Pétition pour une PAC plus verte
Dites à vos élus à Bruxelles de voter en mars pour une autre politique agricole !
Depuis plus de 50 ans, les pratiques agricoles industrielles qui polluent le sol, l’eau et l’air ont été subventionnées et encouragées, alors que l’agriculture de qualité a largement régressé. Avec près de 50 milliards d’Euros annuels, la Politique Agricole Commune représente 40% du budget européen. Ainsi, ce sont vos impôts qui sont gaspillés.
Les dommages pour nos campagnes et notre agriculture sont frappants : en Europe 3,7 millions d’emplois agricoles ont été perdus au cours de la dernière décennie, et 300 millions d’oiseaux des champs ont disparu depuis 1980. En France, 91% des cours d’eau sont contaminés par les pesticides. C’est inacceptable ! Le temps est venu de transférer les aides publiques vers des pratiques agricoles qui respectent l’environnement, et permettent de produire une alimentation saine aujourd’hui et pour les générations futures. Il est plus que temps d’avoir une politique agricole qui bénéficie à la société dans son ensemble.
Si vous ne voulez pas que vos impôts subventionnent des pratiques qui dégradent l’environnement et les paysages et contribuent à la diminution du nombre d’emplois en agriculture, demandez à vos députés européens de voter mi-mars pour une politique agricole plus verte et plus juste. Pour la première fois depuis 50 ans les députés européens sont en mesure d’orienter la Politique Agricole Commune vers plus de durabilité et moins de gaspillage d’argent public. Il s’agit d’une occasion à ne pas manquer !
Résultat de l’enquête publique sur la laiterie de Varennes sur Fouzon
Le trans-docker : 88 m de long, 55 m de large et 38 m de haut
Mise en ligne du Rapport et Conclusions du Commissaire Enquêteur sur la demande présentée par le Président de la Laiterie de St Denis de l’Hôtel en vue de la régularisation administrative du site :
Résumé de l’analyse de l’autorité environnementale du 21 aout 2012 :
– L’enjeu environnemental principal, susceptible d’être impacté par le projet, est la qualité des eaux superficielles et souterraines
– L’analyse de l’état initial est assez complète et globalement satisfaisante sur les volets hydrogéologique, géologique et hydrologique. L’étude identifie correctement les masses d’eau superficielle et souterraine susceptibles d’être impactées par le projet:
Le principal cours d’eau identifié est le Fouzon qui coule à 50 m au sud-ouest du site et affluent du Cher. Malgré des données anciennes (2003 à 2008) et l’utilisation d’une méthode qui n’est plus en vigueur, l’altération actuelle du Fouzon pour les paramètres azotés est caractérisée lisiblement.
La nappe captive d’eau souterraine des sables et grès du Cénomanien est classée en zone de répartition des eaux depuis 2003, ce déficit quantitatif chronique n’est toutefois pas mentionné dans l’étude.
– Le dossier prévoit également le maintien de la surveillance régulière des rejets aqueux dans le Fouzon.
– Les eaux pluviales des toitures sont rejetées en direct dans le Fouzon sans traitement. Les eaux pluviales de voirie sont collectées par le réseau séparatif du site, avec traitement par un séparateur à hydrocarbures en sortie d’un bassin de rétention afin de garantir un niveau de rejet conforme à la réglementation. Après traitement, ces eaux rejoindront aussi le Fouzon. L’impact de ces rejets sur la qualité du cours d’eau n’est pas étudié.
Comme ce site industriel relève des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement ou ICPC, il aurait été souhaitable de demander l’avis et un suivi d’une association environnementale. Malgré des remarques pleines de bon sens, le commissaire-enquêteur a donné un avis favorable à cette enquête publique, mettant en avant l’intérêt général et oublie les risques environnementaux d’un site industriel situé à moins de 50 mètres du Fouzon pour la station d’épuration et à 100 m des îles du Fouzon pour le site industriel, 33 ha classés par le Conseil Général en espace naturel sensible.
Lien avec le guide des Espaces Naturels Sensibles dans l’Indre( voir pages 62 à 67)
Ses remarques :
– « Plus précisément, la délivrance des permis de construire AVANT la consultation et l’information du public, voire PENDANT l’instruction administrative, place le public et les services administratifs devant le fait accompli.
– Ce permis de construire, enregistré sous le n° 036229 12N0006 en dépôt le 04 septembre 2012 a été transmis le 13 septembre à la DDCSCP, accordé par arrêté le 05-10-2012 et notifié au demandeur le 08-10-2012, PENDANT l’enquête ! »
Et plus grave, une observation qui n’a pas reçu de réponse précise de la part de la direction de la laiterie :
« Les digues de la poche à boues sont situées sur le lit majeur du Fouzon et leur altimétrie n’est toujours pas certifiée, La vidange de la station se fait par pompage vers la plateforme dite de « retournement des boues », Cette plateforme m’est donnée, par le responsable de la laiterie comme étant au-dessus de la ligne de crue centennale, ce que dément le plan de masse du permis de construire. Le transvasement des boues vers la citerne d’épandage se fait sur la plateforme, non étanche au sol et non endiguée, Le mode opératoire n’est pas précisé et une personne seule, semble-t-il, effectue la manoeuvre de transvasement.
L’assistance d’un employé de la laiterie, habilité, assurerait contre tout incident (voire accident) »
Sa conclusion :
« En regard des incohérences techniques et administratives relatées dans le dossier, de la difficulté de prendre en compte les enjeux environnementaux voulus par la Loi et les règlements, et de l’impossibilité même d’appliquer le principe de précaution concernant la sauvegarde des sols et des eaux profondes, LA LOGIQUE veut que je donne un avis défavorable au « projet de régularisation administrative ».
Mais le BON SENS me fait observer le problème de la Laiterie de Varennes, en toutes ses dimensions (écologique, environnementale, sociale et économique) :
Ecologique: pas de pollution quotidiene (ou peu) mais un risque permanent, une épée de Damoclès et une grande difficulté d’appliquer stricto-sensu les règlements aujourd’hui en vigueur.
Environnementale: par son activité croissante au sein d’un zone péri urbaine, l’entreprise crée d’abord une gêne pour les riverains, gêne qui se transforme en nuisances difficilement supportables
Sociale et économique: l’impérieuse nécessité de créer et protéger l’emploi dans une actualité nationale délicate force à défendre une entreprise performante et innovante. Une richesse dont le secteur ne peut se passer et dont l’existence n’est mise en jeu par personne, sinon par les témoins d’un passé, ferment d’une nostalgie naturelle.
Et je retiens tout de même que l’ensemble est à somme positive et va dans le sens de l’intérêt général. »
Sur les réserves qui doivent être prises en compte :
– dispositions prises par le maître d’ouvrage sur le champ de vision des caméras de surveillance, la pollution lumineuse et les gênes sonores que subissent les riverains.
– Les risques de pollution chimiques et bactériennes par une surveillance accrue de l’état du captage d’eau et la qualité des rejets.
L’entreprise LSDH s’engageant sur son site à favoriser des actions en faveur du développement durable, par un contrôle de ses rejets des eaux propres en Loire et un projet de biométhanisation des boues de station d’épuration, elle sera sûrement en mesure de suivre les recommandations du Commissaire Enquêteur sur le site de Varennes.
Trame verte et bleu et SRCE : le projet pour le Boischaut nord
Suite à l’article sur la trame verte et bleu de la région centre, des informations plus précises sur le projet et les objectifs de la TVB pour le pays du Boischaut nord :
« la trame verte et la trame bleue ont pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines, et notamment agricoles, en milieu rural » (art. L. 371-1 du code de l’environnement)
Sur la fiche du pays du Boischaut nord tiré du document 40 fiches pays, pages 11 et 12 (lien ci-dessous) on peut lire :
http://www.regioncentre.fr/files/live/sites/regioncentre/files/contributed/docs/environnement/rer/40-fiches-pays-ca.pdf ou la fiche du Boischaut nord seule : le lien
Le présent commentaire porte sur les résultats de la cartographie du réseau écologique au 1/100 000ème de la région Centre.
Le paysage écologique du territoire du Pays présente d’autres éléments localement structurants (vallées du Nahon, du Modon, du Fouzon (en marge du Pays) ; bois de Saint-Paul, de Levroux, de Moulins et de Ferrières) mais non identifiables dans le cadre de ce travail au 1/100 000ème ou non retenus dans le cadre de choix techniques.
La déclinaison du réseau écologique de la région Centre à une échelle plus fine doit permettre cette identification et leur intégration au réseau écologique du territoire concerné.
Ce Pays est caractérisé par une mosaïque de milieux, champs cultivés, prairies et boisements. La vallée de l’Indre draine la partie sud, le Fouzon et ses affluents sillonnent du sud au nord l’essentiel du territoire. La partie sud-est du Pays, sur la
Champagne berrichonne, est occupée par des champs cultivés.
Ce territoire est concerné par trois zonages réglementaires du patrimoine naturel.
Conclusion : l’enjeu principal sur ce Pays est le renfort de la fonctionnalité écologique existante, en particulier entre les massifs boisés de Sologne et de l’arc forestier de Lancosme – Châteauroux par la forêt de Gâtine.
Les secteurs à forts enjeux de préservation concernent notamment les milieux humides (vallées de l’Indre et du Fouzon).
Le niveau de ce corridor écologique boisé qui relie la Sologne à la Brenne est classé « d’intérêt régional » (voir lien)
Ce corridor part de la Sologne, passe entre Selles sur Cher et Chabris, la forêt de Gâtine près de Valençay, entre Ecueillé et Jeu-Maloches, à l’Est de Préaux, par Saint-Médard, au nord de le Tranger et Palluau, traverse la vallée de l’Indre, rejoint la Brenne et la forêt de Lancosme. Une autre branche part de la forêt de Brouard en Indre et Loire, passe entre Faverolles et Nouan les Fontaines, à l’est d’Ecueillé et rejoint le premier corridor. Une autre part de la forêt de preuilly, prés d’Azay le Ferron et une autre de la Brenne vers Saint-Gemme, passe la vallée de l’Indre et les deux rejoignent le corridor nord-sud vers Saint-Médard.
Le Boischaut nord (et ses gâtines) est enfin reconnu comme zone paysagère et écologique d’importance au niveau régional, et obligera certaines communes et CdC à s’intéresser un peu plus à la biodiversité et à réaliser enfin un inventaire de leur patrimoine naturel pour préparer la TVB.
Le prochain défi pour nos communes sera de préparer un atlas de la biodiversité communale et de cartographier l’ensemble des enjeux écologiques à l’échelle de la commune. Cette étude de la TVB doit être précisé à l’échelle des territoires au 1/25 000 pour affiner les corridors régionaux établis à l’échelle de 1/100 000.
Les documents à définir pour prendre en compte la TVB et le SRCE
• Cartographie écologique du territoire de la commune ou de la CdC
A mettre en évidence, selon les milieux boisés et forestiers, les milieux ouverts et semi-ouverts et les milieux humides et aquatiques :
– les réservoirs de biodiversité
– les corridors écologiques de déplacements des espèces
– l’identification des zones nodales
– les points sensibles à préserver ou restaurer
• Dossier des secteurs à enjeux, espèces indicatrices et actions prioritaires :
– descriptif des zones nodales et bilan des habitats naturels présents
– Détermination de la flore et de l’avifaune locale et migratrice
– identification d’espèces patrimoniales ou emblématiques
– établissement d’actions prioritaires
– actions concrètes en faveur de la biodiversité à mettre en œuvre à court, moyen et long terme
La région centre a engagé, conformément aux lois Grenelle I et II, la réalisation du Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) pour le maintien de la biodiversité et la mise en place de continuités écologiques. La réalisation d’une étude à l’échelle du territoire du Boischaut nord à l’échelle 1/25 000 sera pris en compte dans l’élaboration du SRCE. Les résultats de ces projets de loi seront intégrables dans les documents comme le Plan Local d’Urbanisme ou le schéma de Cohérence Territoriale qui lors de leurs élaborations doivent les prendre en compte. Le SRCE va ainsi devenir un outil pour privilégier une vision paysagère et écologique de l’aménagement du territoire.
Trame verte et bleu de la région centre : parution du décret
Après une attente de plus de 18 mois, retardé par les craintes du monde agricole et du forestier privé, la publication du décret d’application concernant la trame verte et bleu, mesure phare des lois Grenelle I et II est inscrit dans le code de l’environnement.
Lien avec le décret : Décret n° 2012-1492 du 27 décembre 2012 relatif à la trame verte et bleue
Le principe de la trame verte et bleue (TVB) est, selon la loi :
la trame verte et bleue est un réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques. Elle constitue un outil d’aménagement durable du territoire et contribue à un état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces et au bon état écologique des masses d’eau. Les continuités écologiques qui constituent la trame verte et bleue comprennent des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques. Leur identification et leur délimitation doivent notamment permettre aux espèces animales et végétales dont la préservation ou la remise en bon état constitue un enjeu national ou régional de se déplacer pour assurer leur cycle de vie et favoriser leur capacité d’adaptation. Ces continuités écologiques sont identifiées par les schémas régionaux de cohérence écologique, élaborés conjointement par les présidents de conseils régionaux et les préfets de région.
Définitions des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques :
– Réservoirs de biodiversité:
Espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante, qui abritent des noyaux de populations d’espèces à partir desquels les individus se dispersent ou qui sont susceptibles de permettre l’accueil de nouvelles populations d’espèces.
Les réservoirs de biodiversité comprennent tout ou partie des espaces protégés et les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité (article L. 371-1 II et R. 371-19 II du code de l’environnement).
– Corridors écologiques :
Les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie. Les corridors écologiques peuvent être linéaires, discontinus ou paysagers.
Les corridors écologiques comprennent les espaces naturels ou semi-naturels ainsi que les formations végétales linéaires ou ponctuelles permettant de relier les réservoirs de biodiversité, et les couvertures végétales permanentes le long des cours d’eau mentionnées au I de l’article L. 211-14 du code de l’environnement (article L. 371-1 II et R. 371-19 III du code de l’environnement).
A l’échelle régionale, un Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) est élaboré conjointement par l’Etat et la Région, en association avec un comité régional « trame verte et bleue » dont la composition est fixée par décret. Ces schémas devront comporter « un diagnostic de territoire, un volet présentant les continuités retenues, un plan d’action stratégique, un atlas cartographique, un dispositif de suivi et d’évaluation et un résumé non technique ». Avant d’être adoptés, et de passer par la case de l’enquête publique, les schémas devront être transmis aux communes et groupement de communes, pour qui ils revêtent une importance particulière. La loi Grenelle dispose en effet que les schémas de cohérence écologiques sont opposables : les collectivités locales doivent obligatoirement « prendre en compte » ces schémas lors de l’élaboration de leurs PLU et de leurs SCoT (code de l’environnement, L 371-3)
Pour l’Indre et le secteur du Boischaut nord nommé « Valençay en Berry », le début de l’étude est prévu pour fin 2012.
– Cartes liées pour la région centre :
Carte de synthèse du réseau écologique régional (Jpeg – 4 Mo)
Carte des zones nodales et corridors des milieux aquatiques et humides (trame bleue) (Jpeg – 3.8 Mo)
Carte des zones nodales et corridors forestiers et boisés (trame verte ½) (Jpeg – 3.6 Mo)
– Plus de cartes, documents en PDF sur la région centre, dans la rubrique environnement sur le lien suivant :
Déchets : le conseil général fâche les écologistes
Création du casier B sur le centre de stockage de déchets ultimes de la COVED à Le Tranger/Châtillon
Le Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilé dans l’Indre, voté en juin, ne convient pas du tout aux représentants d’Europe Écologie – Les Verts.
Au début de l’année, le Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilé (Pdedma) était passé à la moulinette d’une commission d’enquête, qui n’avait pas été tendre avec le conseil général (lire ci-dessous). Cette fois, ce sont les représentants d’Europe Écologie – Les Verts qui s’y collent, sur le tard, puisque le plan a été définitivement voté en juin. « Nous n’avons pas d’élus au conseil général et nous avons beaucoup de mal à accéder aux informations importantes, reconnaît Dominique Viard, membre de bureau. Mais nous l’avons épluché et il comporte des choses qui dérangent. Il y a, certes, des objectifs chiffrés : – 7 % en 2015 pour les déchets ménagers, – 18 % en 2020 par exemple. »
Mais, pour les écologistes, le conseil général reste flou quant aux moyens pour inciter les collectivités territoriales à améliorer leur traitement des déchets, pour tendre vers la baisse des déchets finaux, ceux qui ne pourront pas être retraités et qui seront donc enfouis. « Si on laisse faire les collectivités, est-ce que ça avancera ? » demande Patricia Danguy, écologiste, adjointe au maire du Poinçonnet. « Rien ne nous dit si on va continuer à enfouir des téléviseurs, conclut Dominique Viard. Autre interrogation, on nous a dit officiellement que les capacités du centre d’enfouissement de Gournay devaient être taries en juin, 7 ans plus tôt que prévu ! Le centre a demandé une extension, et pourtant les déchets arrivent toujours, on ne comprend pas. »
Pour finir, l’extension du centre d’enfouissement de Châtillon-sur-Indre a été autorisée. Une fois l’extension de Gournay confirmée, la capacité en enfouissement passerait à 170.000 t par an. L’objectif fixé pour les besoins de l’Indre, en 2020, c’est moins de 100.000 t. Pour les écologistes, deux conséquences : soit l’objectif ne sera pas tenu, soit l’Indre attirera davantage de déchets provenant d’autres départements.
repères
> Enquête publique. Le rapport était clairement défavorable : « Les orientations et objectifs n’apportent pas de solutions concrètes, laissant le champ libre aux structures de collecte et de traitement. Le plan ne comporte aucun objectif sur le nombre, les aires géographiques et les modes de collecte des structures de collecte. » Une source proche des commissaires enquêteurs est lapidaire : « Les décideurs se sont carrément assis sur les conclusions de l’enquête publique et n’en ont pas du tout tenu compte. »
La guerre des terres rares
Sur France 5, le mardi 18 septembre 2012 à 21h 40, un reportage a ne pas rater sur « la sale guerre des terres rares »
Ces métaux indispensables à la fabrication des portables, écrans plats, ordinateurs, voitures électriques et éoliennes sont produits à 95 % par la Chine.
Pour une éolienne, l’énergie de rotation est convertie directement en électricité grâce à des aimants permanents. Mais ces aimants, emploient une grande quantité de métaux extrait de terres rares, jusqu’à 600 kg pour une éolienne offshore de 3,5 mégawatts.
L’extraction de ces métaux par l’utilisation de produits très toxiques et leurs rejets dans l’environnement entraine une pollution pas très verte.
A lire :
Les terres rares et les nouvelles technologies vertes
Enquête publique sur la laiterie de Varennes sur Fouzon
Plusieurs personnes m’ont fait part de leurs inquiétudes face à l’extension de la Laiterie de Varennes près de l’espace naturel sensible « les îles du Fouzon » et de la rivière le Fouzon, situé à moins de 50 mètres de la laiterie et non 500 mètres comme indiqué dans le résumé de l’étude de danger. Pas d’avis non plus de l’autorité environnementale et qu’une partie de l’étude en ligne sur le site de la préfecture.
– Extrait du résumé de l’étude de danger :
Les zones naturelles situées à proximité du site de la Laiterie sont les suivantes :
• ZNIEFF de type l » Commune de Varennes sur Fouzon et Etang Drevaudière située à 500 m au Sud-Ouest de la Laiterie.
• ZNIEFF de type II » Chabris » située à 2 km au Nord-Est de la Laiterie
• Zone NATURA 2000 « Plateau de Chabris / La Chapelle-Montmartin »
englobant l’ensemble du site.
– Extrait de l’étude d’impact :
INVESTISSEMENTS POUR L’ENVIRONNEMENT
Les investissements pour la protection de l’environnement ont consisté principalement à agrandir et mettre en conformité la station d’épuration interne au site ainsi qu’à la refonte des réseaux d’eaux pluviales avec ajout d’un bassin de confinement et d’un séparateur hydrocarbures. Le coût de ces investissements a été d’environ 650 k€.
Il est évident que le risque principal est la pollution du Fouzon. On peut aussi se poser la question de l’intérêt d’une enquête publique alors que tous les bâtiments de l’extension sont déjà construits. Le transtocker, bâtiment de stockage aura par sa taille 35,6m bien du mal à s’intégrer dans le paysage. Si la commune attend des répercussions sur l’emploi et une manne financière non négligeable, elle doit prendre toutes les précautions pour sauvegarder son environnement et la biodiversité de son espace naturel.
A consulter le lien sur le site du Conseil Général page 62 à 67 le chapitre consacré aux iles du Fouzon :
Espaces Naturels Sensibles sur CG36
– Détail de l’arreté :
VU la demande présentée le 8 juillet 2010 par M. Emmanuel VESSENEIX, président de la laiterie de Saint Denis de l’Hôtel, en vue de la régularisation de la situation administrative du site « LAITERIE DE VARENNES », qu’il exploite à Varennes-sur-Fouzon, (transformation du lait, conditionnement de jus de fruits, transformation de polymères, station d’épuration et entrepôt de stockage)
Les activités soumises à autorisation et à enregistrement sont les suivantes.
N° rubrique Désignation Classement de l’activité
2230-1 Transformation du lait Autorisation
2253-1 Conditionnement du jus de fruits Autorisation
2661-1a Transformation de polymères Autorisation
2752 Station d’épuration Autorisation
1510-2 Entrepôts de stockage Enregistrement
L’enquête publique sera ouverte du samedi 22 septembre 2012 au mardi 30 octobre 2012 inclus.
Demande d’autorisation au titre des installations classées en vue de régulariser la situation administrative de la Laiterie de Varennes, sise 6 rue de la Borde à Varennes sur Fouzon (36210), exploitée par Monsieur le Président de la Laiterie de Saint Denis de l’Hôtel, dont le siège social est à Saint Denis de l’Hôtel (45550), 10 route de l’aérodrome.
Documents à télécharger sur le site de la préfecture : le lien
Une sélection d’articles sur le sujet :
Compte-rendu Réunion de la Commission « Bassins versants du Fouzon et du Modon » du SAGE Cher aval du 10 mai 2011
M. GOURRU précise que la station mixte de la laiterie de Varennes-sur-Fouzon est loin d’être opérationnelle. C’est une ICPE, une STEP industrielle qui traite également des rejets urbains. Il y a un projet d’augmentation de l’activité et d’extension de la STEP. Le rapport actuel « eau industrielle/eau urbaine communale » est actuellement de l’ordre de 80/20 et le ratio pourrait augmenter en faveur des rejets de l’industrie (quelques dysfonctionnements).
La Laiterie de Varennes embauche
L’année 2008 sera celle du développement pour la Laiterie de Varennes-sur-Fouzon, dans l’Indre. Cette entreprise de 82 salariés investit 25 millions d’euros d’ici à 2009 pour doubler sa capacité de production. L’an dernier, 130 millions de litres ont été conditionnés, dont 50 millions de litres de jus de fruits.
Le projet prévoit la reconstruction partielle du site afin de doubler la surface de l’atelier de conditionnement sous briques TetraPak, la création d’un atelier de conditionnement des liquides en bouteilles et l’automatisation du magasin de stockage.
Pour accompagner cette évolution, la laiterie embauchera 45 à 55 collaborateurs supplémentaires d’ici à 2009. Ces créations d’emploi s’effectuent grâce au Fonds départemental d’aide au développement industriel (Fdadi), créé localement en janvier, et dont cette filiale de la Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel (LSDH) est la première à bénéficier. Le Fdadi accorde 2 250 euros par emploi dans la limite de 50 emplois créés, et soutient à hauteur de 25 % l’investissement immobilier.
L’Usine Nouvelle du 08/03/2008
A lire 2 articles de la NR :
Varennes-sur-Fouzon. Le gigantesque chantier d’un silo de stockage nécessite 3.200 m 3 de béton. Trois cents camions ont fait la navette, hier.
Les grands chantiers sont plutôt rares dans l’Indre, en cette période de crise. On peut dire que celui de la Laiterie de Varennes-sur-Fouzon (canton d’Issoudun) relève du gigantisme. La construction d’un silo automatisé (transtocker) sur 4.400 m2 a donc nécessité d’employer les grands moyens.
« Pour cette journée de mercredi, nous avons mobilisé 300 toupies de béton qui font la navette entre les centrales de Romorantin, Gièvres, Pouillé et Contres, dans le Loir-et-Cher », précise Jacques Descamps, chef de projet du groupe LSDH dans le Loiret. Il tient à ajouter : « Nous comprenons que ces 600 passages, de 6 h à 20 h, soient une gêne pour les habitants de Châbris ».
« Nous recrutons électro- mécaniciens et conducteurs de machines »
Sur le site, une trentaine d’hommes, armés de quatre pompes, déversent le béton sur le radier. Jacques Descamps n’est pas avare de chiffres : « Avant, il a fallu réalisé 900 inclusions dans le sol, d’une profondeur de 9 à 14 m et le radier en béton, d’une épaisseur de 80 cm environ, nécessite 3.200 m3 de béton et 228 tonnes d’acier. Une assise indispensable pour supporter le futur bâtiment ». La journée d’hier n’aura pas suffi à boucler cette étape du chantier. « Nous renouvellerons l’opération, mercredi 28 mars », lance Guy Potin, conducteur de travaux pour la Scoop Martin, chargée du gros œuvre.
Le futur silo devrait être opérationnel en décembre prochain. Jacques Descamps anticipe déjà sur le recrutement : « Nous recherchons des conducteurs de machines et des électromécaniciens Bac pro et BTS car nous attendons une nouvelle ligne de 24.000 bouteilles/heure, dès novembre ».
repères
Le futur silo automatisé « transtocker » s’étendra sur 4.400 m2 et fera 38 m de hauteur. Ce silo aura une capacité de stockage de 30.000 palettes de briques de lait ou de jus de fruit. Un autre bâtiment d’expédition de 3.700 m2 couverts, attenant, sera également construit ; il disposera de huit quais de chargement avec une capacité de stockage de 22 palettes à l’heure. Ce chantier fait partie d’un investissement de 40 M€, prévu par le groupe LSDH, Laiterie de Saint-Denis-l’Hôtel (Loiret) qui emploie 360 salariés. 20 M€ sont consacrés au site de Varennes-sur-Fouzon avec la perspective de 70 emplois supplémentaires.
le chiffre:
20
C’est le montant, en millions d’euros, qui sera consacré au site laitier de Varennes- sur-Fouzon qui emploie 150 personnes. Cette enveloppe fait partie d’un investissement de 40 M€, prévu par la Laiterie de Saint-Denis-l’Hôtel (Loiret) qui emploie 360 salariés. Sur ces deux sites en région Centre de LSDH, ce programme sera consacré à la construction de deux ateliers de stockage automatisés et la remise en conformité des installations de conditionnement de liquides alimentaires. A Varennes, les travaux ont déjà débuté. Cet investissement devrait générer la création de 70 emplois, à parité sur les deux sites.
Construction d’un géant à la laiterie
Dans le contexte actuel et parce qu’elle maintient son axe stratégique, la laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel tient le cap. L’entreprise familiale, qui vient de souffler ses 100 bougies, a décidé d’investir 13 millions d’euros sur son site de Varennes-sur-Fouzon, qui se prépare donc à accueillir un magasin de stockage automatique grande hauteur de 30.000 places palettes.
C’est en 2010 que ce projet de taille a vu le jour. La production ayant doublé, un besoin de stockage se fait sentir. Il a donc été décidé d’investir dans la construction d’un magasin automatique à quinze niveaux, en triple profondeur, pour optimiser le stockage. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un chantier de cette ampleur dans la région. Pour construire ce bâtiment – 88 m de long, 55 m de large, 38,3 m de haut, dont 35,6 m hors sol – il a fallu 3.200 m³ de béton, 265 tonnes d’acier, 11.000 m² de bardage et 260.000 boulons, le tout assemblé par une équipe de quatorze personnes, avec une grue à tour et une flèche de 55 mètres chacune. Le poids total de ce mastodonte est de 6.000 tonnes à vide et de 24.000 tonnes lorsqu’il sera rempli, soit l’équivalent de deux tours Eiffel et demie !
Le projet a été pensé pour se fondre aisément dans le paysage. Les matériaux ont été choisis dans les mêmes tons et matières que le reste de l’usine, et une re-végétalisation des espaces est prévue. Le site a été pensé pour réduire au maximum les nuisances sonores. Sa mise en service est prévue pour la fin de l’année 2012.
Arrêté de limitation et de suspension temporaire de prélèvements en eau
L’Indrois à Préaux, route d’Ecueillé
Les températures enregistrées au mois de juillet et l’absence de pluies conséquentes ont entraîné une dégradation lente de la situation des cours d’eau et des nappes de notre département. L’état d’alerte vient d’être constaté sur le bassin de l’Indrois, l’état d’alerte renforcée sur le bassin de la Claise et l’état de crise sur le bassin de la Ringoire. Le Préfet de l’Indre vient donc d’adopter par arrêté préfectoral en date du 26 juillet 2012 pour ces bassins versants, les mesures de restrictions prévues pour ce type de situation.
Sur l’ensemble des communes de ces 3 bassins :
- le remplissage des plans d’eau est interdit ;
les plans d’eau en barrage sur cours d’eau devront laisser s’écouler un débit en sortie de plan d’eau égal au débit entrant ;
- la manœuvre d’ouvrages ayant une incidence sur la ligne d’eau ou le débit du cours d’eau est interdite ;
- le lavage des véhicules en dehors de stations équipées de récupérateur d’eau est interdit
Sur le bassin de l’Indrois :
- l’arrosage des terrains de sport, pelouse, espaces verts, massifs floraux publics et privés est interdit de 12 h à 18 h ;
- l’alimentation des fontaines en circuit ouvert est interdite ;
- le lavage des voiries et trottoirs est limité au strict nécessaire pour assurer l’hygiène publique ;
- le remplissage des piscines privées est interdit sauf chantier en cours ;
- l’irrigation est interdite de 12 h à 18 h.
Sur le bassin de la Claise des restrictions supplémentaires sont à respecter notamment :
- l’arrosage des terrains de sport, pelouse, espaces verts, massifs floraux publics et privés est interdit de 08 h à 20 h ;
- l’arrosage des golfs et des greens autorisé uniquement de 22 h à 6 h le lendemain ;
- l’arrosage des jardins potagers est interdit de 12 h à 18 h ;
- l’irrigation est interdite de 08 h à 20 h.
Sur le bassin de la Ringoire des restrictions supplémentaires sont à respecter notamment :
- l’arrosage des terrains de sport, pelouse, espaces verts, massifs floraux publics et privés est interdit ;
- l’arrosage des golfs et des greens est interdit ;
- l’arrosage des jardins potagers est interdit de 08 h à 20 h ;
- l’irrigation agricole est interdite.
Des contrôles du respect de ces restrictions seront mis en œuvre par les agents de la Direction Départementale des Territoires et de l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques.
Afin de suivre au mieux la situation, l’Observatoire restreint des Ressources en Eau se réunira chaque semaine pour faire le bilan des évolutions de la situation des nappes et des cours d’eau.
L’arrêté préfectoral comportant la liste des communes concernées est téléchargeable sur le site de la préfecture à l’adresse suivante :
http://indre.gouv.fr/Nos-publications/Loi-Sur-l-Eau/Gestion-des-etiages/
L’arrêté est par ailleurs affiché dans toutes les mairies concernées.
Plan Départemental d’Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés de l’Indre
L’enquête publique s’est déroulée du 3 octobre au 3 novembre 2011. La commission d’enquête qui a rendu son rapport le 16 janvier 2012 émet un avis défavorable sur le projet de PDEDMA de l’Indre pour les motifs suivants :
Remarques concernant le contenu, les orientations et objectifs définis dans le plan :
– Les orientations et objectifs du Plan n’apportent pas de solutions concrètes ni définies dans le temps laissant le champ libre aux structures de collecte et de traitement,
– Le Plan ne comporte aucun objectif sur le nombre, les aires géographiques et les modes de collecte des structures de collectes,
– Le Plan ne propose pas de description des sous-sols permettant le repérage de site propice à la création d’Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux,
– Le Département devra se pencher sur les problèmes de voirie engendrés par l’extension de l’ISDND de Châtillon-sur-Indre.
Le Conseil Général n’étant pas obligé de tenir compte des remarques de la commission d’enquête, reste sur ces positions et considère l’enfouissement comme solution principale du traitement des ordures ménagères, en totale contradiction avec les services de l’état qui prônent le développement de la méthanisation (voir le lien). Le Conseil Général prouve de nouveau le peu d’intérêt qu’il réserve à notre environnement et le mépris qu’il porte aux habitants des communes concernées par les CET et leurs nuisances.
L’annonce du Conseil Général :
Le Conseil Général, réuni le 22 juin 2012, a approuvé à l’unanimité le Plan Départemental d’Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés de l’Indre ainsi que son rapport d’évaluation environnemental.
Ce plan a pour objet de coordonner l’ensemble des actions entreprises tant par les pouvoirs publics que par les organismes privés en matière d’élimination des déchets ménagers et assimilés. Le plan fixe les objectifs à moyen et long terme auxquels les collectivités compétentes en matière de collecte et de traitement des déchets doivent concourir par la mise en œuvre de leurs projets.
Les projets des collectivités et des organismes privés en matière d’élimination des déchets ménagers et assimilés doivent être compatibles avec le Plan, ils sont soumis à l’avis du Département.
Chaque année, le Département réunit la commission « Observatoire du Plan » à laquelle il présente un bilan annuel de la collecte et du traitement dans le périmètre du Plan ainsi que le suivi des indicateurs définis dans le Plan.
Tous les 6 ans, le Plan fait l’objet d’une évaluation basée sur un nouvel état des lieux permettant une comparaison avec les objectifs initialement fixés. Suite à cette évaluation, la commission consultative du plan peut décider de réviser partiellement ou totalement le Plan.