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L’agriculture paysanne, un autre avenir est possible

Il existe une autre alternative à une agriculture destructrice fondée sur le profit

L’agriculture paysanne propose une alternative face à une agriculture exportatrice, consommatrice de ressource en énergie et en eau, et destructrice en termes d’environnement et d’emplois.

Elle se fonde sur la prise en compte des trois dimensions de la production : sociale, économique et écologique. Ce principe nous a permis d’élaborer un projet cohérent d’une autre politique agricole qui s’articule autour de quatre points.

■ La souveraineté alimentaire
Elle doit permettre à chaque pays de produire pour nourrir ses habitants, de leur garantir des produits locaux et de qualité.
■ La maîtrise de la répartition
Condition indispensable pour que sur l’ensemble des territoires, ici et dans les pays du Sud, des paysannes et des paysans puissent être acteurs dans un développement local, facteur de richesses réparties et partagées.

■ Le droit au revenu
Chaque paysan doit percevoir un revenu décent, issu en tout premier lieu de la vente de son produit. Les prix doivent prendre en compte le coût de production et la réalité du territoire, avec une compensation lorsque des handicaps naturels ou structurels existent.
■ Le respect de l’environnement
L’adage est bien connu : « Nous ne sommes pas propriétaires de la terre, nous l’empruntons à nos enfants. »
Tout est dit. Entretien de l’espace, aménagement du territoire, production de qualité, autant d’éléments que nous devons prendre en compte pour une planète vivante et vivable. Des points sensibles existent aujourd’hui tels que l’accès aux ressources naturelles, et plus particulièrement à l’eau. Bien universel, nous nous devons d’en maîtriser et d’en réduire notre consommation pour que chaque être humain ait un réel accès à l’eau, aussi bien en termes de quantité que de qualité.

Les 10 principes de l’agriculture paysanne

■ Répartir les volumes de production afin de permettre au plus grand nombre d’accéder au métier et d’en vivre.
■ Être solidaires des paysans des autres régions d’Europe et du monde.
■ Respecter l’environnement en participant du principe : « On n’hérite pas la terre de nos parents, on l’emprunte à nos enfants. »
■ Valoriser les ressources abondantes et économiser les ressources rares.
■ Rechercher la transparence dans les actes d’achat, de production, de transformation et de vente des produits agricoles.
■ Assurer la bonne qualité gustative et sanitaire des produits.
■ Viser le maximum d’autonomie dans le fonctionnement des exploitations agricoles.
■ Rechercher les partenariats avec d’autres acteurs du monde rural.
■ Maintenir la diversité des populations animales élevées et des variétés végétales cultivées.
■ Raisonner toujours à long terme et de manière globale.
site : enviedepaysans.fr

2014-12-03T18:54:42+01:00janvier 30th, 2014|Agriculture|Commentaires fermés sur L’agriculture paysanne, un autre avenir est possible

Publication des bénéficiaires d’aides PAC

Champs Colza

À partir du lien, vous pouvez accéder à la liste de l’ensemble des bénéficiaires français, autres que personnes physiques, des Fonds agricoles européens. Ce service a pour unique finalité l’information du public conformément à la réglementation en vigueur.

En application du règlement européen (CE) n° 259/2008 de la Commission du 18 mars 2008, modifié par le règlement d’exécution (UE) n° 410/2011 de la Commission (daté du 27 avril 2011), chaque État Membre est tenu de publier un certain nombre d’informations relatives aux bénéficiaires des aides de la Politique agricole commune (PAC), qu’elles relèvent du Fonds Européen Agricole de Garantie (FEAGA) ou du Fonds Européen Agricole pour le DEveloppement Rural (FEADER).

Cette publication exclut les personnes physiques, c’est à dire pour l’essentiel les exploitants agricoles à titre individuel.

Les données publiées ne concernent que les structures sociétaires agricoles (GAEC, SCEA, EARL, organisations de producteurs…), les entreprises agroalimentaires, les interprofessions, les établissements publics et les collectivités, ainsi que les organisations caritatives et les associations.

Lien avec le Ministère de l’Agriculture

  Accès aux listes des bénéficiaires des aides PAC

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 30th, 2013|Agriculture|Commentaires fermés sur Publication des bénéficiaires d’aides PAC

De ferme en ferme le 27 et 28 avril 2013

La 14 ème édition de l’opération « la France de Ferme en Ferme » aura lieu le 27 et 28 avril 2013. C’est une opération de promotion des agriculteurs et de leurs savoir-faire, organisé par les Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (Civam). Elle se déroule sous forme de portes ouvertes dans les fermes durant le dernier week-end d’avril.

Des paysans engagés dans une démarche d’agriculture durable :

– Les agriculteurs s’engagent dans des pratiques respectueuses de l’environnement,
– Les visiteurs sont sensibilisés au respect de l’environnement,
– Agriculteurs et visiteurs échangent leurs points de vue sur l’intérêt de la biodiversité,
– Développement d’un approvisionnement en circuit court et d’une alimentation de qualité

– Développement des circuits courts qui laissent une meilleure rémunéra-tion aux agriculteurs,
– Maintien des petites structures agricoles et installation des jeunes,
– Stimulation de l’activité économique locale et rurale le temps du week-end mais aussi à long terme.

– Maintien et création d’emploi en agriculture et dans les services ruraux associés,
– Les citadins retrouvent leurs racines, sources d’équilibre,
– Les agriculteurs sortent de leur isolement et peuvent communiquer sur leur métier,
– Agriculteurs et consommateurs peuvent imaginer des projets communs.

Boischaut-Nord :
– Clion-sur-Indre, Le petit Mée, Éliane et Alain Quaak, 02.54.38.64.74, visite de la safranière et dégustation de produits.
– Clion-sur-Indre, EARL de Tesson – Jean-Marie et Isabelle Verhelst, 1 Tesson, 02 54 38 62 10, Partez à la découverte de notre ferme, c’est l’occasion de passer un moment agréable en notre compagnie, de profiter de nos animaux et de découvrir nos fromages de chèvre .
– Poulaines, Le Plessis, Marie-Thérèse Jambutet et Didier Auger, 09.77.69.10.47, élevage de cabris et alimentation des chèvres.
– Sembleçay, Les Billons, Famille Barat-Bretin, 02.54.40.64.05, fabrication traditionnelle de fromage de chèvre.
– Veuil, Les Vaudettes, Chantal et Alain Chichery, 02.54.40.36.44, élevage de chèvres et chevreaux, fabrication de fromages AOP.

Brenne :

Fontgombault : Ferme des Cabrioles – Séverine et Thierry Reulier, Laurent Moreau – Les Auzannes – 36220 FONTGOMBAULT, (rte D3) 46.6613/0.9576. tel 02 54 28 09 61. Venez découvrir nos chèvres au pâturage et déguster nos fromages (Pouligny StPierre, tomme, yaourt de chèvre…)

Martizay : Les Ruchers de la Brenne – Didier Toulant – 5, Les Hautes Cornillères – 36220 MARTIZAY, (rte D106) 46.7997/0.9906. tel : 02 54 28 77 54. Venez découvrir la miellerie et sa production  » Miel de Brenne « .

Merigny : Le Bois d’Haut – Maryse Dupont Guza – 7, Le Bois d’Haut – 36220 MERIGNY. (rte D43) 46.6392/0.9383.Tel : 02 54 37 36 52. Un élevage de lapins en agriculture biologique, vous connaissez ? Alors, venez découvrir.

Mézières : Plume Cane – Jeannine et Boris Chesseron – Plume Cane – 36290 MEZIERES, (rte D15) 46.8125/1.2094. Tel 02 54 38 03 04. Venez découvrir nos volailles et nos canards gras élevés en plein air et aux céréales, ainsi que nos poulets Noirs du Berry.

Neuillay-les-Bois : Herba Humana – Philippe Lelan – Les Fenets, Route de Nuret, 36500 NEUILLAY-LES-BOIS, (rte D47) 46.7202/1.4623. Tel 02 54 38 34 41. www.herba-humana.fr.  Biodiversité, auxiliaires, OGM, hybrides, éco-construction sont autant de thèmes évoqués au cours de la visite des serres de production des plantes aromatiques,
médicinales, plants maraîchers et des cultures légumières en AB. Visite du site en calèche.

Paulnay : Ferme de la Caillonnière – Anneke Baas et Frans Haalebos – La Caillonnière – 36290 PAULNAY, (rte D43), 46.8623/1.1519. Tel 02 54 38 07 96.Les chèvres vous attendent cordialement pour vous montrer leur vie quotidienne. Elles sont à l’origine de nos fromages. Notre ferme est en conversion AB.

Rivarennes : Domaine de Villeneuve – Jean-Jacques Gallienne – Villeneuve – 36800 RIVARENNES, (rte D46) 46.6117/1.3556. Tel 06 76 99 42 02
En 2006, nous avons remis en place des cultures et un élevage de limousines, activités complétées depuis par une pension de chevaux. Nos objectifs : autonomie alimentaire et un engagement dans une production plus respectueuse de l’environnement (participation au concours « prairies fleuries »). Des attelages vous attendent pour faire le tourdu propriétaire.

Rosnay : EARL La Carrière – Sébastien Heslouis – La Carrière – 36300 ROSNAY, (rte D44) 46.7491/1.1897. Tel 02 54 39 47 28.  Pour votre table, le meilleur du boeuf Salers en directe de la ferme. Dégustation de viande Salers sur place.

Rosnay : Ecurie et élevage de Bois Retrait – Alexandra Audoin – Bois Retrait – 36300 ROSNAY, (rte D44) 46.7281/1.2139. Tel 06 13 83 43 18.  Venez découvrir notre élevage de poneys Connemara ainsi que les tentes « inuit » des Relais Indriens pour des étapes de randonnée. Location d’hébergements atypiques sur place permettant de dormir à proximité des chevaux, en pleine nature.

Velles : Solidarité Accueil – Les Potagers de Velles – Le Grand Champ – 36330 VELLES, (rte D115) 46.7375/1.6277. Te l02 54 36 21 72. Venez partager notre goût de produire des légumes bons et bio à la ferme de Grand Champ.

Plus d’info :

– lien avec le CIVAM

– lien avec  » de ferme en ferme »

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 14th, 2013|Agriculture|Commentaires fermés sur De ferme en ferme le 27 et 28 avril 2013

Bienvenue à la ferme le dimanche 21 avril dans l’Indre

Comme chaque année, organisé par la Chambre d’Agriculture, les fermes de l’Indre vous ouvrent leurs portes, le dimanche 21 avril. C’est l’occasion de soutenir une agriculture durable, soucieuse de notre environnement et les circuits courts, par la vente directe du producteur au consommateur. C’est aussi le moyen de connaître l’origine de nos aliments et la façon dont ils sont produits, de favoriser l’emploi local et de retrouver des produits plus goûteux.

Bienvenue ferme

Le dimanche 21 avril prochain, 13 fermes du réseau Bienvenue à la ferme de l’Indre vous accueillent ! Marché fermier, animations, visite des exploitations, des ateliers : animaux, serres, fromageries, chais, transformation en produits « traiteur »…, dégustations, vous seront proposés toute la journée.
Venez rencontrer les agriculteurs directement dans leurs exploitations le dimanche 21 avril et pour certains également samedi 20. Ils vous feront visiter leurs ateliers, découvrir leurs métiers et façons de travailler, déguster leurs produits fermiers de qualité…

 Buzançais : Nicolas Bezard – 2, les maisons Bodiers – Tel 06 62 46 13 67
Elevage bovin, visite de l’exploitation, promenade en quad. Repas possible sur place sur réservation, barbecue, dégustation de la viande produite sur l’exploitation.

Buxières d’Aillac : Stefan et Sandrine Kolher – La Robinerie Tel 02 54 36 90 48
Elevage porcin, transformation, charcuterie artisanale. Visite de la porcherie par groupe. Marché gastronomique à la ferme. Randonnée pédestre aux alentours. Repas choucroute possible sur place sur réservation.
Présence de Marylène et Serge Leclair producteur de vin de Valençay

Chaillac : Aurélie Lesueur – La Javelotière Tel 02 54 25 62 01
Safranière. Visite et présentation vidéo. Dégustation de produits safranés. Possibilité de restauration sur place (sur réservation)

Déols : Lucy et Yves Bodin – Beaumont – tél : 02 54 22 55 82

Elevage caprin, transformation fromagère, transformation de céréales. possibilité  de promenade sur place avec des ânes. Parcours fléchés dans les bois. Dégustation des fromages et repas sur place sur réservation.

Ecueillé : Ludovic Moreau – La Basse Roche Tel 06 82 94 12 83
Horticulture et maraîchage : visite des tunnels de production horticole et légumière, plants de fleurs, légumes et production de légumes frais. Plans de légumes de toutes sortes. (ouvert dès le samedi après-midi)

Gargilesse : Sébastien Floury – La Grand’Lande tel 02 54 47 86 65
Elevage caprin et bovin. Visite de la chévrerie et des génisses limousines. Traite des chèvres à 18h. Dégustation fromages et lait de chèvre.

Heugnes : Aurélie et Brigitte Moulin – Les jardins du –  Nahon11, Place St Martin Tel 02 54 39 01 23
Exploitation horticole. Visite des serres pour découvrir une multitude de plantes aussi bien classiques qu’originales (ouvert dès le samedi)

Heugnes : Carole Sinic – Le Gardon Frit Tel 02 54 39 02 93
Elevage caprin, visite de l’exploitation, découverte de la ferme et dégustation de fromages . Traite entre 17h30 et 19h

Lye : Bruno et Alain Malet – Hameau du Pointeau Tel 06 19 02 65 82
Exploitation viticole AOC Valençay. Visite de la vigne, du chai, découverte du nouveau millésime.

Lourdoueix-Saint-Michel : Jean Gaurin – Le Triplet – Tel 02 54 31 02 47
Visite de l’élevage de porcs bio élevés en plein air et de l’engraissement. Dégustation de produits de la ferme.

Martizay – Wilfried Falcotet et Vanessa Boisdet – Bray – Tél : 09 82 57 04 69

Elevage de chèvres, fabrication de fromages, traite des chèvres de 17h30 à 19h. Aire de pique-nique et visite de la ferme.

Saint-Gaultier : Famille Piget – Bel Air Tel 02 54 47 00 21
Exploitation Vaches laitière, visite de la ferme, dégustation des fromages, traite à partir de 18 h.

Velles : Charlotte Touchet des Places – Longueil- Lothiers Tel 06 62 60 29 91
Elevage ovin. Découverte et vente de produits «traiteur» à base d’agneau et de produits fermiers.

Plus d’information sur le site : bienvenuealaferme

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 7th, 2013|Agriculture|Commentaires fermés sur Bienvenue à la ferme le dimanche 21 avril dans l’Indre

L’État incite les agriculteurs à adopter la méthanisation

La méthanisation est un procédé biologique de dégradation de la matière organique. Une réaction naturelle qui peut être optimisée dans des enceintes fermées et contrôlées. En résulte du biogaz, composé principalement de méthane, et un résidu appelé « digestat » qui peut être utilisé en tant que fertilisant agricole. Les intérêts sont multiples : recycler les déchets organiques, le procédé permettant d’utiliser des résidus de l’industrie agroalimentaire, des ordures ménagères, des boues de station d’épuration et des déchets et effluents agricoles ; produire de la chaleur, de l’électricité ou du gaz naturel ; capter des gaz qui se seraient dispersés dans l’atmosphère.

Diversifier productions et sources de revenus
La combustion du méthane récupéré produit certes de la vapeur d’eau et du CO2, deux gaz à effet de serre ; mais le pouvoir d’absorption de chaleur du CO2 est vingt-trois fois plus faible que celui du méthane. Quitte à relâcher un gaz dans l’atmosphère, autant que ce soit du CO2 plutôt que du méthane, donc.
Pour l’agriculteur, la méthanisation permet de mieux gérer ses effluents, d’accroître son autonomie énergétique et de diversifier ses productions et sources de revenus.« Je crois sincèrement que les énergies renouvelables peuvent être une chance pour l’Indre, a ainsi confié Xavier Péneau, préfet de l’Indre, lors d’une récente réunion destinée à promouvoir le procédé, à condition bien sûr d’être attentifs à la préservation de certains équilibres. » La méthanisation s’inscrit dans cette orientation : elle ne consomme pas de terres agricoles et n’impacte pas le paysage, deux griefs opposés aux parcs photovoltaïques et aux éoliennes par leurs détracteurs. « Elle me paraît particulièrement adaptée car elle est peu consommatrice d’espace, dispose d’un fort potentiel et utilise de la biomasse disponible dans le département. »
Pour répondre aux objectifs nationaux en la matière – une multiplication par cinq de la production d’énergie et par sept de la production de chaleur d’ici 2020 –, la préfecture de l’Indre a donc lancé deux dispositifs destinés à favoriser l’émergence de nouvelles installations : un guide complet et la mise en place d’un guichet unique, destinés aux porteurs de projet. Le premier expose les grands principes de la méthanisation ainsi que les diverses étapes administratives, la réglementation en vigueur ou encore le plan de financement. Le second permet à l’agriculteur de disposer d’un interlocuteur unique qui se chargera de contacter les différents services concernés.

le chiffre
197

C’est le nombre d’unités de méthanisation recensées en France à ce jour, dont 41 à la ferme, et 36 sont en cours de construction. Des chiffres en hausse puisqu’elles n’étaient que 11, il y a 5 ans. Cette croissance est cependant très limitée. A titre de comparaison, l’Allemagne, leader européen en la matière, en compte 5.000.

biodiversité
 » Un autre monde est indispensable « 
Réuni à Poitiers, la semaine dernière, pour les États généraux abeilles, semences et biodiversité, un collectif regroupant citoyens, paysans et organisations de la société civile, a lancé un plaidoyer pour la sauvegarde de la biodiversité, dénonçant un modèle agricole qui repose « sur une vision dans laquelle la terre n’est considérée que comme un support inerte maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie ». Parmi ses revendications figurent l’interdiction des OGM et de certains insecticides, la refonte totale des procédures d’évaluation des pesticides et une pénalisation forte de toute pollution, afin de « sauver les abeilles, les autres pollinisateurs et la biodiversité ».
Le collectif demande également l’interdiction de tout brevet sur le vivant, un accès à la terre « maîtrisé et équitablement réparti », ou encore des mesures fortes d’incitation aux pratiques alternatives à l’utilisation des pesticides, ainsi que la liberté d’utilisation des semences. « Un autre monde n’est pas seulement possible, il est indispensable. »

NR du 03/07/2012

2017-02-05T18:54:22+01:00juillet 7th, 2012|Agriculture, Méthanisation|Commentaires fermés sur L’État incite les agriculteurs à adopter la méthanisation

La Conf :  » Construire, convaincre et fédérer « 

Laurent Moreau n’y va pas par quatre chemins. Dans son rapport moral présenté, jeudi, lors de l’assemblée générale, le porte-parole de la Confédération paysanne de l’Indre, met le doigt où ça fait mal. « Depuis dix ans, l’Indre a perdu un quart de ses paysans. Si, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, cette situation s’expliquait, cela devient, aujourd’hui, purement incompréhensible. Et catastrophique pour la vie de nos campagnes. »

L’effet boule-de-neige
Devant une salle bien remplie à Coings, au premier rang de laquelle, se trouvait Xavier Péneau, préfet de l’Indre, le porte-parole poursuit : « Dans un contexte économique et financier où tout évolue très vite et sans vision à moyen terme, il faut faire preuve d’une volonté à toute épreuve pour investir sur 20 ou 30 ans. » Laurent Moreau et ceux qui sont à ses côtés constatent que « l’agrandissement des exploitations et la capitalisation qui l’accompagne rendent la situation paradoxale. Une ferme déjà importante qui se libère ne peut pas être reprise par une personne qui voudrait s’installer, car elle nécessite trop de capitaux. Elle est reprise par une exploitation voisine un peu plus grosse et qui a le financement. » Un effet boule-de-neige qui ne laisse que peu de place aux petites entreprises, « au profit des grosses qui le deviennent de plus en plus ». Ce phénomène qui n’est pas nouveau s’apparente « à une mort programmée de la paysannerie ». Un destin que la « Conf’ » refuse, en appelant les agriculteurs à rejoindre ses troupes pour « davantage d’efficacité ». Un appel déjà entendu, puisque depuis 2004, la Confédération a enregistré une progression de ses effectifs avoisinant les 30 % dans l’Indre, « alors que 25 % des paysans ont disparu ».Une présence sur le terrain que ce syndicat aimerait renforcer dans le cadre des élections à la chambre d’agriculture qui auront lieu dans un peu moins d’une année.« Onze mois pour construire, convaincre et fédérer autour de notre projet d’agriculture paysanne. » Cette assemblée générale s’est ponctuée par un débat sur les semences de ferme, en présence de Michel Geray, porte-parole de la Coordination nationale pour la défense des semences de ferme, et Christian Huyghe, directeur scientifique à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra).

NR du 27/02/2012

2017-02-05T18:54:27+01:00février 29th, 2012|Agriculture, Non classé|Commentaires fermés sur La Conf :  » Construire, convaincre et fédérer « 
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