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Projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages

2017-02-05T18:54:15+01:00juillet 28th, 2015|Biodiversité|

À partir du 19 janvier prochain, le Sénat débute l’examen du projet de loi Biodiversité en 1re lecture.

« On entend par biodiversité, ou diversité biologique, l’ensemble des organismes vivants ainsi que les interactions qui existent, d’une part, entre les organismes vivants eux-mêmes, d’autre part, entre ces organismes, leurs habitats naturels et leurs milieux de vie. »

Pour rappel, le 24 mars 2015, l’Assemblée nationale a adopté en 1re lecture un texte amendé ensuite par la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat. La discussion débutée hier devant le Sénat porte sur le texte adopté le 8 juillet 2015 par cette dernière.
Le texte mis en consultation par le sénateur Joël Labbé, en accord avec le rapporteur, est le texte de la commission, n° 608, 2014-2015, issu de la Commission parlementaire qui s’est réunie les 7 et 8 juillet 2015, celui-là même sur lequel les sénateurs devront se prononcer à partir du 19 janvier prochain lors du débat dans l’hémicycle.

Le projet de loi “reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages” s’articule en six grands axes :
le titre I s’attache à renouveler la définition et la vision de la biodiversité et les principes d’action qui doivent permettre sa protection et sa restauration (tels que la compensation obligatoire des impacts négatifs ou le principe de solidarité écologique entre les territoires);
le titre II promeut une meilleure gouvernance de la biodiversité, au niveau national et régional ;
le titre III prévoit la création de la mesure phare du projet de loi : l’Agence française de la biodiversité (qui devrait voir le jour dès 2015). Cette agence deviendra l’unique interlocuteur des différents acteurs de la biodiversité : associations, entreprises ou collectivités locales. D’une dotation de 226 millions d’euros et composée de 1 200 agents, elle regroupera :
l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema),
l’Établissement public des parcs nationaux,
l’Agence des aires marines protégées,
le groupement d’intérêt public “Atelier technique des espaces naturels” ;
le titre IV garantit un cadre juridique clair à la recherche et développement sur le territoire français, notamment sur les ressources génétiques et les connaissances traditionnelles associées ;
le titre V renforce l’action en faveur de la préservation et de la reconquête de la biodiversité des acteurs publics (État ou collectivités) et privés via des dispositions de simplification et de modification de procédures ou de schémas ;
Enfin, le titre VI insiste sur la logique de protection des paysages remarquables vers une logique de protection de tous les paysages (initiée par la loi paysages de 1993).

Texte de la commission, n° 608, 2014-2015

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Projet de loi NOTRe : un compromis, des avancées mais la vigilance demeure totale pour l’AMF

2017-02-05T18:54:15+01:00juillet 12th, 2015|Politique|

La commission mixte paritaire est parvenue à un accord sur le projet de loi portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République, hier. L’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité prend acte du travail des sénateurs et députés pour obtenir un compromis sur un projet de loi qui méconnaissait les réalités locales et comportait des dispositions contraires aux intérêts des territoires, voire provocatrices.
L’AMF estime que des avancées ont été obtenues grâce au combat clairvoyant qu’elle a mené avec détermination depuis la présentation du projet de loi par le gouvernement.
L’AMF se félicite qu’une disposition rédhibitoire ait été levée avec le retrait de l’élection au suffrage universel direct des conseillers communautaires, en dehors du périmètre communal. En créant une nouvelle collectivité de plein exercice, c’est la disparition des communes, auxquelles les Français sont pourtant très attachés, qui était clairement engagée.
De même, l’AMF salue le maintien des règles votées l’année dernière sur le transfert du PLU aux intercommunalités. Elle s’est battue sans relâche pour éviter les changements permanents de la réglementation qui mettent à mal la parole de l’Etat et insécurise l’action publique.
Néanmoins, le texte reste insatisfaisant en raison de sa philosophie qui tourne systématiquement le dos à la démocratie de proximité et sa complexité. Par exemple, la commission a relevé le seuil obligatoire des intercommunalités à 15 000 habitants tout en l’assortissant d’une multitude d’adaptations qui prouvent le caractère artificiel et inadapté d’un tel seuil.
L’AMF n’a cessé de répéter qu’il fallait laisser aux élus, dans le cadre des commissions départementales de coopération intercommunale, le libre choix des périmètres pour tenir compte des réalités géographiques et démographiques locales. Elle a alerté également sur la nécessité de desserrer le calendrier, les délais retenus étant irréalistes pour préparer et anticiper l’évolution des intercommunalités. Ces contraintes et modifications successives suscitent une forte exaspération des élus et risquent aussi d’entrainer la paralysie des actions locales. C’est pourquoi l’AMF, qui reste vigilante, appelle d’ores et déjà à une application souple, pragmatique et consensuelle de ces dispositions par les préfets.
L’AMF regrette également que le texte de compromis confirme aussi le transfert obligatoire des compétences « tourisme », « assainissement » en 2018 et « eau » en 2020 aux intercommunalités, alors qu’aucune étude d’impact n’en évalue préalablement l’efficience et le coût.
L’AMF a alerté officiellement et à plusieurs reprises le Premier ministre et le gouvernement sur la philosophie technocratique de ce texte ainsi que sur la baisse brutale et inéquitable des dotations. C’est pourquoi, elle appelle à une forte mobilisation lors de la journée nationale d’action du 19 septembre prochain pour défendre les communes qui, avec les intercommunalités, assurent les services publics essentiels pour tous nos concitoyens et contribuent au développement local, à la cohésion sociale et au bien-vivre ensemble.

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Avis défavorable du commissaire enquêteur sur le projet éolien de Nouan-les-Fontaines

2017-02-05T18:54:15+01:00juillet 2nd, 2015|Eolien, Non classé|

Suite à l’enquête publique du 20 avril au 22 mai concernant l’installation de 6 éoliennes sur la commune de Nouan-les-Fontaines, le commissaire enquêteur a émis un avis défavorable.
L’enquête publique a fait l’objet de 1.356 observations dont 1310 identiques déposées par les associations Vivre en Boischaut Nord, L’R2Rien, et Baudres préservé. Les maires et les conseillers municipaux des 13 communes de l’Indre et de l’Indre et Loire concernées par ce projet ont à une large majorité votées contre. Malgré tout, la décision finale reste entre les mains du préfet de région.

Rapport et conclusions motivées du commissaire enquêteur en charge de l’enquête publique :

– Nouans-les-Fontaines-eole-res-rapport CE – format : PDF sauvegarder le fichiersauvegarder le fichier – 0,58 Mb

– Nouans-les-Fontaines-eole-res-avis-commissaire-enqueteur – format : PDF sauvegarder le fichiersauvegarder le fichier – 0,26 Mb

Extraits des conclusions :
L’avis du commissaire enquêteur est déterminé en évaluant les avantages et les inconvénients de l’implantation de la centrale éolienne dur la commune de
Nouans-les-fontaines.

Avantages :
les retombées financières pour les collectivitées et les propriétaires fonciers concernés par l’installation des éoliennes.

lnconvénients :
Rejet massif de la populationl
Nuisances Iiées à la covisibilité
Inquiétudes pour la santé
Répercussions négatives sur la faunc et l’avifaune
Détérioration du paysage
Dépréciation foncière

Compte tenu des élémcnts d’appréciations ci-dessus et de mes réflexions personnelles, j ‘émets un avis défavorable, à la demande présentée par la société EOLE RES en vue d’obtenir l’autorisation d’exploiter une centrale de 6 éoliennes sur le territoire de la commune de Nouans-les-Fontaines

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Journée nature à Luçay-le-Mâle, le samedi 27 juin

2017-02-05T18:54:15+01:00juin 18th, 2015|Actualités, Biodiversité, Non classé|

Rendez-vous pour une journée d’animations, de sorties et d’ateliers nature à Luçay-le-Mâle le Samedi 27 juin.

Gratuit, sans réservation, venez vous baladez et découvrir le Boischaut nord tout au long de cette Journée Nature.

Toute la journée, 10h à 18h,retrouvez nous, le stand, point de rendez-vous et exposition à la maison des associations

  • 10h à 12h, sortie «Nature en ville», découvrez la biodiversité au pas de votre porte !
  • 10h à 12h, balade naturaliste et initiation à la photo nature «Au pied des remparts». Débutants, confirmés ou juste curieux, venez vous baladez avec votre appareil photo

A partir de 12h, pique-nique participatif. Apportez et partager vos spécialités solides et liquides

  • 14h à 16h, «Exploration nature». Sortie de 3km de découvertes des richesses de la prairie, de la forêt et des mares. RDV parking de la Foulquetière
  • 14h à 16h, balade et initiation à la photo nature «Coteaux, rivières et ruissaux». Débutants, confirmés ou juste curieux, venez vous baladez avec votre appareil photo
  • 16h à 18h, «Initiation à la botanique». Découvrez les plantes sauvages
  • 16h à 18h, «Le monde des invertébrés». Glissez vous dans l’intimité du monde des insectes et autres petites bêtes.

19h, Verre de l’amitié pour les courageux participants de la journée

  • 21h30 «Soirée papillons de nuit». Grace à une lampe spéciale venez admirer les mystères que recèle la nuit. RDV parking de la Foulquetière.

Renseignements : 02 54 22 60 20 (après-midi)

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Le Train Touristique du Bas Berry en gare de Luçay-le-Mâle

2015-06-19T12:55:37+01:00juin 16th, 2015|Actualités|

L’information la plus marquante devrait être l’arrivée, attendue depuis longtemps, du Train du Bas Berry en gare de Luçay-le-Mâle ; en effet la convention de mise à disposition des installations SNCF Réseau (anciennement RFF) est en voie de signature avec le Syndicat Mixte et la SABA. C’est l’occasion de souligner le travail efficace et la détermination montrés par le Syndicat, et sa présidente en particulier, pour enfin permettre de voir aboutir cette volonté de la SABA de réactiver cette gare.
– Dans la continuité, la sauvegarde de la section aujourd’hui fermée au trafic de Luçay-le-Mâle à Valençay devrait aussi trouver une issue favorable également au travers d’une mise à disposition du Syndicat et de la SABA par SNCF Réseau ; il faudra cependant patienter avant de pouvoir y circuler de nouveau avec des voyageurs, des travaux de remise à niveau de la voie devront au préalable y être réalisés.

Pour la première fois le Train Touristique du Bas Berry entre en gare de LUCAY-LE-MALE le dimanche 21 juin 2015 à 14h15.
Animation musicale et dégustation de produits régionaux, avec la participation de l’Association vins et fromages d’appellation valençay.
Circulations gratuites jusqu’à ECUEILLE (arrêt sur le site de La Foulquetière) – départ d’ECUEILLE à 13h45 – départs de LUCAY-LE-MALE à 15h15 et 15h45 – départ d’ECUEILLE à 16h55 – arrivée à LUCAY-LE-MALE à 17h25 – retour à ECUEILLE à 18h55.
Attention : Le départ du train à vapeur d’ECUEILLE pour HEUGNES aura lieu exceptionnellement à 16h00 (au lieu de 15h00) – retour à ECUEILLE à 17h30. Tarif habituel à consulter sur le site de la SABA

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Faut-il supprimer les communes ?

2017-02-05T18:54:15+01:00juin 5th, 2015|Politique|

La simplification du millefeuille territorial est de ces réformes dont tous les observateurs reconnaissent la nécessité, mais dont aucun ne s’accorde sur la méthode à employer pour les mettre en œuvre.

D’ailleurs, il semble que toutes les tentatives pour progressivement supprimer des strates ont été détournées de leur objectif et ont finalement contribué à complexifier l’enchevêtrement des échelons administratifs et de leurs compétences. Citons les exemples de la création des communautés de communes, créées par la loi Pasqua de février 1992 ou des communautés d’agglomération advenues par la loi Chevènement de juillet 1999. Ce type de mesures sous-entend généralement un objectif de long terme de diminuer le nombre de communes par leur agrégation progressive en structure plus importante.

Cette idée de l’intercommunalité repose sur l’interdépendance objective des villes dans bien des domaines comme l’organisation des transports, l’aménagement du territoire ou encore la dynamisation des économies locales. D’un point de vue purement économique, l’objectif est louable, car il permet de gagner en efficacité et de faire des économies d’échelle. Mais dans ce cas précis, au lieu de supprimer une strate, de clarifier les partages de compétences et de réduire ce fameux millefeuille, nous avons fait exactement l’inverse.

Et les fonctionnaires se sont multipliés dans les bureaux des administrations locales pour inlassablement faire et refaire le travail déjà fait par l’administration voisine qui lui dispute la même compétence. Cette méthode kafkaïenne d’organisation des administrations locales pourrait faire sourire si elle ne conduisait pas à l’explosion des prélèvements sur les Français qui paient toujours plus pour un système qui emploie aujourd’hui plus de 5,5 millions de fonctionnaires territoriaux. De quoi donner le tournis à un Allemand qui constaterait que si dans son pays, 50 fonctionnaires territoriaux suffisent pour 1 000 habitants, il est nécessaire en France d’en avoir près du double, 90, pour un résultat plus confus.

Mais il en est de même à propos du nombre de nos élus. L’iFRAP fait remarquer que la France compte 618 384 élus contre 24 202 au Royaume-Uni, c’est-à-dire un élu pour 104 Français contre un élu pour 2 603 britanniques. La plupart de ces élus français sont conseillers municipaux, ou du moins élus locaux. D’ailleurs, la plupart de ces élus locaux sont d’un grand dévouement et d’une grande compétence et malgré cela, ils sont faiblement indemnisés pour leur action en faveur de la collectivité.

Au-delà de la charge financière qu’ils représentent malgré tout, un problème démocratique se pose. En effet, face à une telle cohorte d’élus, on peut s’interroger sur le fait de savoir si l’électeur a les moyens effectifs de suivre et juger l’action des personnages qu’il a élus aux conseils municipaux, communautaires, généraux et régionaux en plus des parlementaires et évidemment du Président de la République. D’ailleurs, les compétences respectives de ces différents acteurs locaux se chevauchent parfois, ce qui rend d’autant plus difficile l’évaluation objective de leur action.

Cela signifie-t-il pour autant qu’il faille supprimer les départements comme les commentateurs le répètent souvent, ou les communes, comme ils le proposent parfois, ou encore qu’il faille diviser le nombre de régions par deux comme le propose Manuel Valls ?

Rien n’est moins sûr. Certes, les économies en frais de fonctionnement seraient importantes, bien sûr le contrôle des citoyens sur les élus restants serait plus efficace. Mais il est étonnant que les orientations actuellement préconisées plaident pour la suppression des échelons les plus historiquement ancrés ; les communes et les départements, et le maintien des nouveaux venus ; les communautés de communes et les régions.

Pourtant les communes et les départements sont des héritages de la Révolution française. Le décret du 11 novembre 1789 a en effet rationalisé les structures administratives françaises en définissant une forme aboutie, notamment, des communes et des départements. Chacune des deux structures suscitera l’adhésion progressive des Français.

Les premières correspondent plus ou moins aux paroisses religieuses de l’Ancien Régime, auxquelles les habitants s’identifiaient déjà fortement, tandis que les seconds sont identifiés et nommés selon des critères purement géographiques afin d’en finir avec les provinces d’Ancien Régime, correspondant davantage à des régions culturelles. La pensée jacobine compte ainsi faire émerger une Nation de cet “agrégat inconstitué de peuples désunis” selon la formule de Mirabeau. Les jacobins remportèrent ce pari fou et aujourd’hui, la grande majorité des Français reste attachée à son département.

Ne serait-ce pas hasardeux de brusquer les Français, historiquement attachés au clocher de leur commune, en s’attaquant à ces échelons particuliers, objectivement constitutifs de l’enracinement personnel et familial de chacun ? Alors que dans le même temps, bien rares seront les français se réclamant du Centre ou des Pays de la Loire. Ces régions sont nées seulement en 1955, et il est difficile d’affirmer qu’elles se sont ancrées dans l’imaginaire collectif de leurs administrés.

Il serait hasardeux également de redécouper les régions en fonction de critères culturels. Le spectre du régionalisme et de l’indépendantisme régional n’en demanderait pas plus pour reprendre de la vigueur. Or, ce danger n’est pas à prendre à la légère dans une Europe en phase de potentiel morcellement du fait des volontés d’indépendance catalane en Espagne, Vénitienne en Italie, Flamande en Belgique et Écossaise au Royaume-Uni. Le département, du fait de son inspiration jacobine, a le mérite d’avoir été efficacement conçu pour ne pas créer une identité locale qui serait en confrontation avec l’identité nationale.

Ce n’est malheureusement pas le cas de la région. Si la réduction du nombre de régions peut être considérée comme une bonne décision de la part du gouvernement, elle devra se faire sur des critères de cohérence économique et géographique afin qu’elle ne constitue pas une menace pour le caractère un et indivisible de la France.

Par exemple, plutôt que de réunifier la Normandie et d’intégrer la Loire Atlantique à la région Bretagne, pourquoi ne pas créer un grand espace nord-ouest regroupant l’actuelle Bretagne et la Basse-Normandie, tandis que la Haute-Normandie rejoindrait un espace Nord et les Pays de la Loire, un espace Ouest ?

Se posera alors le problème de la distance entre l’élu et le terrain. Supprimer la commune ou le département au profit de la communauté de commune et de la région, ce serait perdre en proximité et ce serait malheureux étant donné que le maire reste l’élu le plus apprécié et estimé par les Français, notamment parce qu’ils le sentent proche d’eux.

La solution serait peut-être de se borner à réorganiser les services administratifs de ces strates, à clairement redéfinir et judicieusement répartir leurs différentes compétences, remettre à plat les affectations des fonctionnaires territoriaux pour plus d’efficacité et enfin réduire le nombre de régions certes, mais en se gardant bien de réveiller les régionalismes. En somme, sur ce dossier pourquoi ne troquerions-nous pas les spectaculaires, mais dangereuses révolutions territoriales annoncées de plus discrètes, mais aussi plus sages et peut-être plus efficaces réformes de notre mille-feuille ?

Les échos

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Un rapport préconise la suppression des 36.000 communes françaises

2015-07-24T00:54:06+01:00juin 4th, 2015|Politique|

Le commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), dans un rapport publié le 21 janvier dernier, a jeté un pavé dans la mare : il ne préconise pas moins, entre les lignes, que la dissolution à terme des 36 000 communes de France dans près d’un millier d’ ‘intercos’, qui seraient élus au suffrage universel.

Tout juste en place depuis fin mars 2014, et placé sous la tutelle du premier ministre, le CGET a été sollicité par le gouvernement en juin dernier, pour apporter son expertise sur les pistes de « rationalisation des intercommunalités », l’un des objectif du projet de loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe). Dans ce texte, le gouvernement n’a eu de cesse de défendre l’élévation de 5 000 à 20 000 habitants le seuil pour les intercommunalités. Une disposition que les sénateurs ont d’ores et déjà rejetée, à une large majorité, lors de l’examen du projet de loi adopté le 27 janvier dernier.

Or, ce rapport du CGET conforte avec force la position du gouvernement puisqu’il préconise également que ce seuil de 20 000 habitants soit « considéré comme un plancher ». Derrière cette mesure, un objectif : la « mutualisation des moyens ». Cela pourrait concerner près de 14 millions d’habitants qui vivent actuellement dans des intercommunalités de moins de 20 000 habitants.

Mais le rapport va plus loin. Il suggère que le nombre total d’intercommunalité ne devrait pas être supérieur à 1000 (2108 actuellement) et encourage, par conséquent « la fusion de communes », « et surtout les créations de communes nouvelles ».

La réaction des associations d’élus locaux ne s’est pas fait attendre. Surtout qu’à terme, le rapport suggère que la clause de compétence générale des communes soit transférée aux intercommunalités, qui seraient élues au suffrage universel. Derrière « le renforcement de l’échelon intercommunal » préconisé par le rapport, les élus locaux voient le risque de la « désintégration des communes membres ».

L’Association des Maires de France (AMF) et l’Associations des Maires Ruraux de France sont montées au créneau. La première dénonce la « vision dogmatique » de « cénacles parisiens », la seconde condamne « des évolutions hors sols » qui n’obéissent qu’à un principe – « hors concentration urbaine, point de salut ».

« Aucune écoute n’a pas été portée aux associations d’élus » ni aux « maires », précise Vanik Berberian, président de l’AMRF. Ce dernier ironise sur le vocable du rapport qui privilégie la notion de « territoire vécu » à celle, apposée dans le projet de loi de « bassin de vie » pour délimiter les nouvelles intercos. L’AMF craint qu’à terme, la suppression de « la collectivité préférée des Français » ne conduise « à l’impuissance publique, lit de toutes les démagogies ».

Lien sur public Sénat

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Journée du patrimoine le 6 et 7 juin 2015

2017-02-05T18:54:15+01:00juin 1st, 2015|Histoire|

Comme chaque année, le Conseil Général organise la 14 ème édition des journées du patrimoine, le samedi 6 et dimanche 7 juin, pour une découverte du patrimoine de l’Indre. Une sélection de sites sur le Boischaut nord et la Brenne.

Argy : Château – tel : 02 54 84 21 55
Le château d’Argy semble s’être échappé du Val de Loire ! Il est tout en contrastes, comme un témoin du temps qui passe. Le château Renaissance et l’imposant donjon du XVe-VIe siècle mène à une galerie Renaissance toute en finesse et en légèreté avec étage richement décoré. Le corps du logis qui s’étend à l’est entre deux tours rondes plus petites ne date que du XIXe siècle. Les communs datant du XVIIe siècle, l’ancienne grange à porteau abrite le Columbarium des Archives Nationales. Parc de 36 ha.
Visite guidée et commentée
Samedi-dimanche : 10h-12h et 14h-18h.

Châtillon : Centre François-Garnier – 10 Place du Marché – 02 54 38 74 57 – contact@rencontre-patrimoine-religieux.com
Ensemble castral – Place du Vieux Château – 02 54 38 74 19
Bâtiment dit des prisons, centre François-Garnier, château et donjon, collégiale Saint-Outrille.
Ensemble castral comprenant donjon et courtines du XIIe siècle, logis seigneurial, chapelle et communs du XIIIe siècle.Collégiale romane du XIIe siècle. Visite libre samedi-dimanche : 10h-12h et 14h-18h.

Bouges le château – visite rez-de-chaussée, parc et jardin, S/D : 10h à 12h et 14h à 18h. Nocturne S : 21h à 23h

Levroux – Musée du cuir et du parchemin. S : 14h30 à 18h. D : 10h à 12h et 14h30 à 18h

Lureuil – Colombier et fontaines de l’ancienne Commanderie. S/D : 14h à 18h

Luçay-le-Mâle – Musée de la Pierre à fusil. S/D : 14h30 à 18h

Martizay – S/D : 10h à 12h et 14h30 à 17h30. Exposition : Objets inédits

Méobecq – Eglise abbatiale Saint-Pierre : S/D : 10h à 12h et 15h à 19h (visite libre), nocturne S : 20h30 à 22h

Mézière-en-Brenne – Maison de la Pisciculture et Musée d’Histoire Locale : S/D : 15h à 18h.

Base de loisirs de Bellebouche : S/D : 10h à 16h

DSC1968-copie-1Palluau – Château de Frontenac. S/D : 14h à 17h

Prieuré Saint-Laurent. S/D : 10h à 12h et 14h à 18h (visite libre)

Ancienne église St-Laurent. Eglise romane du XIIe siècle en partie transformée en habitations. Remarquable fresques romanes, notamment la Vierge et l’Enfant. Martyre de St-Laurent sur le gril, datant du XVe siècle.

Rosnay – Château du Bouchet. S/D : 10h30 à 12h et 14h à 19h, dernière visite à 18h15

Maison du parc Naturel de la Brenne : S/D : 9h30 à 18h30

Saint-Genou – Musée de la porcelaine : D : 14h30 à 18h30

Valençay – Parc et Château. S : 9h30 à 23h, D : 9h30 à 18h30

Château Renaissance avec un magnifique donjon. Imposante aile ouest de style classique. Pièces meublées, jardins à la Française et parc à l’Anglaise. Ancienne demeure du Prince de Talleyrand, ministre des Affaires Étrangères de Napoléon.

Rendez-vous de chasse de La Garenne : S/D : 10h à 12h et 14h à 18h. Nocturne S : 20h à 22h

Musée de l’automobile. S/D : 10h30 à 12h30 et 14h à 18h. Nocturne S : 21h à minuit

Le Musée de l’Automobile de Valencay présente une soixantaine de véhicules, de 1898 à 1971, en état de fonctionnement, ainsi qu’une importante collection d’enseignes de garage, de pièces détachées et d’affiches d’époque.

Musée du sucre. S : 10h à 23h – D : 14h à 18h
S : à partir de 18h : démonstration de sucre soufflé

Vicq-sur-Nahon – Château de la Moustière

D : 14h à 18h Visite libre des extérieurs, glacière, pigeonnier

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les artistes dans la rue, les 23 et 24 mai dans le bourg de Préaux

2015-05-21T09:44:38+01:00mai 18th, 2015|Actualités|

L’association “arts et savoir-faire” organise à Préaux les 23 et 24 Mai une manifestation intitulée “les artistes dans la rue”.
Pendant 2 jours, des peintres et des sculpteurs professionnels et amateurs viendront accompagner nos artistes locaux, Nathalie Héraud et José Colombé pour exposer et s’installer pour peindre dans les rues du village.
Un concours de peinture, préparé en collaboration avec des professeurs d’arts plastiques aura lieu entre collégiens de la région. Le jury sera constitué des artistes présents. Le résultat sera proclamé le dimanche 24 après midi. Les prix attribués seront offerts par Cultura .
Deux animatrices de Cultura St Maur viendront exposer et accueillir les enfants dans des ateliers de “plastique dingue”.
Le photographe Anthony Tixier, présentera ses derniers ouvrages et exposera ses photos de la Brenne.
Accueil du public samedi 23 de 10h à 18H30 , dimanche 24 de 10H à 18H
L’inauguration aura lieu le samedi 23 à 11h30 dans la cour de l’école.
Possibilité de restauration sur place .
Contact : 06 16 08 87 60

Article de la NR

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Enquête publique sur le projet éolien de Nouan-les-Fontaines

2017-02-05T18:54:15+01:00avril 25th, 2015|Eolien, Non classé|

Ouverture de l’enquête publique du lundi 20 avril 2015 à 9h00 au vendredi 22 mai 2015 à 17h00.

Dossier de l’enquête publique pour le projet de la société EOLE RES en vue de l’exploitation d’une centrale de six éoliennes aux lieux-dits «Marchais de Lèches», «Les Hauts de la Pauvardière», «Le Parc de Villeloin», «Le Champ Bleu» et «La Fontaine Blanche» à Nouans-les-Fontaines.

Liens avec le dossier d’enquête :

– Projet-eolien-Nouans-les-Fontaines-arrete-ouverture-enquete – format : PDF sauvegarder le fichier – 0,22 Mb

– Projet-eolien-Nouans-les-Fontaines-avis-enquete – format : PDF sauvegarder le fichier – 0,07 Mb

– Nouans-les-Fontaines-projet-parc-eoliens – format : PDF sauvegarder le fichier – 0,63 Mb

– Projet-eolien-Nouans-les-Fontaines-demande – format : PDF sauvegarder le fichier – 12,78 Mb

– Projet-eolien-Nouans-les-Fontaines-etude-impact-et-de-dangers – format : PDF sauvegarder le fichier – 29,46 Mb

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