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Publication des bénéficiaires d’aides PAC

Champs Colza

À partir du lien, vous pouvez accéder à la liste de l’ensemble des bénéficiaires français, autres que personnes physiques, des Fonds agricoles européens. Ce service a pour unique finalité l’information du public conformément à la réglementation en vigueur.

En application du règlement européen (CE) n° 259/2008 de la Commission du 18 mars 2008, modifié par le règlement d’exécution (UE) n° 410/2011 de la Commission (daté du 27 avril 2011), chaque État Membre est tenu de publier un certain nombre d’informations relatives aux bénéficiaires des aides de la Politique agricole commune (PAC), qu’elles relèvent du Fonds Européen Agricole de Garantie (FEAGA) ou du Fonds Européen Agricole pour le DEveloppement Rural (FEADER).

Cette publication exclut les personnes physiques, c’est à dire pour l’essentiel les exploitants agricoles à titre individuel.

Les données publiées ne concernent que les structures sociétaires agricoles (GAEC, SCEA, EARL, organisations de producteurs…), les entreprises agroalimentaires, les interprofessions, les établissements publics et les collectivités, ainsi que les organisations caritatives et les associations.

Lien avec le Ministère de l’Agriculture

  Accès aux listes des bénéficiaires des aides PAC

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 30th, 2013|Agriculture|Commentaires fermés sur Publication des bénéficiaires d’aides PAC

Le centre d’enfouissement Gournay III bientôt autorisé

Colère des écologistes, plaintes des riverains, réticence des élus. La préfecture s’apprête à autoriser l’extension du centre d’enfouissement des déchets de Gournay, en Boischaut-Sud.

C’est un lieu désert et isolé, caché au sommet d’une colline du Boischaut-Sud, à l’écart de la commune de Gournay. L’installation, discrète, n’est trahie que par une odeur forte et la présence de sacs plastiques, que le vent projette contre les haies et clôtures de protection posées à cet effet. La Société d’exploitation de Gournay (SEG) (1), filiale du groupe Imerys, y détient le plus important centre d’enfouissement du département, habilité par l’État à recevoir 70.000 tonnes de déchets par an.

Le centre compte actuellement deux parties : Gournay I, en phase de post-exploitation ; Gournay II, en exploitation, qui arrive à saturation. La SEG a donc prévu Gournay III, une extension de quelque 14 ha de stockage supplémentaires, afin de pouvoir enfouir 85.000 t par an pendant vingt ans, en moyenne, le maximum annuel pouvant atteindre les 100.000 t.
La préfecture, sauf surprise, devrait autoriser cette extension. Pour preuve, le projet de décret a reçu un avis favorable, le 8 avril, du Conseil de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst), composé de techniciens de l’État et de représentant de la société civile.

La poubelle de la Creuse ?

Dominique Viard, porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts y siégeait, en tant que représentant d’Indre Nature : « C’était ma première séance, je me suis abstenu. La politique de gestion des déchets dans l’Indre est basée sur des solutions passéistes,s’insurge l’écologiste. Au moment où l’on veut réduire les déchets à la source, on augmente les capacités d’accueil de ces mêmes déchets. C’est incohérent. »
Le plan départemental d’élimination de ces déchets a souhaité disposer de réserves d’enfouissement. De fait, grâce à l’extension de Gournay et celle du centre de la Coved, à Châtillon-sur-Indre (2), validée fin 2011, les capacités d’enfouissement indriennes s’élèveraient à 170.000 t. Problème, le conseil général prévoit que les déchets à enfouir n’atteindront que 106.000 t en 2015. Pour les écologistes, deux explications : soit les objectifs fixés ne seront pas tenus, soit les importations de déchets nécessitent ces surcapacités. En cinq ans effectivement, la Creuse voisine a fermé deux de ses trois sites d’enfouissement. 38.500 t de déchets par an seraient donc réorientées vers Gournay, pour un département qui en produit 55.000 t par an.
Des projets devraient résoudre le problème, comme une usine de méthanisation, à Guéret. Pour les matières sèches, Didier Bardet, conseiller général et président d’établissement public en charge du traitement des déchets de la Creuse, rapporte qu’un projet existe également avec une technique de dépolymérisation développée par la société Rocanda, à Châteauroux. En attendant, l’Indre, avec ses trois sites d’enfouissement, accueille les déchets creusois à bras ouverts.

(1) Sollicitée, la société n’a pas répondu à nos demandes d’informations. (2) La société Coved dispose également de 25.000 t de réserve à Vicq-sur-Nahon.

réactions

Roger Aufrère, maire de Gournay. « Le consentement de certains élus du conseil municipal a été compliqué à obtenir. Pour nous, c’était l’assurance de sauvegarder cinq emplois dans la commune. Mais je comprends les plaintes des riverains, qui se sont exprimés lors de l’enquête publique. »
Pierre Berthoumieux, adjoint au maire de Châtillon. « Lors de l’extension du site de la Coved, vers la commune du Tranger, les plaintes des riverains étaient nombreuses aussi. Mais la société travaille ici depuis plus de vingt ans, sans pollution avérée. »

NR du 19/04/2013

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 19th, 2013|Environnement|Commentaires fermés sur Le centre d’enfouissement Gournay III bientôt autorisé

De ferme en ferme le 27 et 28 avril 2013

La 14 ème édition de l’opération « la France de Ferme en Ferme » aura lieu le 27 et 28 avril 2013. C’est une opération de promotion des agriculteurs et de leurs savoir-faire, organisé par les Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (Civam). Elle se déroule sous forme de portes ouvertes dans les fermes durant le dernier week-end d’avril.

Des paysans engagés dans une démarche d’agriculture durable :

– Les agriculteurs s’engagent dans des pratiques respectueuses de l’environnement,
– Les visiteurs sont sensibilisés au respect de l’environnement,
– Agriculteurs et visiteurs échangent leurs points de vue sur l’intérêt de la biodiversité,
– Développement d’un approvisionnement en circuit court et d’une alimentation de qualité

– Développement des circuits courts qui laissent une meilleure rémunéra-tion aux agriculteurs,
– Maintien des petites structures agricoles et installation des jeunes,
– Stimulation de l’activité économique locale et rurale le temps du week-end mais aussi à long terme.

– Maintien et création d’emploi en agriculture et dans les services ruraux associés,
– Les citadins retrouvent leurs racines, sources d’équilibre,
– Les agriculteurs sortent de leur isolement et peuvent communiquer sur leur métier,
– Agriculteurs et consommateurs peuvent imaginer des projets communs.

Boischaut-Nord :
– Clion-sur-Indre, Le petit Mée, Éliane et Alain Quaak, 02.54.38.64.74, visite de la safranière et dégustation de produits.
– Clion-sur-Indre, EARL de Tesson – Jean-Marie et Isabelle Verhelst, 1 Tesson, 02 54 38 62 10, Partez à la découverte de notre ferme, c’est l’occasion de passer un moment agréable en notre compagnie, de profiter de nos animaux et de découvrir nos fromages de chèvre .
– Poulaines, Le Plessis, Marie-Thérèse Jambutet et Didier Auger, 09.77.69.10.47, élevage de cabris et alimentation des chèvres.
– Sembleçay, Les Billons, Famille Barat-Bretin, 02.54.40.64.05, fabrication traditionnelle de fromage de chèvre.
– Veuil, Les Vaudettes, Chantal et Alain Chichery, 02.54.40.36.44, élevage de chèvres et chevreaux, fabrication de fromages AOP.

Brenne :

Fontgombault : Ferme des Cabrioles – Séverine et Thierry Reulier, Laurent Moreau – Les Auzannes – 36220 FONTGOMBAULT, (rte D3) 46.6613/0.9576. tel 02 54 28 09 61. Venez découvrir nos chèvres au pâturage et déguster nos fromages (Pouligny StPierre, tomme, yaourt de chèvre…)

Martizay : Les Ruchers de la Brenne – Didier Toulant – 5, Les Hautes Cornillères – 36220 MARTIZAY, (rte D106) 46.7997/0.9906. tel : 02 54 28 77 54. Venez découvrir la miellerie et sa production  » Miel de Brenne « .

Merigny : Le Bois d’Haut – Maryse Dupont Guza – 7, Le Bois d’Haut – 36220 MERIGNY. (rte D43) 46.6392/0.9383.Tel : 02 54 37 36 52. Un élevage de lapins en agriculture biologique, vous connaissez ? Alors, venez découvrir.

Mézières : Plume Cane – Jeannine et Boris Chesseron – Plume Cane – 36290 MEZIERES, (rte D15) 46.8125/1.2094. Tel 02 54 38 03 04. Venez découvrir nos volailles et nos canards gras élevés en plein air et aux céréales, ainsi que nos poulets Noirs du Berry.

Neuillay-les-Bois : Herba Humana – Philippe Lelan – Les Fenets, Route de Nuret, 36500 NEUILLAY-LES-BOIS, (rte D47) 46.7202/1.4623. Tel 02 54 38 34 41. www.herba-humana.fr.  Biodiversité, auxiliaires, OGM, hybrides, éco-construction sont autant de thèmes évoqués au cours de la visite des serres de production des plantes aromatiques,
médicinales, plants maraîchers et des cultures légumières en AB. Visite du site en calèche.

Paulnay : Ferme de la Caillonnière – Anneke Baas et Frans Haalebos – La Caillonnière – 36290 PAULNAY, (rte D43), 46.8623/1.1519. Tel 02 54 38 07 96.Les chèvres vous attendent cordialement pour vous montrer leur vie quotidienne. Elles sont à l’origine de nos fromages. Notre ferme est en conversion AB.

Rivarennes : Domaine de Villeneuve – Jean-Jacques Gallienne – Villeneuve – 36800 RIVARENNES, (rte D46) 46.6117/1.3556. Tel 06 76 99 42 02
En 2006, nous avons remis en place des cultures et un élevage de limousines, activités complétées depuis par une pension de chevaux. Nos objectifs : autonomie alimentaire et un engagement dans une production plus respectueuse de l’environnement (participation au concours « prairies fleuries »). Des attelages vous attendent pour faire le tourdu propriétaire.

Rosnay : EARL La Carrière – Sébastien Heslouis – La Carrière – 36300 ROSNAY, (rte D44) 46.7491/1.1897. Tel 02 54 39 47 28.  Pour votre table, le meilleur du boeuf Salers en directe de la ferme. Dégustation de viande Salers sur place.

Rosnay : Ecurie et élevage de Bois Retrait – Alexandra Audoin – Bois Retrait – 36300 ROSNAY, (rte D44) 46.7281/1.2139. Tel 06 13 83 43 18.  Venez découvrir notre élevage de poneys Connemara ainsi que les tentes « inuit » des Relais Indriens pour des étapes de randonnée. Location d’hébergements atypiques sur place permettant de dormir à proximité des chevaux, en pleine nature.

Velles : Solidarité Accueil – Les Potagers de Velles – Le Grand Champ – 36330 VELLES, (rte D115) 46.7375/1.6277. Te l02 54 36 21 72. Venez partager notre goût de produire des légumes bons et bio à la ferme de Grand Champ.

Plus d’info :

– lien avec le CIVAM

– lien avec  » de ferme en ferme »

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 14th, 2013|Agriculture|Commentaires fermés sur De ferme en ferme le 27 et 28 avril 2013

Autorisation de l’extension de l’ISDN de Gournay

Gournay décharge

Centre d’enfouissement des déchets de Gournay : Le Préfet et le Président du Conseil Général autorisent de fait l’importation de 60 000 tonnes par an de déchets à enfouir

Le site de Gournay qui devait, selon le dossier remis par l’exploitant (la SEG), être plein en juin 2012 continue à accueillir des déchets 9 mois après. Mais cela ne doit poser aucun problème au représentant de l’état qui ne semble pas s’être offusqué de cette fausse déclaration contenue dans le dossier d’enquête publique.

Le plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) se fixe pour objectif pour 2015 une réduction des déchets ultimes avec un maximum annuel de 100 600 tonnes de déchets à enfouir. Qu’à cela ne tienne, abondance de biens ne nuit pas, avec cette autorisation préfectorale nous aurons la capacité d’enfouir 170 000 tonnes par an.

Que ce plan (le PDEDMA) suppute dans une phrase de 40 mots sur un total de 150 pages qu’il pourrait arriver que les objectifs de valorisation des déchets organiques ne soient pas atteints ! Alors là, pas question pour notre Préfet de se laisser déborder par les déchets. La solution n’est pas d’agir pour que ces objectifs soient atteints en mettant en place des plans d’actions avec les collectivités gestionnaires. Diable non, il faut absolument des capacités d’enfouissement supplémentaires au cas où cela surviendrait.

Nous arrivons ainsi à ce paradoxe d’un département qui se dote d’un PDEDMA ambitieux, aux dires de ses promoteurs, pour la réduction des déchets « ultimes » (selon la loi : les déchets à enfouir, dits déchets ultimes, ne peuvent être ni réutilisés, ni recyclés ni transformés ni valorisés) et qui va voir ses capacités d’enfouissement de déchets augmenter de 60 000 tonnes par an ! Alors même que l’excédent de capacité sera de 60 000 tonnes (hors importations) en 2015 selon le PDEDMA.

Mais d’où viendront ces 60 000 tonnes supplémentaires à enfouir ? Nous importons déjà des déchets de Haute Vienne et de Creuse pour un total de 15 000 tonnes annuelles. Les exploitants des centres d’enfouissement (en jargon ISDND) vont-ils démarcher d’autres collectivités hors département pour rentabiliser leur investissement sur les nouveaux sites de Châtillon sur Indre et Gournay (mise en place d’installations de biogaz post enfouissement) ? Monsieur le Préfet a-t-il la réponse ? Dans son arrêté il indique que des déchets pourront être importés sous réserve que cela soit transitoire, et aucune limite de tonnage n’est fixé, tout est donc possible.

Pour Europe Ecologie Indre :

– Il faut surseoir à la mise en exploitation du site de Châtillon en raison des graves risques de pollution des sols et repenser globalement les sites de stockage du département.
– Il y a urgence à séparer les déchets organiques des autres déchets dans tout le département afin de valoriser les matières fermentescibles.
– Il y a urgence à encourager, soutenir et fédérer les initiatives engagées par les collectivités, visant à la maîtrise et à la baisse du volume des déchets et à l’installation de recyclerie près des déchetteries.
– Il est urgent que les services de l’état s’engagent dans le sens de l’histoire et cessent de promouvoir des solutions passéistes qui ne créent pas d’emplois, qui découragent celles et ceux qui veulent aller de l’avant et qui sont un risque pour l’environnement actuel et futur.
– Il faut enfin interdire les importations supplémentaires de déchets en provenance d’autres départements.

Dominique Viard et Caroline Gauthier
Porte-paroles d’Europe Ecologie Indre

Lien avec EELV indre

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 11th, 2013|Environnement|Commentaires fermés sur Autorisation de l’extension de l’ISDN de Gournay

Bienvenue à la ferme le dimanche 21 avril dans l’Indre

Comme chaque année, organisé par la Chambre d’Agriculture, les fermes de l’Indre vous ouvrent leurs portes, le dimanche 21 avril. C’est l’occasion de soutenir une agriculture durable, soucieuse de notre environnement et les circuits courts, par la vente directe du producteur au consommateur. C’est aussi le moyen de connaître l’origine de nos aliments et la façon dont ils sont produits, de favoriser l’emploi local et de retrouver des produits plus goûteux.

Bienvenue ferme

Le dimanche 21 avril prochain, 13 fermes du réseau Bienvenue à la ferme de l’Indre vous accueillent ! Marché fermier, animations, visite des exploitations, des ateliers : animaux, serres, fromageries, chais, transformation en produits « traiteur »…, dégustations, vous seront proposés toute la journée.
Venez rencontrer les agriculteurs directement dans leurs exploitations le dimanche 21 avril et pour certains également samedi 20. Ils vous feront visiter leurs ateliers, découvrir leurs métiers et façons de travailler, déguster leurs produits fermiers de qualité…

 Buzançais : Nicolas Bezard – 2, les maisons Bodiers – Tel 06 62 46 13 67
Elevage bovin, visite de l’exploitation, promenade en quad. Repas possible sur place sur réservation, barbecue, dégustation de la viande produite sur l’exploitation.

Buxières d’Aillac : Stefan et Sandrine Kolher – La Robinerie Tel 02 54 36 90 48
Elevage porcin, transformation, charcuterie artisanale. Visite de la porcherie par groupe. Marché gastronomique à la ferme. Randonnée pédestre aux alentours. Repas choucroute possible sur place sur réservation.
Présence de Marylène et Serge Leclair producteur de vin de Valençay

Chaillac : Aurélie Lesueur – La Javelotière Tel 02 54 25 62 01
Safranière. Visite et présentation vidéo. Dégustation de produits safranés. Possibilité de restauration sur place (sur réservation)

Déols : Lucy et Yves Bodin – Beaumont – tél : 02 54 22 55 82

Elevage caprin, transformation fromagère, transformation de céréales. possibilité  de promenade sur place avec des ânes. Parcours fléchés dans les bois. Dégustation des fromages et repas sur place sur réservation.

Ecueillé : Ludovic Moreau – La Basse Roche Tel 06 82 94 12 83
Horticulture et maraîchage : visite des tunnels de production horticole et légumière, plants de fleurs, légumes et production de légumes frais. Plans de légumes de toutes sortes. (ouvert dès le samedi après-midi)

Gargilesse : Sébastien Floury – La Grand’Lande tel 02 54 47 86 65
Elevage caprin et bovin. Visite de la chévrerie et des génisses limousines. Traite des chèvres à 18h. Dégustation fromages et lait de chèvre.

Heugnes : Aurélie et Brigitte Moulin – Les jardins du –  Nahon11, Place St Martin Tel 02 54 39 01 23
Exploitation horticole. Visite des serres pour découvrir une multitude de plantes aussi bien classiques qu’originales (ouvert dès le samedi)

Heugnes : Carole Sinic – Le Gardon Frit Tel 02 54 39 02 93
Elevage caprin, visite de l’exploitation, découverte de la ferme et dégustation de fromages . Traite entre 17h30 et 19h

Lye : Bruno et Alain Malet – Hameau du Pointeau Tel 06 19 02 65 82
Exploitation viticole AOC Valençay. Visite de la vigne, du chai, découverte du nouveau millésime.

Lourdoueix-Saint-Michel : Jean Gaurin – Le Triplet – Tel 02 54 31 02 47
Visite de l’élevage de porcs bio élevés en plein air et de l’engraissement. Dégustation de produits de la ferme.

Martizay – Wilfried Falcotet et Vanessa Boisdet – Bray – Tél : 09 82 57 04 69

Elevage de chèvres, fabrication de fromages, traite des chèvres de 17h30 à 19h. Aire de pique-nique et visite de la ferme.

Saint-Gaultier : Famille Piget – Bel Air Tel 02 54 47 00 21
Exploitation Vaches laitière, visite de la ferme, dégustation des fromages, traite à partir de 18 h.

Velles : Charlotte Touchet des Places – Longueil- Lothiers Tel 06 62 60 29 91
Elevage ovin. Découverte et vente de produits «traiteur» à base d’agneau et de produits fermiers.

Plus d’information sur le site : bienvenuealaferme

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 7th, 2013|Agriculture|Commentaires fermés sur Bienvenue à la ferme le dimanche 21 avril dans l’Indre

Lancement du plan Énergie Méthanisation Autonomie Azote

Plan Methanisation

Delphine Batho et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, ont visité, le 29 mars 2013, une exploitation agricole et son unité méthanisation sur la commune de Moustoir-Remungol en Bretagne, dans le cadre du lancement du Plan Méthanisation.

La méthanisation : une technologie importante pour la transition énergétique

La méthanisation est un processus de dégradation de la matière organique, dans un milieu sans oxygène, due à l’action de multiples bactéries. Elle peut avoir lieu naturellement dans certains milieux, tels que les marais, ou peut être mise en œuvre volontairement dans des unités dédiées grâce à un équipement industriel. Cette dégradation conduit à la production d’un gaz, appelé biogaz, qui peut être transformé directement en électricité, en chaleur, en biocarburant ou alors être injecté dans le réseau de gaz naturel.

La méthanisation :

-  réduit les volumes de déchets organiques ;

-  réduit les émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, dans l’atmosphère ;

-  contribue à la production d’énergie renouvelable, sous forme de biogaz.

Cette technologie est donc à la fois une filière alternative de traitement des déchets organiques et une filière de production d’énergie renouvelable.

Le plan « énergie méthanisation autonomie azote » (EMAA)

A l’occasion de la visite de l’unité méthanisation de l’exploitation agricole en Bretagne, les ministres ont présenté le plan « énergie méthanisation autonomie azote », qui s’inscrit dans une double logique :

  • de démarche agronomique fondée sur le respect de l’équilibre de la fertilisation, la réduction globale du recours aux intrants et la substitution de l’azote minéral par l’azote issu des effluents d’élevage ;
  • de développement de la production d’énergies renouvelables dans le cadre de la transition énergétique de notre pays.

Le plan EMAA permettra une « gestion globale de l’azote » sur les territoires, en valorisant l’azote organique et en diminuant la dépendance de l’agriculture française à l’azote minéral, pour une agriculture à la fois plus compétitive et plus écologique. Cela réduira les coûts de fertilisation, limitera la pollution liée à l’azote en mettant à profit les excédents d’azote organique et réduira le recours aux engrais minéraux.

Ce plan vise également à développer un modèle français de la méthanisation agricole, privilégiant des installations collectives, des circuits d’approvisionnement courts et des technologies et savoir-faire français.

L’objectif du gouvernement est de développer en France, à l’horizon 2020, 1 000 méthaniseurs à la ferme. Cela mobilisera 2 milliards d’euros d’investissement et permettra de créer environ 2 000 emplois pérennes au plus près des territoires.

Le plan prévoit notamment :

  • le lancement, en 2013, d’un appel à projets « gestion collective et intégrée de l’azote » ;
  • l’optimisation du tarif d’achat pour l’électricité produite à partir de biogaz pour favoriser les projets de méthanisation collective à la ferme ;
  • la simplification des procédures administratives pour le développement des projets de méthanisation ;
  • un meilleur accompagnement des porteurs de projets ;
  • des efforts de structuration de la filière, dans le cadre d’un projet présenté au Programme investissement d’avenir pour créer une filière nationale dans le domaine des équipements de méthanisation et dans le domaine de la valorisation des digestats.

L’intégration de la filière méthanisation dans l’activité agricole offre d’importantes opportunités. Elle contribue à répondre aux enjeux environnementaux et énergétiques de notre pays. Elle permet d’assurer aux agriculteurs un revenu complémentaire dans le contexte actuel de fragilité des exploitations lié à la forte volatilité des coûts de production et des prix de vente, tout en participant à la dynamique de développement économique territorial.

Ce plan a été présenté dans le cadre du débat national sur la transition énergétique qui donnera lieu à une loi de programmation à l’automne.

Les objectifs de production de biogaz en France : La France s’est fixé des objectifs ambitieux qui prévoient sur une dizaine d’années la multiplication par quatre de la production d’électricité (625 MW en 2020) et de la production de chaleur (555 ktep en 2020) à partir de biogaz par rapport à 2010.
Le biogaz permettra d’alimenter l’équivalent de 800 000 foyers en électricité renouvelable (hors chauffage) et de produire l’équivalent de 555 000 tonnes de pétrole en chaleur renouvelable.

Lien avec l’article du Ministère du developpement durable

2017-02-05T18:54:21+01:00mars 30th, 2013|Méthanisation|Commentaires fermés sur Lancement du plan Énergie Méthanisation Autonomie Azote

Adoption de la loi Brottes

La proposition de loi Brottes  vient d’être définitivement adoptée par l’Assemblée nationale, le 12 mars dernier, après 6 mois de débat chaotique, d’aller-retour entre l’Assemblée nationale et le Sénat et de remaniement de texte. Ce texte définitif instaure un bonus-malus sur la facture d’énergie et des mesures d’allégements en faveur de l’éolien terrestre.
Ce texte adopté par nos députés supprime les zones de développement de l’éolien (ZDE) qui faisaient sois-disant doublon avec les schémas régionaux éoliens (SRE), annexes des schémas régionaux climat air énergie (SRCAE). L’amendement des sénateurs demandant la révision des SRCAE en cas de suppression des ZDE n’a pas été retenu par les députés et c’est dommageable, un bon nombre de projets de ZDE ont été imposées par les élus locaux sans débat public.

La règle des 5 mâts pour la construction d’un parc éolien est également supprimée et le texte permet ainsi l’implantation d’une seule éolienne.

Les problèmes des professionnels de l’éolien :
Avec le ralentissement du développement des parcs éolien, 1256 Mw en 2010, 830 en 2011 et moins de 700Mw en 2012 les développeurs de parcs éoliens ont bien d’autres problèmes :

La loi Grenelle 2 qui permet aux installations de production à partir de sources d’énergie renouvelable inscrites dans le Schéma Régional de Raccordement, une possibilité de mutualisation des coûts et une priorité pendant 10 ans sur la capacité d’accueil des réseaux électriques. Les producteurs paieront ainsi le raccordement du réseau électrique au poste source le plus proche, ainsi qu’un coût mutualisé régional en fonction de la puissance installée.

– l’investissement très lourd, entre 15 à 20 millions d’euros, soit environ 3 millions d’euros par éolienne, financé par les banques par l’intermédiaire de prêts bancaires, banques pas très chaudes pour prendre de gros risques vis-à-vis de leurs investisseurs, vu l’incertitude des risques réglementaires et des futurs calculs de rentabilité
– autre problème, le recours de la FED contre l’arrêté tarifaire de novembre 2008 du ministère de l’Écologie qui accorde à l’électricité d’origine éolienne un tarif de rachat par EDF supérieur au prix du marché.  Pour les associations, cet arrêté est une aide de l’état déguisée, qui n’a pas été validé par la commission européenne et plusieurs experts considèrent que la cour européenne leur donnera raison.
Les banquiers sont donc dans l’attente d’une décision de la cour européenne, qui si l’arrêté est jugé comme « aide d’état « , obligera les propriétaires de parcs l’éolien à reverser les subventions qu’ils ont touchées depuis 10 ans  !
Et pour relancer les investissements, les professionnels attendent toujours un hypothétique arrêté que pourrait prendre le gouvernement pour faire signer par EDF des contrats d’achats avant la construction de parcs éoliens alors qu’actuellement les contrats sont signés à la fin de leurs constructions.

Recours devant le Conseil constitutionnel :
Nouveau revers pour ce texte de loi, les députés et sénateurs de l’UMP  ont déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel, les 110 sénateurs UMP mettent en cause l’instauration d’un bonus-malus contraire à l’égalité devant l’impôt, l’atteinte à l’indépendance des collectivités locales et le principe de protection des paysages et du cadre de vie. Les députés quant à eux dénoncent sur l’éolien l’utilisation de « cavaliers législatifs » (mesures sans rapport avec l’objet initial).  Le Conseil constitutionnel devra répondre à leurs demandes dans un délai d’un mois.

Commentaires de quelques députés :
Le député centriste Bertrand Pancher a voté contre le texte et dénonce la suppression des ZDE qui « mettent fin à des mécanismes de régulation permettant un développement concerté de ces zones. Ceci induira inévitablement un mitage de l’implantation et donc un rejet pur et simple de l’éolien  »  et dénonce « les bobos parisiens qui nous incitent à faire de l’éolien  »
André Chassaigne, président des députés Front de Gauche s’est élevé contre ses mesures qu’il qualifie « d’erreur colossale et faute contre la démocratie locale  » et « ces mesures vont développer une véritable guerre dans les territoires « .

Lien avec le texte de loi adopté :  texte adopté n°94

2017-02-05T18:54:21+01:00mars 15th, 2013|Eolien|Commentaires fermés sur Adoption de la loi Brottes

Du méthane de fumier pour chauffer le zoo de Beauval

Une unité de production de biogaz va être installée à Beauval. Elle utilisera les déjections des animaux pour produire de la chaleur et de l’électricité.

Les pensionnaires du zoo de Beauval ne s’en doutent pas, mais ils vont fournir le combustible destiné au chauffage de leurs logements ! C’est en effet avec leurs déjections que sera alimentée, en partie, la prochaine usine de méthanisation destinée à fournir la plus grande part de l’énergie consommée sur le site.

Le projet sortira de terre au début de l’été prochain. Mais l’équipe de direction y travaille depuis plus de deux ans. « Ce genre d’installation implique des études, des démarches administratives, des autorisations. C’est un processus lourd, et parfois ingrat » souligne Rodolphe Delord, patron du zoo. L’idée de départ : mieux valoriser les quelque 5.000 tonnes annuelles de fumier produites par les animaux.
Guillaume Pasquier, chef de projet chez Ledjo Énergie, bureau d’études spécialisé dans la production de biogaz, a conçu le plan de l’installation. « Elle consommera 10.000 tonnes de matières par an. Pour trouver le complément, nous avons passé un accord avec des agriculteurs situés dans un rayon de 5 km au sud de Beauval. »

«  L’installation couvrira près des 2/3 des besoins en chaleur  »

La diversification des apports fait partie des clés d’un bon fonctionnement. Outre les fumiers animaux, les fosses de stockage recevront donc des déchets verts, du lisier de porc, des fonds de silos à céréales. Toutes ces matières mélangées et portées à 37 degrés subiront un lent processus de fermentation sous l’effet des bactéries qu’elles contiennent.
Le méthane dégagé alimentera un moteur de cogénération relié à un alternateur. Cette installation produira à la fois de l’eau chaude et de l’électricité. La première alimentera les réseaux de chauffage des trois serres d’animaux tropicaux. La seconde sera revendue à EDF. « En saison froide, l’installation couvrira à peu près les deux tiers de nos besoins en chaleur. Elle nous permettra d’économiser 200.000 € de gaz naturel et produira une recette annuelle de 700.000 € pour l’électricité » calcule Rodolphe Delord.
Une affaire rentable donc, et qui justifie l’investissement prévu de 2,3 M€, avec une participation d’Oséo pour sa dimension écologique. Car au-delà des chiffres, l’unité de méthanisation de Beauval veut illustrer la volonté de l’établissement de travailler dans un esprit de développement durable. « La combustion du méthane ne produit que de la vapeur d’eau » souligne Guillaume Pasquier. « Et les matières fermentées donnent naissance à un compost biologique excellent pour l’agriculture. » Tout le monde y gagne. Et personne ne s’offusquera plus de voir des lamantins barboter dans une eau à 28 degrés au cœur de l’hiver !

NR du 13/03/2013

2017-02-05T18:54:21+01:00mars 14th, 2013|Méthanisation|Commentaires fermés sur Du méthane de fumier pour chauffer le zoo de Beauval

Les grues sont de retour dans l’Indre

Signe que le printemps approche les grues cendrées traversent l’Indre depuis plusieurs jours. Plusieurs centaines effectuent leur migration de retour vers le nord et font une halte migratoire dans le Boischaud nord.

Levez les yeux et ouvrez grand vos oreilles pour profiter de ce spectacle.

 

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2017-02-05T18:54:21+01:00mars 5th, 2013|Environnement|Commentaires fermés sur Les grues sont de retour dans l’Indre

Réunion de la CdC du pays d’Ecueillé

Le conseil de communauté de communes du pays d’Ecueillé a délibéré des affaires suivantes lors de sa dernière réunion.

Déchetterie. Pour optimiser la collecte de déchets verts, la création d’une plateforme de broyage a été évoquée. Le président de la communauté de communes, Raymond Thomas, a présenté une estimation du coût des travaux à hauteur de 89.412 € HT. Après avoir débattu, le conseil l’a accepté et a chargé Raymond Thomas de solliciter les subventions nécessaires pour pourvoir au financement. Celles-ci sont possibles, au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux (40 % de la somme HT) et au titre du programme départemental de maîtrise des déchets ménagers du conseil général (20 % du total). La communauté de communes devrait donc, au final, financer ce projet à hauteur de 35.764 €

Lotissement bourg de Pellevoisin. La réalisation de la voirie étant nécessaire, le président a soumis au conseil de communauté de communes l’estimation des travaux qui s’élève à 58.350 € HT. Le conseil l’a accepté. Des subventions vont être obtenues, la communauté de communes engageant finalement 35.010 €

Projet éolien. Des invitations destinées seulement aux élus de chaque commune du canton avaient été lancées pour une réunion non publique, lundi 11 février, à Villegouin., avec la présence de personnes compétentes. Christian Simon, conseiller général et maire de Préaux, ayant invité la population à assister à cette réunion, celle-ci est annulée et reportée à une date ultérieure et en un lieu différent. Par ailleurs, une réunion publique se tiendra courant mars.

Haut débit. Alain Reuillon, vice-président de la communauté de communes, précise que des travaux de déploiement du haut débit sont prévus sur la commune de Frédille, pour un coût de 50.000 € environ.

 

NR du 02/03/2013

2017-02-05T18:54:21+01:00mars 4th, 2013|Politique|Commentaires fermés sur Réunion de la CdC du pays d’Ecueillé
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