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Enquête publique sur la centrale éolienne de Saint-Martin-de-Lamps

ArrĂŞtĂ© portant ouverture d’une enquĂŞte publique sur la demande prĂ©sentĂ©e par Monsieur le directeur de la SociĂ©tĂ© VOLKSWIND en vue d’exploiter un parc Ă©olien de six aĂ©rogĂ©nĂ©rateurs et d’un poste de livraison, situĂ© sur le territoire de la commune de SAINT-MARTIN-DE-LAMPS.

Une enquĂŞte publique est ouverte Ă  la mairie de SAINT-MARTIN-DE-LAMPS du mardi 28 mai 2013 au vendredi 28 juin 2013 inclus en ce qui concerne la demande prĂ©sentĂ©e par Monsieur le directeur de la SociĂ©tĂ© VOLKSWIND vue d’exploiter un parc Ă©olien de six aĂ©rogĂ©nĂ©rateurs et d’un poste de livraison, situĂ© sur le territoire de la commune de SAINTMARTIN-DE-LAMPS.
Mme Danie BEAUVAIS, commissaire enquêteur titulaire, siégera à la mairie SAINT-MARTIN-DE-LAMPS, les jours suivants:
» Mardi 28 mai 2013 de 8hOO à 12h00 ;
» Vendredi 7 juin 2013 de 8h30 à 12h30 ;
» Vendredi 14 juin 2013 de 13h30 à 16h00;
» Mercredi 19 juin 2013 de 8h30 à 12 h 30 ;
» Vendredi 28 juin 2013 de 13h30 à 16h00.

Lien avec les documents sur le site de la prĂ©fecture de l’Indre :

Demande d’autorisation d’exploiter un parc Ă©olien sur la commune de Saint-Martin-de-Lamps
2017-02-05T18:54:21+01:00mai 5th, 2013|Eolien|Commentaires fermés sur Enquête publique sur la centrale éolienne de Saint-Martin-de-Lamps

EnquĂŞte publique sur la centrale Ă©olienne d’Argy et de SougĂ©

ArrĂŞtĂ© portant ouverture d’une enquĂŞte publique sur la demande prĂ©sentĂ©e par M. ledirecteur de la SociĂ©tĂ© Centrale Eolienne du Nord Val de l’Indre en vue d’exploiter un parc éolien de six aĂ©rogĂ©nĂ©rateurs et d’un poste de livraison, situĂ© sur le territoire des communes d’Argy et de SougĂ©.

Une enquĂŞte publique est ouverte Ă  la mairie d’ARGY et Ă  la mairie de SOUGE, du lundi 27 mai 2013 au jeudi 27 juin 2013 inclus en ce qui concerne la demande prĂ©sentĂ©e par Monsieur le directeur de la SociĂ©tĂ© Centrale Eolienne du Nord Val de l’Indre en vue d’exploiter un parc Ă©olien de six aĂ©rogĂ©nĂ©rateurs et d’un poste de livraison, situĂ© sur le tcrritoire des communes d’ARGY et de SOUGE.
Mme Jacqueline LAFAYE, commissaire enquĂŞteur titulaire, siĂ©gera Ă  la mairie d’ARGY et Ă  la mairie de SOUGE, les jours suivants:
• Mairie d’ARGY
>- Lundi 27 mai 2013 de 9hOO Ă  12h30 ;
>- Mercredi 12 juin 2013 de 14h00 Ă  17h00 ;
>- Jeudi 20 juin 2013 de 16h00 Ă  19h00.
• Mairie de SOUGE
>- Mardi 4 juin 2013 de 14h00 Ă  17h00 ;
>- Samedi 22 juin 2013 de 9hOO Ă  12h00 ;
>- Jeudi 27 juin 2013 de 14h00 Ă  17h00.

Lien avec les documents sur le site de la prĂ©fecture de l’Indre :

Demande d’autorisation d’exploiter un  par Ă©olien sur les communes d’ARGY et de SOUGE

2017-02-05T18:54:21+01:00mai 3rd, 2013|Eolien|Commentaires fermĂ©s sur EnquĂŞte publique sur la centrale Ă©olienne d’Argy et de SougĂ©

Publication des bĂ©nĂ©ficiaires d’aides PAC

Champs Colza

À partir du lien, vous pouvez accéder à la liste de l’ensemble des bénéficiaires français, autres que personnes physiques, des Fonds agricoles européens. Ce service a pour unique finalité l’information du public conformément à la réglementation en vigueur.

En application du règlement européen (CE) n° 259/2008 de la Commission du 18 mars 2008, modifié par le règlement d’exécution (UE) n° 410/2011 de la Commission (daté du 27 avril 2011), chaque État Membre est tenu de publier un certain nombre d’informations relatives aux bénéficiaires des aides de la Politique agricole commune (PAC), qu’elles relèvent du Fonds Européen Agricole de Garantie (FEAGA) ou du Fonds Européen Agricole pour le DEveloppement Rural (FEADER).

Cette publication exclut les personnes physiques, c’est à dire pour l’essentiel les exploitants agricoles à titre individuel.

Les donnĂ©es publiĂ©es ne concernent que les structures sociĂ©taires agricoles (GAEC, SCEA, EARL, organisations de producteurs…), les entreprises agroalimentaires, les interprofessions, les Ă©tablissements publics et les collectivitĂ©s, ainsi que les organisations caritatives et les associations.

Lien avec le Ministère de l’Agriculture

  Accès aux listes des bénéficiaires des aides PAC

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 30th, 2013|Agriculture|Commentaires fermĂ©s sur Publication des bĂ©nĂ©ficiaires d’aides PAC

Le centre d’enfouissement Gournay III bientĂ´t autorisĂ©

Colère des écologistes, plaintes des riverains, réticence des élus. La préfecture s’apprête à autoriser l’extension du centre d’enfouissement des déchets de Gournay, en Boischaut-Sud.

C’est un lieu dĂ©sert et isolĂ©, cachĂ© au sommet d’une colline du Boischaut-Sud, Ă  l’Ă©cart de la commune de Gournay. L’installation, discrète, n’est trahie que par une odeur forte et la prĂ©sence de sacs plastiques, que le vent projette contre les haies et clĂ´tures de protection posĂ©es Ă  cet effet. La SociĂ©tĂ© d’exploitation de Gournay (SEG) (1), filiale du groupe Imerys, y dĂ©tient le plus important centre d’enfouissement du dĂ©partement, habilitĂ© par l’État Ă  recevoir 70.000 tonnes de dĂ©chets par an.

Le centre compte actuellement deux parties : Gournay I, en phase de post-exploitation ; Gournay II, en exploitation, qui arrive à saturation. La SEG a donc prévu Gournay III, une extension de quelque 14 ha de stockage supplémentaires, afin de pouvoir enfouir 85.000 t par an pendant vingt ans, en moyenne, le maximum annuel pouvant atteindre les 100.000 t.
La prĂ©fecture, sauf surprise, devrait autoriser cette extension. Pour preuve, le projet de dĂ©cret a reçu un avis favorable, le 8 avril, du Conseil de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst), composĂ© de techniciens de l’État et de reprĂ©sentant de la sociĂ©tĂ© civile.

La poubelle de la Creuse ?

Dominique Viard, porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts y siĂ©geait, en tant que reprĂ©sentant d’Indre Nature : « C’Ă©tait ma première sĂ©ance, je me suis abstenu. La politique de gestion des dĂ©chets dans l’Indre est basĂ©e sur des solutions passĂ©istes,s’insurge l’Ă©cologiste. Au moment oĂą l’on veut rĂ©duire les dĂ©chets Ă  la source, on augmente les capacitĂ©s d’accueil de ces mĂŞmes dĂ©chets. C’est incohĂ©rent. »
Le plan dĂ©partemental d’Ă©limination de ces dĂ©chets a souhaitĂ© disposer de rĂ©serves d’enfouissement. De fait, grâce Ă  l’extension de Gournay et celle du centre de la Coved, Ă  Châtillon-sur-Indre (2), validĂ©e fin 2011, les capacitĂ©s d’enfouissement indriennes s’Ă©lèveraient Ă  170.000 t. Problème, le conseil gĂ©nĂ©ral prĂ©voit que les dĂ©chets Ă  enfouir n’atteindront que 106.000 t en 2015. Pour les Ă©cologistes, deux explications : soit les objectifs fixĂ©s ne seront pas tenus, soit les importations de dĂ©chets nĂ©cessitent ces surcapacitĂ©s. En cinq ans effectivement, la Creuse voisine a fermĂ© deux de ses trois sites d’enfouissement. 38.500 t de dĂ©chets par an seraient donc rĂ©orientĂ©es vers Gournay, pour un dĂ©partement qui en produit 55.000 t par an.
Des projets devraient rĂ©soudre le problème, comme une usine de mĂ©thanisation, Ă  GuĂ©ret. Pour les matières sèches, Didier Bardet, conseiller gĂ©nĂ©ral et prĂ©sident d’Ă©tablissement public en charge du traitement des dĂ©chets de la Creuse, rapporte qu’un projet existe Ă©galement avec une technique de dĂ©polymĂ©risation dĂ©veloppĂ©e par la sociĂ©tĂ© Rocanda, Ă  Châteauroux. En attendant, l’Indre, avec ses trois sites d’enfouissement, accueille les dĂ©chets creusois Ă  bras ouverts.

(1) SollicitĂ©e, la sociĂ©tĂ© n’a pas rĂ©pondu Ă  nos demandes d’informations. (2) La sociĂ©tĂ© Coved dispose Ă©galement de 25.000 t de rĂ©serve Ă  Vicq-sur-Nahon.

réactions

Roger Aufrère, maire de Gournay. « Le consentement de certains Ă©lus du conseil municipal a Ă©tĂ© compliquĂ© Ă  obtenir. Pour nous, c’Ă©tait l’assurance de sauvegarder cinq emplois dans la commune. Mais je comprends les plaintes des riverains, qui se sont exprimĂ©s lors de l’enquĂŞte publique. »
Pierre Berthoumieux, adjoint au maire de Châtillon. « Lors de l’extension du site de la Coved, vers la commune du Tranger, les plaintes des riverains Ă©taient nombreuses aussi. Mais la sociĂ©tĂ© travaille ici depuis plus de vingt ans, sans pollution avĂ©rĂ©e. »

NR du 19/04/2013

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 19th, 2013|Environnement|Commentaires fermĂ©s sur Le centre d’enfouissement Gournay III bientĂ´t autorisĂ©

De ferme en ferme le 27 et 28 avril 2013

La 14 ème Ă©dition de l’opĂ©ration « la France de Ferme en Ferme » aura lieu le 27 et 28 avril 2013. C’est une opĂ©ration de promotion des agriculteurs et de leurs savoir-faire, organisĂ© par les Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (Civam). Elle se dĂ©roule sous forme de portes ouvertes dans les fermes durant le dernier week-end d’avril.

Des paysans engagés dans une démarche d’agriculture durable :

– Les agriculteurs s’engagent dans des pratiques respectueuses de l’environnement,
– Les visiteurs sont sensibilisĂ©s au respect de l’environnement,
– Agriculteurs et visiteurs Ă©changent leurs points de vue sur l’intĂ©rĂŞt de la biodiversitĂ©,
– DĂ©veloppement d’un approvisionnement en circuit court et d’une alimentation de qualitĂ©

– DĂ©veloppement des circuits courts qui laissent une meilleure rĂ©munĂ©ra-tion aux agriculteurs,
– Maintien des petites structures agricoles et installation des jeunes,
– Stimulation de l’activitĂ© Ă©conomique locale et rurale le temps du week-end mais aussi Ă  long terme.

– Maintien et crĂ©ation d’emploi en agriculture et dans les services ruraux associĂ©s,
– Les citadins retrouvent leurs racines, sources d’équilibre,
– Les agriculteurs sortent de leur isolement et peuvent communiquer sur leur mĂ©tier,
– Agriculteurs et consommateurs peuvent imaginer des projets communs.

Boischaut-Nord :
– Clion-sur-Indre, Le petit MĂ©e, Éliane et Alain Quaak, 02.54.38.64.74, visite de la safranière et dĂ©gustation de produits.
– Clion-sur-Indre, EARL de Tesson – Jean-Marie et Isabelle Verhelst, 1 Tesson, 02 54 38 62 10, Partez Ă  la dĂ©couverte de notre ferme, c’est l’occasion de passer un moment agrĂ©able en notre compagnie, de profiter de nos animaux et de dĂ©couvrir nos fromages de chèvre .
– Poulaines, Le Plessis, Marie-ThĂ©rèse Jambutet et Didier Auger, 09.77.69.10.47, Ă©levage de cabris et alimentation des chèvres.
– Sembleçay, Les Billons, Famille Barat-Bretin, 02.54.40.64.05, fabrication traditionnelle de fromage de chèvre.
– Veuil, Les Vaudettes, Chantal et Alain Chichery, 02.54.40.36.44, Ă©levage de chèvres et chevreaux, fabrication de fromages AOP.

Brenne :

Fontgombault : Ferme des Cabrioles – SĂ©verine et Thierry Reulier, Laurent Moreau – Les Auzannes – 36220 FONTGOMBAULT, (rte D3) 46.6613/0.9576. tel 02 54 28 09 61. Venez dĂ©couvrir nos chèvres au pâturage et dĂ©guster nos fromages (Pouligny StPierre, tomme, yaourt de chèvre…)

Martizay : Les Ruchers de la Brenne – Didier Toulant – 5, Les Hautes Cornillères – 36220 MARTIZAY, (rte D106) 46.7997/0.9906. tel : 02 54 28 77 54. Venez dĂ©couvrir la miellerie et sa production  » Miel de Brenne « .

Merigny : Le Bois d’Haut – Maryse Dupont Guza – 7, Le Bois d’Haut – 36220 MERIGNY. (rte D43) 46.6392/0.9383.Tel : 02 54 37 36 52. Un Ă©levage de lapins en agriculture biologique, vous connaissez ? Alors, venez dĂ©couvrir.

MĂ©zières : Plume Cane – Jeannine et Boris Chesseron – Plume Cane – 36290 MEZIERES, (rte D15) 46.8125/1.2094. Tel 02 54 38 03 04. Venez dĂ©couvrir nos volailles et nos canards gras Ă©levĂ©s en plein air et aux cĂ©rĂ©ales, ainsi que nos poulets Noirs du Berry.

Neuillay-les-Bois : Herba Humana – Philippe Lelan – Les Fenets, Route de Nuret, 36500 NEUILLAY-LES-BOIS, (rte D47) 46.7202/1.4623. Tel 02 54 38 34 41. www.herba-humana.fr.  BiodiversitĂ©, auxiliaires, OGM, hybrides, Ă©co-construction sont autant de thèmes Ă©voquĂ©s au cours de la visite des serres de production des plantes aromatiques,
médicinales, plants maraîchers et des cultures légumières en AB. Visite du site en calèche.

Paulnay : Ferme de la Caillonnière – Anneke Baas et Frans Haalebos – La Caillonnière – 36290 PAULNAY, (rte D43), 46.8623/1.1519. Tel 02 54 38 07 96.Les chèvres vous attendent cordialement pour vous montrer leur vie quotidienne. Elles sont Ă  l’origine de nos fromages. Notre ferme est en conversion AB.

Rivarennes : Domaine de Villeneuve – Jean-Jacques Gallienne – Villeneuve – 36800 RIVARENNES, (rte D46) 46.6117/1.3556. Tel 06 76 99 42 02
En 2006, nous avons remis en place des cultures et un élevage de limousines, activités complétées depuis par une pension de chevaux. Nos objectifs : autonomie alimentaire et un engagement dans une production plus respectueuse de l’environnement (participation au concours « prairies fleuries »). Des attelages vous attendent pour faire le tourdu propriétaire.

Rosnay : EARL La Carrière – SĂ©bastien Heslouis – La Carrière – 36300 ROSNAY, (rte D44) 46.7491/1.1897. Tel 02 54 39 47 28.  Pour votre table, le meilleur du boeuf Salers en directe de la ferme. DĂ©gustation de viande Salers sur place.

Rosnay : Ecurie et Ă©levage de Bois Retrait – Alexandra Audoin – Bois Retrait – 36300 ROSNAY, (rte D44) 46.7281/1.2139. Tel 06 13 83 43 18.  Venez dĂ©couvrir notre Ă©levage de poneys Connemara ainsi que les tentes « inuit » des Relais Indriens pour des Ă©tapes de randonnĂ©e. Location d’hĂ©bergements atypiques sur place permettant de dormir Ă  proximitĂ© des chevaux, en pleine nature.

Velles : SolidaritĂ© Accueil – Les Potagers de Velles – Le Grand Champ – 36330 VELLES, (rte D115) 46.7375/1.6277. Te l02 54 36 21 72. Venez partager notre goĂ»t de produire des lĂ©gumes bons et bio Ă  la ferme de Grand Champ.

Plus d’info :

– lien avec le CIVAM

– lien avec  » de ferme en ferme »

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 14th, 2013|Agriculture|Commentaires fermés sur De ferme en ferme le 27 et 28 avril 2013

Autorisation de l’extension de l’ISDN de Gournay

Gournay décharge

Centre d’enfouissement des déchets de Gournay : Le Préfet et le Président du Conseil Général autorisent de fait l’importation de 60 000 tonnes par an de déchets à enfouir

Le site de Gournay qui devait, selon le dossier remis par l’exploitant (la SEG), être plein en juin 2012 continue à accueillir des déchets 9 mois après. Mais cela ne doit poser aucun problème au représentant de l’état qui ne semble pas s’être offusqué de cette fausse déclaration contenue dans le dossier d’enquête publique.

Le plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) se fixe pour objectif pour 2015 une réduction des déchets ultimes avec un maximum annuel de 100 600 tonnes de déchets à enfouir. Qu’à cela ne tienne, abondance de biens ne nuit pas, avec cette autorisation préfectorale nous aurons la capacité d’enfouir 170 000 tonnes par an.

Que ce plan (le PDEDMA) suppute dans une phrase de 40 mots sur un total de 150 pages qu’il pourrait arriver que les objectifs de valorisation des déchets organiques ne soient pas atteints ! Alors là, pas question pour notre Préfet de se laisser déborder par les déchets. La solution n’est pas d’agir pour que ces objectifs soient atteints en mettant en place des plans d’actions avec les collectivités gestionnaires. Diable non, il faut absolument des capacités d’enfouissement supplémentaires au cas où cela surviendrait.

Nous arrivons ainsi à ce paradoxe d’un département qui se dote d’un PDEDMA ambitieux, aux dires de ses promoteurs, pour la réduction des déchets « ultimes » (selon la loi : les déchets à enfouir, dits déchets ultimes, ne peuvent être ni réutilisés, ni recyclés ni transformés ni valorisés) et qui va voir ses capacités d’enfouissement de déchets augmenter de 60 000 tonnes par an ! Alors même que l’excédent de capacité sera de 60 000 tonnes (hors importations) en 2015 selon le PDEDMA.

Mais d’où viendront ces 60 000 tonnes supplémentaires à enfouir ? Nous importons déjà des déchets de Haute Vienne et de Creuse pour un total de 15 000 tonnes annuelles. Les exploitants des centres d’enfouissement (en jargon ISDND) vont-ils démarcher d’autres collectivités hors département pour rentabiliser leur investissement sur les nouveaux sites de Châtillon sur Indre et Gournay (mise en place d’installations de biogaz post enfouissement) ? Monsieur le Préfet a-t-il la réponse ? Dans son arrêté il indique que des déchets pourront être importés sous réserve que cela soit transitoire, et aucune limite de tonnage n’est fixé, tout est donc possible.

Pour Europe Ecologie Indre :

– Il faut surseoir Ă  la mise en exploitation du site de Châtillon en raison des graves risques de pollution des sols et repenser globalement les sites de stockage du dĂ©partement.
– Il y a urgence Ă  sĂ©parer les dĂ©chets organiques des autres dĂ©chets dans tout le dĂ©partement afin de valoriser les matières fermentescibles.
– Il y a urgence Ă  encourager, soutenir et fĂ©dĂ©rer les initiatives engagĂ©es par les collectivitĂ©s, visant Ă  la maĂ®trise et Ă  la baisse du volume des dĂ©chets et Ă  l’installation de recyclerie près des dĂ©chetteries.
– Il est urgent que les services de l’état s’engagent dans le sens de l’histoire et cessent de promouvoir des solutions passĂ©istes qui ne crĂ©ent pas d’emplois, qui dĂ©couragent celles et ceux qui veulent aller de l’avant et qui sont un risque pour l’environnement actuel et futur.
– Il faut enfin interdire les importations supplĂ©mentaires de dĂ©chets en provenance d’autres dĂ©partements.

Dominique Viard et Caroline Gauthier
Porte-paroles d’Europe Ecologie Indre

Lien avec EELV indre

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 11th, 2013|Environnement|Commentaires fermĂ©s sur Autorisation de l’extension de l’ISDN de Gournay

Bienvenue Ă  la ferme le dimanche 21 avril dans l’Indre

Comme chaque annĂ©e, organisĂ© par la Chambre d’Agriculture, les fermes de l’Indre vous ouvrent leurs portes, le dimanche 21 avril. C’est l’occasion de soutenir une agriculture durable, soucieuse de notre environnement et les circuits courts, par la vente directe du producteur au consommateur. C’est aussi le moyen de connaĂ®tre l’origine de nos aliments et la façon dont ils sont produits, de favoriser l’emploi local et de retrouver des produits plus goĂ»teux.

Bienvenue ferme

Le dimanche 21 avril prochain, 13 fermes du réseau Bienvenue à la ferme de l’Indre vous accueillent ! Marché fermier, animations, visite des exploitations, des ateliers : animaux, serres, fromageries, chais, transformation en produits « traiteur »…, dégustations, vous seront proposés toute la journée.
Venez rencontrer les agriculteurs directement dans leurs exploitations le dimanche 21 avril et pour certains Ă©galement samedi 20. Ils vous feront visiter leurs ateliers, dĂ©couvrir leurs mĂ©tiers et façons de travailler, dĂ©guster leurs produits fermiers de qualitĂ©…

 Buzançais : Nicolas Bezard – 2, les maisons Bodiers – Tel 06 62 46 13 67
Elevage bovin, visite de l’exploitation, promenade en quad. Repas possible sur place sur rĂ©servation, barbecue, dĂ©gustation de la viande produite sur l’exploitation.

Buxières d’Aillac : Stefan et Sandrine Kolher – La Robinerie Tel 02 54 36 90 48
Elevage porcin, transformation, charcuterie artisanale. Visite de la porcherie par groupe. Marché gastronomique à la ferme. Randonnée pédestre aux alentours. Repas choucroute possible sur place sur réservation.
Présence de Marylène et Serge Leclair producteur de vin de Valençay

Chaillac : AurĂ©lie Lesueur – La Javelotière Tel 02 54 25 62 01
Safranière. Visite et présentation vidéo. Dégustation de produits safranés. Possibilité de restauration sur place (sur réservation)

DĂ©ols : Lucy et Yves Bodin – Beaumont – tĂ©l : 02 54 22 55 82

Elevage caprin, transformation fromagère, transformation de céréales. possibilité  de promenade sur place avec des ânes. Parcours fléchés dans les bois. Dégustation des fromages et repas sur place sur réservation.

Ecueillé : Ludovic Moreau – La Basse Roche Tel 06 82 94 12 83
Horticulture et maraîchage : visite des tunnels de production horticole et légumière, plants de fleurs, légumes et production de légumes frais. Plans de légumes de toutes sortes. (ouvert dès le samedi après-midi)

Gargilesse : SĂ©bastien Floury – La Grand’Lande tel 02 54 47 86 65
Elevage caprin et bovin. Visite de la chévrerie et des génisses limousines. Traite des chèvres à 18h. Dégustation fromages et lait de chèvre.

Heugnes : AurĂ©lie et Brigitte Moulin – Les jardins du –  Nahon11, Place St Martin Tel 02 54 39 01 23
Exploitation horticole. Visite des serres pour découvrir une multitude de plantes aussi bien classiques qu’originales (ouvert dès le samedi)

Heugnes : Carole Sinic – Le Gardon Frit Tel 02 54 39 02 93
Elevage caprin, visite de l’exploitation, dĂ©couverte de la ferme et dĂ©gustation de fromages . Traite entre 17h30 et 19h

Lye : Bruno et Alain Malet – Hameau du Pointeau Tel 06 19 02 65 82
Exploitation viticole AOC Valençay. Visite de la vigne, du chai, découverte du nouveau millésime.

Lourdoueix-Saint-Michel : Jean Gaurin – Le Triplet – Tel 02 54 31 02 47
Visite de l’Ă©levage de porcs bio Ă©levĂ©s en plein air et de l’engraissement. DĂ©gustation de produits de la ferme.

Martizay – Wilfried Falcotet et Vanessa Boisdet – Bray – TĂ©l : 09 82 57 04 69

Elevage de chèvres, fabrication de fromages, traite des chèvres de 17h30 à 19h. Aire de pique-nique et visite de la ferme.

Saint-Gaultier : Famille Piget – Bel Air Tel 02 54 47 00 21
Exploitation Vaches laitière, visite de la ferme, dégustation des fromages, traite à partir de 18 h.

Velles : Charlotte Touchet des Places – Longueil- Lothiers Tel 06 62 60 29 91
Elevage ovin. Découverte et vente de produits «traiteur» à base d’agneau et de produits fermiers.

Plus d’information sur le site : bienvenuealaferme

2017-02-05T18:54:21+01:00avril 7th, 2013|Agriculture|Commentaires fermĂ©s sur Bienvenue Ă  la ferme le dimanche 21 avril dans l’Indre

Lancement du plan Énergie Méthanisation Autonomie Azote

Plan Methanisation

Delphine Batho et Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, ont visité, le 29 mars 2013, une exploitation agricole et son unité méthanisation sur la commune de Moustoir-Remungol en Bretagne, dans le cadre du lancement du Plan Méthanisation.

La méthanisation : une technologie importante pour la transition énergétique

La méthanisation est un processus de dégradation de la matière organique, dans un milieu sans oxygène, due à l’action de multiples bactéries. Elle peut avoir lieu naturellement dans certains milieux, tels que les marais, ou peut être mise en œuvre volontairement dans des unités dédiées grâce à un équipement industriel. Cette dégradation conduit à la production d’un gaz, appelé biogaz, qui peut être transformé directement en électricité, en chaleur, en biocarburant ou alors être injecté dans le réseau de gaz naturel.

La méthanisation :

-  réduit les volumes de déchets organiques ;

-  réduit les émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre, dans l’atmosphère ;

-  contribue à la production d’énergie renouvelable, sous forme de biogaz.

Cette technologie est donc à la fois une filière alternative de traitement des déchets organiques et une filière de production d’énergie renouvelable.

Le plan « énergie méthanisation autonomie azote » (EMAA)

A l’occasion de la visite de l’unité méthanisation de l’exploitation agricole en Bretagne, les ministres ont présenté le plan « énergie méthanisation autonomie azote », qui s’inscrit dans une double logique :

  • de dĂ©marche agronomique fondĂ©e sur le respect de l’équilibre de la fertilisation, la rĂ©duction globale du recours aux intrants et la substitution de l’azote minĂ©ral par l’azote issu des effluents d’élevage ;
  • de dĂ©veloppement de la production d’énergies renouvelables dans le cadre de la transition Ă©nergĂ©tique de notre pays.

Le plan EMAA permettra une « gestion globale de l’azote » sur les territoires, en valorisant l’azote organique et en diminuant la dépendance de l’agriculture française à l’azote minéral, pour une agriculture à la fois plus compétitive et plus écologique. Cela réduira les coûts de fertilisation, limitera la pollution liée à l’azote en mettant à profit les excédents d’azote organique et réduira le recours aux engrais minéraux.

Ce plan vise également à développer un modèle français de la méthanisation agricole, privilégiant des installations collectives, des circuits d’approvisionnement courts et des technologies et savoir-faire français.

L’objectif du gouvernement est de développer en France, à l’horizon 2020, 1 000 méthaniseurs à la ferme. Cela mobilisera 2 milliards d’euros d’investissement et permettra de créer environ 2 000 emplois pérennes au plus près des territoires.

Le plan prévoit notamment :

  • le lancement, en 2013, d’un appel Ă  projets « gestion collective et intĂ©grĂ©e de l’azote » ;
  • l’optimisation du tarif d’achat pour l’électricitĂ© produite Ă  partir de biogaz pour favoriser les projets de mĂ©thanisation collective Ă  la ferme ;
  • la simplification des procĂ©dures administratives pour le dĂ©veloppement des projets de mĂ©thanisation ;
  • un meilleur accompagnement des porteurs de projets ;
  • des efforts de structuration de la filière, dans le cadre d’un projet prĂ©sentĂ© au Programme investissement d’avenir pour crĂ©er une filière nationale dans le domaine des Ă©quipements de mĂ©thanisation et dans le domaine de la valorisation des digestats.

L’intégration de la filière méthanisation dans l’activité agricole offre d’importantes opportunités. Elle contribue à répondre aux enjeux environnementaux et énergétiques de notre pays. Elle permet d’assurer aux agriculteurs un revenu complémentaire dans le contexte actuel de fragilité des exploitations lié à la forte volatilité des coûts de production et des prix de vente, tout en participant à la dynamique de développement économique territorial.

Ce plan a été présenté dans le cadre du débat national sur la transition énergétique qui donnera lieu à une loi de programmation à l’automne.

Les objectifs de production de biogaz en France : La France s’est fixé des objectifs ambitieux qui prévoient sur une dizaine d’années la multiplication par quatre de la production d’électricité (625 MW en 2020) et de la production de chaleur (555 ktep en 2020) à partir de biogaz par rapport à 2010.
Le biogaz permettra d’alimenter l’équivalent de 800 000 foyers en électricité renouvelable (hors chauffage) et de produire l’équivalent de 555 000 tonnes de pétrole en chaleur renouvelable.

Lien avec l’article du Ministère du developpement durable

2017-02-05T18:54:21+01:00mars 30th, 2013|Méthanisation|Commentaires fermés sur Lancement du plan Énergie Méthanisation Autonomie Azote

Adoption de la loi Brottes

La proposition de loi Brottes  vient d’ĂŞtre dĂ©finitivement adoptĂ©e par l’AssemblĂ©e nationale, le 12 mars dernier, après 6 mois de dĂ©bat chaotique, d’aller-retour entre l’AssemblĂ©e nationale et le SĂ©nat et de remaniement de texte. Ce texte dĂ©finitif instaure un bonus-malus sur la facture d’Ă©nergie et des mesures d’allĂ©gements en faveur de l’Ă©olien terrestre.
Ce texte adoptĂ© par nos dĂ©putĂ©s supprime les zones de dĂ©veloppement de l’Ă©olien (ZDE) qui faisaient sois-disant doublon avec les schĂ©mas rĂ©gionaux Ă©oliens (SRE), annexes des schĂ©mas rĂ©gionaux climat air Ă©nergie (SRCAE). L’amendement des sĂ©nateurs demandant la rĂ©vision des SRCAE en cas de suppression des ZDE n’a pas Ă©tĂ© retenu par les dĂ©putĂ©s et c’est dommageable, un bon nombre de projets de ZDE ont Ă©tĂ© imposĂ©es par les Ă©lus locaux sans dĂ©bat public.

La règle des 5 mâts pour la construction d’un parc Ă©olien est Ă©galement supprimĂ©e et le texte permet ainsi l’implantation d’une seule Ă©olienne.

Les problèmes des professionnels de l’Ă©olien :
Avec le ralentissement du dĂ©veloppement des parcs Ă©olien, 1256 Mw en 2010, 830 en 2011 et moins de 700Mw en 2012 les dĂ©veloppeurs de parcs Ă©oliens ont bien d’autres problèmes :

La loi Grenelle 2 qui permet aux installations de production Ă  partir de sources d’énergie renouvelable inscrites dans le SchĂ©ma RĂ©gional de Raccordement, une possibilitĂ© de mutualisation des coĂ»ts et une prioritĂ© pendant 10 ans sur la capacitĂ© d’accueil des rĂ©seaux Ă©lectriques. Les producteurs paieront ainsi le raccordement du rĂ©seau Ă©lectrique au poste source le plus proche, ainsi qu’un coĂ»t mutualisĂ© rĂ©gional en fonction de la puissance installĂ©e.

– l’investissement très lourd, entre 15 Ă  20 millions d’euros, soit environ 3 millions d’euros par Ă©olienne, financĂ© par les banques par l’intermĂ©diaire de prĂŞts bancaires, banques pas très chaudes pour prendre de gros risques vis-Ă -vis de leurs investisseurs, vu l’incertitude des risques rĂ©glementaires et des futurs calculs de rentabilitĂ©
– autre problème, le recours de la FED contre l’arrĂŞtĂ© tarifaire de novembre 2008 du ministère de l’Écologie qui accorde Ă  l’Ă©lectricitĂ© d’origine Ă©olienne un tarif de rachat par EDF supĂ©rieur au prix du marchĂ©.  Pour les associations, cet arrĂŞtĂ© est une aide de l’état dĂ©guisĂ©e, qui n’a pas Ă©tĂ© validĂ© par la commission europĂ©enne et plusieurs experts considèrent que la cour europĂ©enne leur donnera raison.
Les banquiers sont donc dans l’attente d’une dĂ©cision de la cour europĂ©enne, qui si l’arrĂŞtĂ© est jugĂ© comme « aide d’Ă©tat « , obligera les propriĂ©taires de parcs l’Ă©olien Ă  reverser les subventions qu’ils ont touchĂ©es depuis 10 ans  !
Et pour relancer les investissements, les professionnels attendent toujours un hypothĂ©tique arrĂŞtĂ© que pourrait prendre le gouvernement pour faire signer par EDF des contrats d’achats avant la construction de parcs Ă©oliens alors qu’actuellement les contrats sont signĂ©s Ă  la fin de leurs constructions.

Recours devant le Conseil constitutionnel :
Nouveau revers pour ce texte de loi, les dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs de l’UMP  ont dĂ©posĂ© un recours auprès du Conseil constitutionnel, les 110 sĂ©nateurs UMP mettent en cause l’instauration d’un bonus-malus contraire Ă  l’Ă©galitĂ© devant l’impĂ´t, l’atteinte Ă  l’indĂ©pendance des collectivitĂ©s locales et le principe de protection des paysages et du cadre de vie. Les dĂ©putĂ©s quant Ă  eux dĂ©noncent sur l’Ă©olien l’utilisation de « cavaliers lĂ©gislatifs » (mesures sans rapport avec l’objet initial).  Le Conseil constitutionnel devra rĂ©pondre Ă  leurs demandes dans un dĂ©lai d’un mois.

Commentaires de quelques députés :
Le dĂ©putĂ© centriste Bertrand Pancher a votĂ© contre le texte et dĂ©nonce la suppression des ZDE qui « mettent fin Ă  des mĂ©canismes de rĂ©gulation permettant un dĂ©veloppement concertĂ© de ces zones. Ceci induira inĂ©vitablement un mitage de l’implantation et donc un rejet pur et simple de l’Ă©olien  »  et dĂ©nonce « les bobos parisiens qui nous incitent Ă  faire de l’Ă©olien  »
AndrĂ© Chassaigne, prĂ©sident des dĂ©putĂ©s Front de Gauche s’est Ă©levĂ© contre ses mesures qu’il qualifie « d’erreur colossale et faute contre la dĂ©mocratie locale  » et « ces mesures vont dĂ©velopper une vĂ©ritable guerre dans les territoires « .

Lien avec le texte de loi adopté :  texte adopté n°94

2017-02-05T18:54:21+01:00mars 15th, 2013|Eolien|Commentaires fermés sur Adoption de la loi Brottes

Du méthane de fumier pour chauffer le zoo de Beauval

Une unité de production de biogaz va être installée à Beauval. Elle utilisera les déjections des animaux pour produire de la chaleur et de l’électricité.

Les pensionnaires du zoo de Beauval ne s’en doutent pas, mais ils vont fournir le combustible destinĂ© au chauffage de leurs logements ! C’est en effet avec leurs dĂ©jections que sera alimentĂ©e, en partie, la prochaine usine de mĂ©thanisation destinĂ©e Ă  fournir la plus grande part de l’Ă©nergie consommĂ©e sur le site.

Le projet sortira de terre au dĂ©but de l’Ă©tĂ© prochain. Mais l’Ă©quipe de direction y travaille depuis plus de deux ans. « Ce genre d’installation implique des Ă©tudes, des dĂ©marches administratives, des autorisations. C’est un processus lourd, et parfois ingrat » souligne Rodolphe Delord, patron du zoo. L’idĂ©e de dĂ©part : mieux valoriser les quelque 5.000 tonnes annuelles de fumier produites par les animaux.
Guillaume Pasquier, chef de projet chez Ledjo Énergie, bureau d’Ă©tudes spĂ©cialisĂ© dans la production de biogaz, a conçu le plan de l’installation. « Elle consommera 10.000 tonnes de matières par an. Pour trouver le complĂ©ment, nous avons passĂ© un accord avec des agriculteurs situĂ©s dans un rayon de 5 km au sud de Beauval. »

«  L’installation couvrira près des 2/3 des besoins en chaleur  »

La diversification des apports fait partie des clĂ©s d’un bon fonctionnement. Outre les fumiers animaux, les fosses de stockage recevront donc des dĂ©chets verts, du lisier de porc, des fonds de silos Ă  cĂ©rĂ©ales. Toutes ces matières mĂ©langĂ©es et portĂ©es Ă  37 degrĂ©s subiront un lent processus de fermentation sous l’effet des bactĂ©ries qu’elles contiennent.
Le mĂ©thane dĂ©gagĂ© alimentera un moteur de cogĂ©nĂ©ration reliĂ© Ă  un alternateur. Cette installation produira Ă  la fois de l’eau chaude et de l’Ă©lectricitĂ©. La première alimentera les rĂ©seaux de chauffage des trois serres d’animaux tropicaux. La seconde sera revendue Ă  EDF. « En saison froide, l’installation couvrira Ă  peu près les deux tiers de nos besoins en chaleur. Elle nous permettra d’Ă©conomiser 200.000 € de gaz naturel et produira une recette annuelle de 700.000 € pour l’Ă©lectricité » calcule Rodolphe Delord.
Une affaire rentable donc, et qui justifie l’investissement prĂ©vu de 2,3 M€, avec une participation d’OsĂ©o pour sa dimension Ă©cologique. Car au-delĂ  des chiffres, l’unitĂ© de mĂ©thanisation de Beauval veut illustrer la volontĂ© de l’Ă©tablissement de travailler dans un esprit de dĂ©veloppement durable. « La combustion du mĂ©thane ne produit que de la vapeur d’eau » souligne Guillaume Pasquier. « Et les matières fermentĂ©es donnent naissance Ă  un compost biologique excellent pour l’agriculture. » Tout le monde y gagne. Et personne ne s’offusquera plus de voir des lamantins barboter dans une eau Ă  28 degrĂ©s au cĹ“ur de l’hiver !

NR du 13/03/2013

2017-02-05T18:54:21+01:00mars 14th, 2013|Méthanisation|Commentaires fermés sur Du méthane de fumier pour chauffer le zoo de Beauval
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