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Issoudun – un projet de site photovoltaïque

En accord avec Guilly et Vatan, le site choisi pour le photovoltaïque est celui de la Chesnaye, à côté de l’Espace mémoire du patrimoine de l’Équipement, sur un terrain non cultivé en bordure de la route départementale n° 34. La société privée Adeva Ingénierie développement va y implanter des panneaux photovoltaïques d’une hauteur de 3,50 m sur une superficie de 30 ha, qui sera concédée en fermage par la commune de Vatan. Elle sera recouverte à 30 % par les panneaux. Deux parcs seront installés : le parc solaire de la Chesnaye qui aura une puissance de 9 mégawatts et celui des Bauduettes de 5 MW. La production en électricité correspondra à celle de cinq éoliennes. Dans ce genre de parc, les panneaux, orientés au sud, sont mis en place au sol sur des structures qui ne nécessitent pas de gros enfouissements. La durée d’exploitation du parc court sur 20 ans. Les études de faisabilité sont terminées. Le dossier administratif est déposé dans les services de l’État et l’enquête publique va débuter au deuxième trimestre de cette année. Pour les deux communes, ce projet ne nécessite pas d’investissement financier. Le rapport pour la commune de Vatan sera celui de la location des terres alors que pour celle de Guilly, il y aura le foncier et une part des taxes, tout comme la communauté de communes et le Département. Outre les retombées attendues dans les commerces locaux dans le cadre des travaux de réalisation de ce projet, des créations d’emplois sont espérées pour la maintenance du parc solaire et son entretien.

NR du 23/02/2012

2015-01-26T17:49:10+01:00février 23rd, 2012|Photovoltaïque|Commentaires fermés sur Issoudun – un projet de site photovoltaïque

Carte du Schéma Régional Eolien de l’Indre

L’association L2Rien me communique une carte du schéma régional de l’Indre qui compare la version du 4 juillet 2011 et la version définitive du 20 février, que l’on retrouve dans l’enquête publique sur le SRCAE de la région centre.

L’État et la Région Centre élaborent conjointement le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie (SRCAE) conformément à la Loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite Loi Grenelle II.

Premières impressions sur le secteur du Boischaut nord

Le tollé qui a entrainé des communes listées comme favorables, alors qu’elles ne l’étaient pas ( par exemple, Châtillon ou Préaux, ou les conseils municipaux avaient votés contre), à précipiter le retrait de 9 communes du Boischaut et 5 en Brenne.

D’autres communes sur la CdC de Valençay, comme Luçay le Mâle, Vicq sur Nahon, Langé, restent en zone favorable alors que les conseils municipaux et le conseil communautaire ont voté contre l’implantation d’éoliennes sur leur territoire, va comprendre…

On peut faire confiance à Claude Doucet pour remettre les choses en ordre. Il reste les communes d’Ecueillé et Pellevoisin qui ont rejoint depuis le début de l’année la Communauté de Communes de Valençay et qui devraient être retirées du SRE rapidement, n’en déplaise à l’ancien Président de la CdC d’Ecueillé, Raymond Thomas.

A suivre…

Carte comparatif 2011 2012

Et ci-dessous, la carte du projet du SRE du 21 novembre 2011 :
Ou les projets d’extension de ZDE du SER, en bleu, non heureusement pas été suivi par la commission.
Carte-ZDE-21:11:11

2017-02-05T18:54:28+01:00février 22nd, 2012|Eolien|Commentaires fermés sur Carte du Schéma Régional Eolien de l’Indre

Agrandir les décharges est-il vraiment nécessaire ?

Les projets d’agrandissement des centres d’enfouissement du département reposent la question de la gestion des déchets et de leur valorisation.

En pénétrant dans le bourg de Gournay, 336 habitants, rien ne laisse deviner la présence, à seulement 3,5 km au nord, du plus important Centre d’enfouissement technique (CET) du département. Installée au sommet de l’une des douces collines du Boischaut-Sud, sillonnées de haies et de parcelles destinées à l’élevage, la décharge se fait discrète. A l’exception d’une portion de quelques centaines de mètres de la route venant de Buxières-d’Aillac, elle est totalement invisible, même en cette période hivernale où les arbres dépourvus de feuilles se font plus transparents. Sur les chemins qui le ceinturent, le site est protégé des regards par une épaisse haie. Quelques mouettes patrouillent autour de la zone d’enfouissement. L’odeur reste supportable.
Dans le centre du village comme aux abords, pas le moindre panneau d’opposition à l’extension du CET. Seules les affiches d’avis d’enquête publique, qui s’achèvera demain samedi 18 février, placardées sur des poteaux autour du site, évoquent son agrandissement futur.

Capacité bien supérieure aux besoins
Le dossier d’autorisation remis à la préfecture par la Société d’exploitation de Gournay (SEG) évoque le stockage de déchets non-dangereux « à hauteur de 85.000 tonnes par an pour une capacité totale de stockage de 2.073.204 m3 et pour une durée de vie de vingt ans ». Il s’étendra sur une surface clôturée de 55 ha dont 13,9 destinés au stockage des déchets. Un dossier visiblement solide qui répond aux normes en vigueur et qui a d’ailleurs reçu un avis favorable de l’Autorité environnementale. La SEG justifie sa demande « afin de répondre aux besoins futurs de traitement des déchets tels qu’ils sont établis par le Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés du département de l’Indre, ainsi que des déchets non dangereux des entreprises ». Seul écueil : ce projet ne tient pas compte de l’agrandissement du CET de Châtillon-sur-Indre, entériné en décembre dernier par la préfecture. Avec ces deux extensions, la capacité d’enfouissement du département serait très nettement supérieure à ses besoins (lire ci-dessous). Roger Aufrère, maire de Gournay et conseiller général, reconnaît que « c’est une question sensible ». Le projet fut d’ailleurs discuté mardi dernier, en conseil municipal. En poste depuis 1989, il se souvient avoir « dit oui du bout des lèvres », mais garde un sentiment « très mitigé : Gournay a-t-il vocation à devenir la poubelle du département, ou d’une partie en tout cas ? »

le chiffre

136.513

C’est, en tonnes, la quantité de déchets ménagers et assimilés collectés dans le département. Un chiffre qui date de 2008 et correspond à 551 kg par an et par habitant, à comparer avec la moyenne nationale de 594 kg par an par habitant. 38 % de ce tonnage a été valorisé. Le reste, soit 83.358 tonnes, a été enfoui.

NR du 17/02/2012

2017-02-05T18:54:28+01:00février 17th, 2012|Environnement|Commentaires fermés sur Agrandir les décharges est-il vraiment nécessaire ?

PDEDMA – le département doit revoir sa copie

La Nouvelle République se réveille un peu tard : l’enquête publique sur la révision du PDEDMA de l’Indre s’est ouverte le 3 octobre 2011. Elle s’est clôturé le 3 novembre avec comme participation sur les registres d’enquêtes, des habitants du Boischaut nord et de l’association ACDD36. La commission d’enquête qui devait rendre son rapport 1 mois après la date de clôture, à demander un délai et pris 2 mois et demi pour étudier tous les éléments remis lors de l’enquête. Le rapport de 114 pages a été remis au conseil général le 13 janvier dernier. J’ai obtenu une copie du rapport d’enquête, mais alors qu’il devrait être mis à la disposition du public, vous n’en trouverez aucune trace sur le site du Conseil Général : www.cg36.fr.

Lien avec le rapport d’enquête sur la révision du PDEDMA de l’Indre :
– Rapport d’enquête sur le PDEDMA de l’Indre Partie 1
– Rapport d’enquête sur le PDEDMA de l’Indre Partie 2

Lien avec des articles sur le PDEDMA et Gournay sur le site d’Europe Ecologie – Les Verts :
– Article sur le PDEDMA et l’extension de Gournay
– Lettre de Mr. J.Delavergne sur les déchets dans l’Indre

L’article de la NR :
En parallèle à ces agrandissements, le plan départemental d’élimination des déchets, en cours de révision, a reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur, le 13 janvier. Il prévoyait notamment de fixer une limite aux capacités annuelles d’enfouissement des déchets ultimes à 100.600 t par an en 2015 et 97.700 t en 2020. Or, les sites de stockage du département, si leurs agrandissements sont actés, offriront une capacité de 170.000 t par an, très nettement supérieure aux besoins. Une situation dénoncée par Europe écologie – Les Verts, pour qui « il manque une réelle volonté politique ». « Le plan affiche des objectifs de diminution des déchets, mais non suivis de moyens opérationnels, rien de concret, estime Caroline Gauthier. Ce qui manque aussi : la prévention, où le plan ne fait que citer des textes, sans réflexion particulière. » Claude Doucet, vice-président du conseil général chargé du dossier, s’est quant à lui déclaré un peu surpris de l’avis négatif. « On pensait, après nous être astreints à tout ce qui était demandé, avoir un avis favorable. Nous avons tout mis en œuvre en consultant notamment les 267 communes. L’avis est argumenté, nous allons contre-argumenter. Nous avons deux objectifs : préserver l’environnement et voir les conséquences sur les redevances. Je pense qu’il s’agit plus d’un problème sur la forme que sur le fond. »

Pas d’homogénéité des pratiques
L’un des principaux problèmes du département réside dans l’absence d’homogénéité de tri et de collecte, d’une communauté de commune à une autre. « Je suis tout à fait d’accord pour faire des propositions aux élus pour homogénéiser les pratiques, poursuit Claude Doucet, mais on ne peut pas obliger les gens. Quant à la valorisation, j’y crois. Encore faut-il mettre les moyens financiers. » Des moyens qui pourraient être transférés de l’enfouissement à la prévention. En 2010, le Sytom de la région de Châteauroux, qui regroupe 106.010 habitants, a ainsi dépensé 1,44 million d’euros uniquement pour enfouir des déchets.
NR du 17/02/2012

2015-01-26T18:07:38+01:00février 17th, 2012|Environnement, Non classé|Commentaires fermés sur PDEDMA – le département doit revoir sa copie

Rapport d’enquête sur le PDEDMA de l’Indre

Malgré le peu d’intérêt que suscitent habituellement les enquêtes publiques dans l’Indre, sur le PDEDMA les trois permanences de Vatan, du Blanc et de la Châtre se sont déroulées sans aucune visite du public, et sans aucune observation reçue par la poste ni portée au registre d’enquête(p.19). Par contre le 3 novembre, à la permanence du Conseil Général, le commissaire enquêteur à reçu des membres de l’association ACDD36 qui ont déposés un dossier de 200 pages sur la révision du PDEDMA et sur l’extension du site du Porteau à Châtillon sur Indre.

Les commissaires enquêteurs ont organisé une visite du site du porteau à Chatillon, gérer par la COVED, leurs conclusions :

– Sur place nous n’avons pas rencontré le responsable du site, il nous a semblé que localement la COVED ne montrait pas un souci de communication important avec les riverains.
Sur le plan économique et technique, les installations existantes ont un seuil de rentabilité insuffisant, ce qui explique en partie l’augmentation de capacité d’enfouissement des nouvelles installations.
Les installations semblent fonctionner en conformité avec la réglementation, même si de nombreux dysfonctionnements nous ont été signalés par les riverains.
Mais, malgré tout, l’aspect général n’est pas vraiment engageant.
L’accès routier est tout bonnement déplorable on ne voit pas comment l’augmentation conséquente du trafic pourrait se faire dans de bonnes conditions.
Le Conseil Général devra prendre des dispositions pour assurer une circulation garantissant la tranquillité et la sécurité de tous les usagers.(p.41)

– On comprend l’inquiétude des personnes venues nous en faire part et la commission adhère à cette remarque de l’autorité environnementale
« Compte tenu des choix exposés par la suite dans le PDEDMA, notamment celui de privilégier l’enfouissement des déchets, une description des sous-sols permettant de repérer les secteurs géologiquement susceptibles de recevoir une installation d’enfouissement aurait été judicieuse. » (p.42)

Les commissaires enquêteurs, après la visite du CET de Gournay ont une impression plus favorable :
Malgré le contexte, puisque nous sommes au coeur d’une décharge d’ordures ménagères, la commission a retenu de cette visite une impression favorable.
Le site dans son ensemble, très important par ses dimensions, semble propice à cette activité d’enfouissement.
Les aménagements entrepris et les reconstructions, plans d’eau, prairies, bosquets, bouchures font ressortir un aspect propre et entretenu.
Ce site (peut-être encore plus ses responsables) et les riverains agriculteurs et paysans, semblent apparemment vivre en bonne intelligence.
Nos interlocuteurs maîtrisent bien leur sujet et les échanges sont sereins directs et donc agréables. (p.43)

D’autres remarques de la commission d’enquête :
• Que le « dossier d’enquête » manque de lisibilité : c’est un rappel constant des textes dans lequel sont noyées les intentions,
• Que le site du Porteau suscite des inquiétudes et des nuisances pour bon nombre de riverains, auxquelles la commission n’a pu que répondre dans l’état actuel de ses propres connaissances.
La commission ne se prononce pas sur l’enquête concernant le nouveau site d’enfouissement puisqu’elle n’est pas en charge de cette enquête.
Une réponse a été donnée à trente-deux sujets évoqués dans le cadre de cette enquête.
Il conviendrait que le Conseil Général prenne en compte les différents points évoqués dans ces questions afin de les porter dans la réflexion d’élaboration du plan en cours ou du plan prochain à venir. (p.47)

Cet avis défavorable sur la révision du PDEDMA de l’Indre par la commission d’enquête, et son opposition claire et nette sur la décharge du Porteau à Châtillon pose le problème de l’avis favorable donné par le commissaire enquêteur lors de l’enquête publique de l’extension du CET du Porteau (70 000t/an). Il faut le lier à la demande d’extension du CET de Gournay (80 000t/an) et s’assurer que le conseil général et la préfecture prennent en compte l’avis de la commission d’enquête. La question étant de savoir si ces deux extensions sont nécessaires.

Sur google documents, pour ceux que ça intéresse, les conclusions de la commission d’enquête sur les documents d’enquête publique de la révision du PDEDMA de l’Indre :

Lien avec le rapport d’enquête sur le PDEDMA de l’Indre partie 1

Lien avec le rapport d’enquête sur le PDEDMA de l’Indre partie 2

Lien avec le PDEDMA de l’Indre de 1999

2017-02-05T18:54:28+01:00février 4th, 2012|Environnement|Commentaires fermés sur Rapport d’enquête sur le PDEDMA de l’Indre

Déchets militaires : projet ajourné à Neuvy-Pailloux

Neuvy-Pailloux. Le colonel commandant la 12 e Bsmat a annoncé, hier l’ajournement du projet de centre de stockage de déchets radionucléides.

L’information est tombée hier, en fin d’après-midi, sous la forme d’un communiqué émanant de la préfecture de l’Indre : « L’instruction du dossier de demande d’autorisation d’exploiter l’installation «  Centre national de tri et d’entreposage de déchet matériel contenant des radionucléides  », soumis à l’enquête d’utilité publique, est interrompue, suite à la demande du colonel Frédéric Bernard, commandant la 12e Base de soutien du matériel. »

«  Une première victoire  »

C’est en effet dans une lettre envoyée le 30 janvier à la préfecture de l’Indre que le chef de corps de la 12e Base de soutien du matériel de l’armée de Terre (Bsmat) de Neuvy-Pailloux explique ce qui l’a conduit à ajourner ce projet : « Intervenue dans une période peu favorable, cette enquête n’a pas permis d’apporter aux parties prenantes les éléments d’information qu’elles attendaient […] », écrit le colonel Bernard qui poursuit : « Soucieux d’améliorer la transparence de la démarche entreprise par le ministère de la Défense, je souhaite mettre à profit le premier semestre 2012 pour retravailler le dossier. Il conviendra notamment de lui donner plus de cohérence, d’y intégrer tous les éléments et études complémentaires, afin d’apporter les réponses aux questions posées aussi bien par les élus que par la population, et répondre ainsi aux inquiétudes manifestées […] ». La décision de la sagesse ? C’est en tout cas une forme de victoire pour les opposants au projet : « Pour l’instant, ce n’est qu’un ajournement, cela ne veut pas dire que le dossier est retiré, relativise Gérald Prévot, membre du Collectif contre les alternatives au nucléaire (CCAN). Mais c’est quand même une première victoire. En interrompant le processus, les militaires apportent la preuve que notre action avait tout son sens. Il était de toute manière nécessaire de mettre l’ensemble des citoyens au courant du projet. Nous restons très vigilants. » Réunis hier soir, à Châteauroux, les membres du CCAN et ceux de l’Association citoyenne contre le stockage de déchets radioactifs (ACSDR) faisaient état de leur satisfaction, dans une déclaration commune : « Les différentes actions du collectif ont mis le doigt sur les imperfections du dossier. La mobilisation des populations locales a été entendue. Nous sommes contents d’avoir mené ce combat… ».

NR du 1/02/2012

A lire aussi la réaction d’Indre Nature sur ce lien :

Et le voeu de EELV opposé au projet, cosigné par les groupes PS-PRg et PC-FG : le lien

2015-01-26T18:29:59+01:00février 2nd, 2012|Nucléaire|Commentaires fermés sur Déchets militaires : projet ajourné à Neuvy-Pailloux

Résistance contre les éoliennes en Brenne

Suite aux réunions publiques organisées récemment, Ghislain de Grimoüard, président de l’Association pour le développement durable de la Brenne Tourangelle et extension (ADDBT) s’exprime au nom de trois autres associations : l’Adesa Sauzelles, l’ADECSBSA et l’ Asper. Le schéma régional éolien.« On veut autoriser l’implantation d’éoliennes géantes dans le PNR de la Brenne. Les conséquences sur le cadre de vie des habitants, l’avenir déjà fragile de l’économie locale, la cohésion et l’équilibre financier du PNR, vont en être touchés pour une contribution énergétique nationale symbolique. Ainsi, les zones protégées du PNR déjà restreintes en terme de surface, pourraient se trouver compromises par l’ouverture au grand éolien. »Inadaptabilité paysagère de la Brenne à l’éolien. « Le paysage est d’abord un cadre de vie et une fierté. Avec la Brenne, il existe un patrimoine exceptionnel, de notoriété internationale, recherché pour son authenticité par le tourisme de nature qui irrigue ainsi les sites ouverts au public. L’une des missions premières du PNR, de préserver le cadre de vie et l’authenticité paysagère de la Brenne, sera devenue vaine. »Vers une catastrophe écologique majeure. « La Brenne est constitué à 85 % d’une zone humide protégée et d’un écosystème abritant une faune sauvage très variée qui y trouve habitat et nourriture. Or, pour les oiseaux, le risque ornithologique majeur ne sera pas tant le phénomène de mortalité par choc avec les éoliennes, mais la modification des différents types de déplacements. Ainsi, une des plus grandes richesses naturelles de la Brenne se trouvera compromise. » Aussi les associations de défense de l’authenticité et de l’environnement de la Brenne demandent que l’ensemble du territoire du PNR soit classé en zone défavorable à l’éolien, « puisqu’une des plus grandes richesses naturelles de la Brenne se trouvera compromise ».

NR du 27/01/2012

2017-02-05T18:54:28+01:00janvier 28th, 2012|Eolien|Commentaires fermés sur Résistance contre les éoliennes en Brenne

Wind Tower : l’éolienne du futur ?

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La société japonaise Zena System, basée à Fukuoka, a déposé un brevet portant sur la construction d’une nouvelle version d’éolienne. Son projet est basé sur le constat selon lequel les éoliennes actuelles ne profitent de l’effet du vent que sur la partie rotor et que le mât ne fait « que » soutenir la mécanique. Baptisée « Wind Tower », sa tour serait un nouveau type de générateur d’énergie éolienne, hexagonal, haut de cinquante mètres et de vingt-sept mètres de diamètre.

Le but recherché par les ingénieurs est que cette tour puisse capter le vent sur 360 degrés, c’est-à-dire selon toutes les orientations. Le vent serait capturé grâce à un système de portes ne s’ouvrant que sur l’intérieur et forçant le vent à la base de la tour où sont situés les générateurs, des turbine qui permettent la production d’électricité. La Wind Tower serait par ailleurs équipée de générateurs disposés sous terre dans une centrale, ce qui faciliterait l’accès et l’entretien et ferait d’elle un lieu mieux protégé pour les intervenants techniques. Le site, qui dans son ensemble devrait s’étendre sur au moins treize mille mètres carrés, comprendrait également une salle des turbines, des installations de stockage d’énergie, un centre administratif ainsi qu’un centre de formation. Le sommet de l’édifice consisterait enfin en une terrasse panoramique pouvant faire office de restaurant, de plateforme d’observation ou même d’héliport !

Wind Tower, bénéfique pour l’environnement
Même si aucune tour n’est pour le moment sortie de terre, un projet est en cours et devrait prochainement voir le jour sur l’île de Kyushu. Sa capacité de production a été évaluée à cinq mégawatts (MW) d’électricité.

Si l’entreprise japonaise réfute la théorie de la valeur limite de Betz selon laquelle le maximum théorique d’énergie exploitable à partir du vent est d’environ 59%, elle devra tout de même intégrer « sa » tour dans un environnement complètement dégagé afin d’optimiser au mieux son rendement. Il faudra également tenir compte de l’encombrement d’un tel système posé à même le sol comparativement aux éoliennes classiques. Les turbines au sol devraient néanmoins permettre un entretien plus facile mais aussi une protection contre la foudre plus importante. Autres points positifs, l’absence de rotor évite des dommages collatéraux sur la faune et la multiplicité des générateurs permettrait une importante production d’électricité. Last but not least, ce projet, dont le coût n’a pour le moment pas été dévoilé, sera multifonctions.

Lorsque la première tour sera érigée, il sera alors temps de faire les comparaisons qui s’imposent et de vérifier si oui ou non la Wind Tower remplacera à long terme les éoliennes telles que nous les connaissons aujourd’hui. Le fait est qu’elle a déjà fière allure sur le papier.

2017-02-05T18:54:28+01:00janvier 27th, 2012|Eolien, Non classé|Commentaires fermés sur Wind Tower : l’éolienne du futur ?

Avis défavorable de la commission d’enquête sur le PDEDMA de l’Indre

Le 13 janvier dernier, les commissaires enquêteurs ont rendus leurs conclusions sur la révision du PDEDMA de l’Indre qui devient d’ailleurs Plan de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux et grosse surprise :

la commission d’enquête ne peut qu’émettre :

un avis défavorable

Morceaux choisis :

C’est un dossier d’enquête relativement important qui reste peu accessible au plus grand nombre.
Sa logique lourde souvent répétitive, la clarté des éléments évoqués incertaine, donnent souvent l’impression de tourner en rond.
Les cartes présentées sont, pour leur grande majorité, quasiment illisibles.
Les tableaux importants sont peu mis en valeur.
Il est nécessaire de chercher en permanence les éléments importants du dossier.
Les informations délivrées manquent souvent de cohérence s, de précision dans certains cas.
Pour exemple, le plan initial adopté le 5 octobre 1999 connait des variations de dates au cours du dossier et il est parfois évoqué son actualisation alors qu’il s’agit d’une révision.
Sans préjuger du contenu de fond il est possible de considérer, au regard de la législation (retenue pour son élaboration ) que le dossier présenté par le Conseil Général est complet.
Le résumé non technique du rapport environnemental, pourtant destiné à faciliter la lecture du dossier par le public, ne comporte pas le contenu, pas la portée ni les objectifs du plan.
« L’autorité environnementale » nous précise d’ailleurs que ce résumé bien que présenté « omet toutefois de rappeler le contenu, la portée et les objectifs du plan. Ceci est de nature à limiter une appropriation autonome de l’évaluation environnementale effectuée ».
Il est tout aussi anormal que le PDEDMA approuvé le 5 octobre 1999 ne soit pas joint au dossier d’enquête, puisqu’il s’agit de la révision de ce PDEDMA.
Ce document, fournit ultérieurement par le Conseil Général et qui, lui, est à contrario, très clair, aurait permit au public de mesurer l’importance de la révision et les évolutions envisagées.

On peut noter que l’absence d’un cadre fixant des objectifs à réaliser est accentué par l’emploi fréquent du verbe pouvoir conjugué au conditionnel qui laisse tout supposer ou imaginer sans rationnaliser ni imposer quoi que ce soit.
La lisibilité est absente autant pour le public que pour les acteurs professionnels des déchets.
On ne voit pas de quelle façon concrète seront mises en oeuvre les actions éventuelles.
Hormis la création de l’observatoire de suivi du plan, aucune structure « ad hoc » ou moyen humain ne sont prévus tant pour sensibiliser les habitants que les structures à la problématique des déchets, que pour unifier certaines structures ou régler divers problèmes (décharges sauvages par exemple)

En ce qui concerne les principes structurants, on note l’absence des élémentaires aucun objectif de réduction du nombre des structures de collectes, pas de définition d’aires géographiques cohérentes des structures de collecte, absence d’objectif défini tendant à uniformiser les modes de collectes.

Absence de prise en compte globale des évolutions de la politique des déchets du SYTOM de Châteauroux, avec pour conséquence une probable augmentation des déchets enfouis, contraire à la politique définie par le Grenelle de l’environnement.

En ce qui concerne la situation géologique
suite au craintes motivées et exprimées par les riverains du site du Porteau ainsi que de l’association ACDD , la commission adhère au remarques formulées par l’autorité environnementale :
« Compte tenu des choix exposés par la suite dans le PDEDMA, notamment celui de privilégier l’enfouissement des déchets, une description des sous-sols permettant de repérer les secteurs géologiquement susceptibles de recevoir une installation d’enfouissement aurait été judicieuse. »
En ce qui concerne la situation routière
L’infrastructure routière est construite pour le déplacement de véhicules agricoles et de tourisme, mais absolument pas pour le passage répété des poids lourds transportant les déchets. La solution de facilité retenue par le service des routes du département a consisté à interdire un des deux sens de circulation sur les voies empruntées par les poids lourds.

Avec l’augmentation du trafic annoncé il sera indispensable de trouver d’autres solutions.
Les riverains nous ont fait part de leur inquiétude face à l’accroissement du trafic engendrée par l’augmentation du volume de déchets acheminés vers le nouveau centre de stockage.
L’emprunt de ces voies de circulation et l’examen de leur profil en démontrent bien leur inadéquation au regard du trafic nouveau ainsi généré.
En conséquence Le Conseil Général devra se saisir du problème et le régler autrement que par des panneaux de circulation. Les panneaux en place ce jour démontrent bien cette inadéquation.
Le facteur humain et les contraintes financières sont totalement passés sous silence ce qui paraît inconcevable lorsqu’il s’agit d’un projet d’intérêt général s’étendant à l’ensemble d’un département.
En conséquence et compte tenu des observations de la commission sur le contenu, les
orientations et objectifs du PROJET DE RÉVISION DU PLAN DÉPARTEMENTAL D’ÉLIMINATION DES DÉCHETS MÉNAGERS ET ASSIMILÉS DU DÉPARTEMENT DE L’INDRE ET SON RAPPORT ENVIRONNEMENTAL CORRESPONDANT
la commission d’enquête ne peut qu’émettre :

un avis défavorable,

à ce PROJET DE RÉVISION DU PLAN DÉPARTEMENTAL D’ÉLIMINATION DES DÉCHETS MÉNAGERS ET ASSIMILÉS DU DÉPARTEMENT DE L’INDRE ET SON RAPPORT ENVIRONNEMENTAL CORRESPONDANT,
adresse ce jour le dossier d’enquête que les registres d’enquête publique au Président du Conseil Général du département de l’Indre.
LES COMMISSAIRES ENQUÊTEUR, MEMBRES DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE,

2017-02-05T18:54:28+01:00janvier 26th, 2012|Environnement|Commentaires fermés sur Avis défavorable de la commission d’enquête sur le PDEDMA de l’Indre

Enquête publique pour l’extension de l’ISDN de Gournay

Gournay_decharge

Après Neuvy-Pailloux et ses déchets nucléaires, l’extension de 60 000 tonnes/an de la décharge de déchets ménagers de Châtillon sur Indre, bienvenue à l’extension de l’ISDND de Gournay.

La Société d’Exploitation de Gournay a déposée auprès de la préfecture, une déclaration IPTC pour l’extension de l’ISDND de Gournay de 85 000 tonnes/an pour une durée de vie de 20 ans, et un tonnage total de 2 072 304 m3.
L’ enquête publique, sera ouverte à la mairie de Gournay du lundi 16 janvier 2012 au samedi 18 février 2012 inclus.

Après une lecture rapide des dossiers, on peut retenir 2 points essentiels (page 29 du dossier administratif) :

A horizon 2015, l’installation de Chatillon-sur-Indre sera fermée depuis 4 ans réduisant la capacité du territoire à 85 000 tonnes par an. Il est à noter que la société Coved a déposé courant 2010 une demande de poursuite d’activité de ce site, pour 60 000 tonnes par an et pour une durée de 14 ans. L’analyse présentée dans ce chapitre ne tient pas compte de ce projet en cours d’instruction administrative, mais se base sur la fermeture prévue du site Coved en 2011.

Ce serait une bonne nouvelle pour les habitants de Châtillon mais malheureusement, ils n’ignorent pas que la COVED a reçu le 13/12/2011 de la préfecture de l’Indre,l’autorisation de poursuivre et d’étendre le centre de stockage.
Lien avec l’autorisation

Le 2 ème point à la page 27 du même dossier :

L’article 194 de la loi du 12 juillet 2010 (loi grenelle2) portant engagement national
pour l’environnement modifie l’article L541-14 du code de l’environnement et fixe
une limite de capacité de traitement par enfouissement ou incinération à 60% du
gisement total de déchets produits sur un territoire.

60 % de 132 750 tonnes de déchets collectées en 2010 est égal à 79 650 tonnes

Soit la capacité de Vicq et Gournay II (85 000 t.), pourquoi ouvrir 2 mégas-décharges ?

Capacité totale des centres de stockage de l’Indre :
– Vicq sur Nahon : 25 000 t 11/01/2020
– Gournay II : 60 000 t 26/09/2019
– Châtillon : 70 000 t 13/12/2021
– Gournay III : 85 000 t jusqu’en 2026

Total de capacité de 240 000 tonnes/an pour environ 82 000 tonnes à enfouir, soit 3 fois plus !
En triant à la source les fermentiscibles et en créant une usine de méthanisation, le département aurait moins de 50 000 tonnes à enfouir.
Comme pour l’enquête publique de Neuvy, n’hésitez pas à vous renseigner, à consulter le commissaire-enquêteur ou a lui adresser un courrier à la mairie de Gournay.

– Lien avec les documents de l’enquête publique de l’ISDND de Gournay (plus disponible sur le site de la préfecture)
• Avis de l’autorité environnementale
• Arrêté ouverture enquête – ISDN GOURNAY
• Avis enquête publique
• Description du projet
• Résumé non technique – Etude d’impact

2017-02-05T18:54:28+01:00janvier 20th, 2012|Environnement, Non classé|Commentaires fermés sur Enquête publique pour l’extension de l’ISDN de Gournay
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