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L’éolien poursuit son envol en Champagne berrichonne

Plusieurs projets de développement d’éoliennes se dessinent mais cela ne semble guère intéresser les populations concernées. Dommage.

Certes, les réunions publiques présentant les zones de développement de l’éolien sont obligatoires pour les porteurs de projets souhaitant une validation par le préfet, mais il est tout de même déconcertant de voir à quel point les habitants se désintéressent de la question. Pour preuve, vendredi soir, à la salle des associations de Vouillon, le public se comptait sur les doigts d’une main amputée d’un ou deux doigts. Seuls, quelques maires des communes environnantes étaient présents pour écouter Julien Calabre, chef de projet des bureaux d’étude Adev environnement et Énergie géomatique.
« On a missionné ce cabinet afin qu’il établisse les zones favorables au développement de l’éolien sur notre secteur, explique Pierre Rousseau, maire de Saint-Valentin, président de la Communauté de communes de Champagne berrichonne. Le projet portait initialement sur seize communes. Huit ont été jugées intéressantes qui ont ensuite délibéré. Quatre ont dit oui au projet éolien. »
Vouillon, Condé, Lizeray et Ambrault sont réparties sur trois zones distinctes que le spécialiste a présentées dans le détail tout en précisant que son rôle était de définir une zone de développement « et non pas une demande de permis de construire ». La sécurité, l’environnement, la faisabilité, sont autant d’éléments qui ont été pris en considération, eu égard à la réglementation afin de déterminer précisément des zones éoliennes suffisamment rentables : « A 80 m de haut, on est sur un gisement de 4,5 m à 5 m seconde, c’est-à-dire un gisement moyen comme c’est le cas ici », explique M. Calabre.

Trois secteurs retenus
Trois secteurs ont donc été retenus : un sur Ambrault-Vouillon, soit 580 hectares pour une puissance maximale de 60 MW qui pourrait accueillir une dizaine d’éoliennes ; le secteur sud d’Ambrault, un parc plus restreint pour une puissance maximale de 22 MW, soit cinq éoliennes ; et, enfin, le secteur de Lizeray, 1.000 hectares, pour une puissance de 72 MW, soit une quinzaine d’éoliennes.

C’est d’ailleurs à Lizeray que se tiendra la seconde et dernière réunion publique pour présenter ce projet de parcs éoliens qui représenterait une trentaine d’éoliennes. Les premières pourraient grimper dans le ciel, si le dossier avance normalement, dès 2014.

NR du 6/11/2011

2017-02-05T18:54:28+01:00novembre 9th, 2011|Eolien|Commentaires fermés sur L’éolien poursuit son envol en Champagne berrichonne

Enquête publique sur le PDEDMA de l’Indre

Il vous reste 2 jours pour prendre connaissance, faire des remarques sur place ou par courrier ou rencontrer les commissaires enquêteurs sur l’avenir de nos déchets pour les dix ans à venir dans le département.

Conformément aux dispositions de l’article R 541-22 II et du Livre 1er, Titre II, Chapitre III, Section 2 du Code de l’Environnement relatives à la procédure et au déroulement de l’enquête publique, le dossier d’enquête ci-après détaillé sera déposé du lundi 3 octobre 2011 au jeudi 3 novembre 2011 inclus dans les lieux, aux jours et heures suivants, où les intéressés pourront en prendre connaissance

de 9h à 12h et de 14h à 17h
Permanence du commissaire-enquêteur

– Siège du Département de l’Indre
Place de la Victoire et des Alliés                     – jeudi 3 novembre 201 1 de 14h à 18h
36000 CHÂTEAUROUX
– Unité Territoriale de VATAN
3, rue de la Sentinelle                                       – jeudi 3 novembre 2011 de 9h à 12h
36150 VATAN du lundi au vendredi

– Unité Territoriale de LA CHÂTRE
2, rue Joseph Ageorges                                    – mercredi 2 novembre 2011 de 9h à 12h
36400 LA CHÂTRE
– Unité Territoriale du BLANC
2 ter, Route de la Grand ‘Borne                    – jeudi 3 novembre 2011 de 14h à 18h
36300 LE BLANC
Le dossier d’enquête sera également accessible, aux mêmes dates, depuis la page d’accueil du site Internet du Département de l’Indre à l’adresse suivante: http ://www.indre.fr
Il semble d’après le conseil général que les commissaires-enquêteurs se plaignent du manque d’intérêts et de mobilisation des citoyens, ainsi que du peu de visites que cette enquête suscite. Les habitants des grandes villes du département se sentent peu concernés par leurs poubelles qui finissent leur vie dans nos campagnes. La même enquête publique dans les villes de Châtillon/Indre, Gournay ou Vicq sur nahon aurait déplacé des foules.

L’enquête publique de l’extension de la décharge de déchets non dangereux de Châtillon sur Indre à motiver les habitants contre ce projet :
– Pétition de l’ACDD de 635 signatures
– Annotations de 29 personnes
– 88 courriers, pour rien…
Avec comme résultat un avis favorable du commissaire enquêteur.
On peut donc juger cette procédure de n’être qu’un « simulacre de démocratie »,
visant à entériner des décisions déjà prises et un deni d’une vraie démocratie participative.

«Pour « changer la vie », il faudrait commencer par changer la vie politique»
Citation de Pierre Bourdieu, intellectuel  engagé et humaniste de la fin du  XXe siècle

2017-02-05T18:54:28+01:00novembre 1st, 2011|Environnement|Commentaires fermés sur Enquête publique sur le PDEDMA de l’Indre

Gestion des déchets dans l’Indre vu par le PS

Pendant les élections cantonnales du 20 et 27 mars dernier, le programme du Parti Socialiste dédié à l’environnement proposait « d’améliorer encore la gestion et la valorisation des déchets : développer la méthanisation en lien avec le monde agricole, harmoniser le tri sélectif « . Le Plan Départemental d’Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés du département de l’Indre est actuellement en révision par le conseil général et aucune proposition de valorisation comme la méthanisation ou d’autres techniques ne sont au programme. Bien au contraire, l’avenir de nos déchets est de finir dans des méga-décharges comme l’ISDN de Châtillon sur Indre avec une extension en volume de 60 000 tonnes par an sur 14 ans soit au final 840 000 tonnes ou Gournay avec 1 700 000 tonnes sur 20 ans.

Pourtant en septembre 2009 , le p »‘tit Castelroussin, expression locale du PS proposait une solution intéressante à la gestion des fermentescibles de la ville de Châteauroux :

Chaque année, Châteauroux et son agglomération génèrent 30.000 tonnes de déchets. Un record ? Non ! D’ailleurs, la tendance est à l’augmentation constante de ce tonnage. Chaque année, le SYTOM (l’organisme qui gère le ramassage et la destruction des déchets au niveau de l’agglomération), enregistre une hausse continue des demandes de mises en déchetterie.
Face à une telle production de « masse » que faire ?
A ce jour, ces dizaines de milliers de tonnes de déchets dits fermentescibles sont uniquement consacrées à la production de compost. Au terme d’un processus de fermentation, on obtient ainsi tout au plus 4.000 tonnes de compost destinées au secteur agricole. Hélas, ce compost est de si mauvaise qualité qu’il trouve difficilement preneur, même lorsqu’il est cédé gracieusement.
Ce constat nous amène donc à faire d’autres propositions en faveur d’une plus grande valorisation des déchets produits. Dans le cas de Châteauroux et de son agglomération, on pourrait envisager d’affecter ces déchets à la production d’énergie propre – et notamment à la production de biocarburants – qui pourraient ensuite être utilisés pour alimenter les véhicules municipaux (ou bien encore les bus de la CAC).
Le process industriel est depuis longtemps maîtrisé et mise en œuvre avec succès dans de nombreuses collectivités. Il s’agit de méthaniser les déchets ménagers pour les transformer en un gaz qui, une fois, liquéfié peut ensuite alimenter toute sorte de véhicules propulsés par des moteurs à combustion.
Le SYTOM de Châteauroux pourrait ainsi produire plus de 70.000 m3 de ce biogaz soit l’équivalent diesel de 75.000 litres !!!
Lorsque l’on considère aujourd’hui le prix du gasoil au regard notamment de la valeur dérisoire du compost, on perçoit vite l’intérêt d’un tel choix.
Ajoutons à cette considération financière, le fait que les transports – parce qu’ils génèrent à eux seuls plus de 25% des gaz à effet de serre – sont très largement responsables de l’actuel forçage de notre climat et on comprendra mieux l’effet bénéfique qu’il y aurait, pour notre environnement à convertir, au plus vite, nos véhicules aux bioénergies.
Mais cette politique de « décarbonisation » des transports en commun castelroussins supposerait au préalable un engagement fort de la collectivité. Hélas à ce jour, la municipalité ne souhaite pas faire cet effort.
Nous – socialistes – regrettons profondément cette attitude et défendons donc une autre alternative qui consisterait à créer une unité de traitement et de recyclage des déchets tournée vers la production de bioénergie. Cette unité de production pourrait être implantée sur le site de la Martinerie laissé vacant par le départ du 517ème, et serait la première entreprise de la zone de développement durable que nous souhaitons créer !

2016-02-28T15:23:53+01:00octobre 29th, 2011|Environnement|Commentaires fermés sur Gestion des déchets dans l’Indre vu par le PS

Oxalor, procédé de recyclage des ordures

Le groupe français Oxalor propose une technique de recyclage des ordures par déshydratation, à partir de chaux vive. L’ensemble du traitement se déroule sans broyage, ni incinération. Outre une valorisation par le tri sélectif, l’usine obtient aussi un fertilisant d’exception.
Direction les Deux-Sèvres. L’usine de traitement Oxalor est en pleine campagne. Dans la salle des machines, hormis le bruit, assourdissant, difficile de croire qu’on y retraite des ordures ménagères. Tout se passe proprement, sans odeur. La chaîne de machines semble robuste. “ Il s’agit de machines agricoles. Certaines, d’occasion, ont plus de 10 ans d’âge” explique Mustapha Benmoussa, le responsable scientifique des lieux. Chacune est un maillon du procédé Oxalor, un process sous brevet.
L’histoire du procédé débute en 1996. Inventé par un spécialiste des systèmes d’épuration, l’idée consiste à mélanger les déchets avec un réactif naturel, à base d’oxyde de calcium (de la chaux vive reformulée) et de l’eau. Le mélange produit un dégagement de chaleur intense, une réaction chimique dite exothermique, comprise entre 75 et 90°. “ On exploite cette chaleur naturelle pour déshydrater les ordures ménagères et rendre l’ensemble plus hygiéniqueLa réaction élimine tous les germes vivants sur les déchets. “ L’ajout de chaux vive créé un milieu ultra-basique (pH 12,8) qui permet de stabiliser la matière organique. ” et facilite le tri en aval.“ De plus, la déshydratation augmente le pouvoir calorifique des refus plastiques, à des valeurs voisines du gaz naturel ou du méthanol” poursuit le scientifique, “ ce qui les rend très intéressant en terme de valorisation énergétique. Par exemple pour des cimenteries à la recherche de substituts aux combustibles fossiles. ”
Transformé en fragments de 8 à 10 cm de diamètre, “ stabilisé ” par la phase d’amalgame et la « cuisson » à la chaux, le flux d’ordures passe alors une série de tamis, de cribles qui séparent matières organiques et inorganiques selon les besoins. “ C’est en fonction du MODECOM, du modèle de caractérisation des ordures ménagères, que l’on détermine la structure de l’usine. Nous garantissons une valorisation d’au moins 75 % des ordures ménagères, ” affirme Mustapha Benmoussa. En bout de chaîne, des tapis roulants terminent de séparer les matières non amalgamées. Bouts de films plastiques, verre, cailloux… chacun atterrit dans son bac ! En ce qui concerne les résidus inertes (métaux ferreux ou non, récipients en plastiques…), le tri peut se poursuivre de façon automatique ou manuelle.

Ecologie industrielle
La fraction « fermentescible » des ordures est transformée en poudre fine, grisâtre : des amendements organo-calciques. Vendue 10 euros la tonne, cette sorte d’engrais organique, riche en chaux vive (33 à 38 %), permet de corriger l’acidité des sols. Les études, réalisées en vue de l’homologation, ont confirmé leur innocuité et leur efficacité agronomique.
Souple, simple, compacte, la méthode est rapide. Il faut compter deux heures et demi pour transformer les déchets en produit final stabilisé – et très bon marché. Par rapport aux incinérateurs ou à la méthanisation, Oxalor se révèle en effet particulièrement économe, peu “ énergivore ” et avec de faibles besoins en volume et durée de stockage, surtout si on le compare avec le compostage. Même la consommation d’eau est réduite, récupérée au fil de son évaporation afin d’être réinjectée au début du processus.
En charge du retraitement d’une partie des boues d’épuration de Niort et des ordures ménagères de la Communauté de Communes de Lezay, le site reste à une échelle modeste. Unité vitrine, destinée à démontrer l’efficacité du procédé, la capacité de l’usine n’est que de 9 tonnes/jour, un peu plus de 3 000 tonnes à l’année. Sur un champ voisin, une seconde usine de 60 000 tonnes est prévue fin 2006. Elle sera dédiée aux seules ordures ménagères. Montant de l’investissement : 9,8 millions d’euros. L’autorisation administrative est en cours. “ Ce sera la première unité en France… mais d’autres projets sont bien avancées à l’étranger ” reconnaît Mustapha Benmoussa. L’Espagne, l’Allemagne, l’Algérie, la Chine sont sur les rangs…

Lien avec la Nouvelle République d’un article sur l’usine Oxalor dans les deux-Sévres :
La NR du 18/102011

 http://www.oxalor.com/

2017-02-05T18:54:28+01:00octobre 28th, 2011|Environnement|Commentaires fermés sur Oxalor, procédé de recyclage des ordures

fête du CoinG à Argy, le 16 octobre dans l’Indre

Troisième édition du « coing des gourmands » au château d’Argy,

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Comme les 2 éditions précédentes, le but premier est de trouver des fonds pour poursuivre la restauration du site du château du XV et XVI ème siècle et des communs du XVII ème siècle.

La promotion de la manifestation a été soutenue par Martine et Michel Denisot, avec un interview spécial sur la fête du coing à Argy, le 9 octobre dernier sur Europe 1 dans l’émission de Jean-Luc Petitrenaud et la présence le 16 octobre du chef de cuisine-animateur sur M6 Cyril Lignac.

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Le programme :
Pour que ce moment soit à la fois un plaisir pour le palais, mais aussi pour les oreilles et les yeux, un temps de fête complet :  

11h30 : apéritif musical avec les Routinières du BerryDe quoi passer un bon moment autour d’un verre de pétillant à la pomme d’amour, élixir à base de coing, conçu spécialement pour la fête !!!

Une délicate exposition des tableaux inspirés des fleurs et des fruits du peintre PAT’ALES, et celle de Monique Boudelot

Guy BARBIER, des BRINS D’OSIER,  meilleur ouvrier de France en vannerie, exposera le travail unique et sophistiqué qu’il produit pour les Musées de France et vendra son cueille fruit en osier.

La Bouinotte sera là avec ses livres et romans du coin ! Dans la cour Renaissance du château démonstration de dressage équestre Les bonnes histoires du coin racontées par Jean Huguet, conteur berrichon

Enfin vous pourrez vous rendre au coinG des Gourmands en train, grâce au train du Bas Berry, qui sort spécialement sa machine à vapeur…au départ d’Ecueillé. Renseignements et réservation : SABA : 02 54 22 19 21

Et plein d’autres surprises et animations à découvrir sur place !!!  

Et encore…Promenade en voiture ancienne, à poney et en calèche dans le parc du Château, jeux pour tous les enfants,Tombola «Jour de Chance»….  

A préparer avant de venir :  Ses 3 coings pour les faire identifier et recenser par la Société Pomologique

Son dessert et sa recette pour participer au concours, AVEC LA VENUE EXCEPTIONNELLE DE CYRIL LIGNAC

2017-02-05T18:54:28+01:00octobre 12th, 2011|Actualités, Non classé|Commentaires fermés sur fête du CoinG à Argy, le 16 octobre dans l’Indre

Plan Départemental des Déchets Ménagers et Assimilé de l’Indre

Le Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) de l’Indre est un document de planification de la gestion des déchets du département (+ 14 communes du Cher et de la Creuse) pour les 10 ans à venir.

Obligatoire pour chaque département, il fixe les objectifs et les moyens d’une gestion des déchets durable et respectueuse de l’environnement. Il intègre les objectifs fixés au niveau national par le Grenelle de l’Environnement.

Ce projet de plan a reçu un avis favorable de la Commission Consultative du Plan, chargée du suivi de son élaboration, le 24 novembre 2010 et a reçu une première approbation des élus du Conseil Général le 24 juin 2011 après consultation des services de l’Etat et des collectivités limitrophes.

Afin de reccueillir les avis de l’ensemble de la population concernée par ce futur plan,le projet de plan et son évaluation environnemental feront l’objet d’une enquête publique du 3 octobre au 3 novembre 2011.

Voici les différents documents soumis à l’enquête (cliquez pour télécharger) :

– Notice explicative du Plan (pdf, 994 Ko)

– Projet de Plan Départemental d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (pdf, 2,91 Mo)

– Avis lors de la consultation administrative (pdf, 1,70 Mo)

– Projet de rapport environnemental (pdf, 4,18 Mo)

– Avis de l’autorité environnementale (pdf, 310 Ko)

2015-06-04T13:52:31+01:00octobre 8th, 2011|Environnement|Commentaires fermés sur Plan Départemental des Déchets Ménagers et Assimilé de l’Indre

Pétrole Artificiel : Le recyclage des déchets plastiques en diesel

Il s’agit maintenant d’un procédé alternatif de production de notre bon vieux gazole.

Fin 2010, la société Sita UK, filiale de Suez environnement et leader du recyclage sur le marché UK, et la société Cynar Plc, spécialiste des technologies de conversion, ont signé le premier accord commercial portant sur la transformation industrielle de déchets ménagers plastiques en diesel.

Cette technologie dont le brevet est en cours a été mise au point par Cynar Plc qui cherchait alors des partenaires industriels pour la déployer sur le marché. D’autres technologies avaient déjà fait parler d’elles, mais celle-ci est la première à aboutir à une mise en oeuvre commerciale.

L’idée…
L’idée fondatrice est toute simple : Redonner aux déchets ménagers plastiques en fin de vie leur forme d’origine, le pétrole.
Paquets, bouteilles en plastiques, sacs de supermarchés, plastiques non recyclable…  Le plastique est indispensable à notre vie quotidienne. L’intérêt est de les récupérer pour les rendre utiles.
Le procédé :
Les déchets plastiques, y compris ceux non recyclables, sont broyés pour obtenir des petites lamelles. Ces lamelles sont ensuite chauffées par pyrolyse à plus de 400° dans des cuves . L’objectif est de transformer le plastique en gaz qui est ensuite converti en liquide brunâtre. Ce liquide obtenu, c’est du diesel qui peut être directement versé dans le réservoir d’essence de la voiture. Il est utilisable ainsi, sans raffinage supplémentaire ni transformation de la voiture. Il est compatible avec les diesels conventionnels. L’ensemble du processus de conversion est surveillé en permanence pour obtenir un fuel liquide exploitable. (Taux de conversion : 75%)

1 tonne de déchets = 750 litres de combustible

Par ailleurs ce procédé de valorisation des déchets permet d’améliorer le taux de recyclage général.
Des usines de conversion :
Ce partenariat commercial a pour objectif la construction par Sita UK de 10 usines de transformation au Royaume-Uni. Chaque usine serait capable de convertir 20 tonnes de déchets plastiques par jour en diesel – soit 6 000 tonnes à l’année. Chaque usine devrait ainsi produire plus de 4 millions de litres de combustible diesel par an.
La mise en service de la première usine devrait intervenir fin 2011. Le coût de production de ce diesel « recyclé » devrait avoir un coût inférieur au diesel classique.
L’impact environnemental :
Aucune information ne circule pour le moment sur le bilan carbone de cette transformation. Cependant, les porteurs du projet expliquent qu’il devrait avoir une empreinte moins élevé que le diesel classique.
Par ailleurs, les déchets plastiques mixtes, considérés comme non recyclables et non valorisables, ont toujours été destiné à la décharge. Ce projet permettra de détourner 60 000 tonnes de déchets de l’enfouissement par an.
Jusqu’alors impossible, ces déchets sont maintenant voués à connaître une seconde vie.

2017-02-05T18:54:28+01:00septembre 30th, 2011|Environnement, Non classé|Commentaires fermés sur Pétrole Artificiel : Le recyclage des déchets plastiques en diesel

Réactions des professionnels aux décrets ICPE

Décrets ICPE pour les éoliennes : « De nouvelles règles pour favoriser un développement de grande ampleur » affirme le Ministère de l’Ecologie. Les professionnels voudraient y croire.

Le Syndicat des énergies renouvelables et sa branche éolienne, France énergie éolienne ont pris connaissance du communiqué de presse publié, vendredi 26 août, à la parution des décrets encadrant l’entrée des éoliennes dans la législation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), par le Ministère de l’Ecologie, de Développement durable, des Transports et du Logement.

Les professionnels rappellent, qu’au moment de la discussion de la loi Grenelle 2, ils s’étaient opposés au classement ICPE des éoliennes, dont la vocation est de produire une électricité propre et sans émission de déchet ou polluants.
Après le vote de la loi, où il a été décidé de classer les éoliennes dans la législation ICPE, les acteurs de la filière ont travaillé durant de longs mois avec l’administration pour définir des règles acceptables permettant de poursuivre le développement du parc éolien français, qui doit, comme le rappelle le Ministère de l’Ecologie, atteindre 19 000 MW en 2020 contre 6 000 MW aujourd’hui.

La réglementation ICPE qui vient d’être publiée, ne se substitue pas mais s’ajoute à l’empilement des procédures auxquelles la filière éolienne est déjà soumise : tous les deux ans, de nouvelles obligations sont imposées aux parcs éoliens : 2003, permis de construire avec étude d’impact et enquête publique ; 2005, création des Zones de Développement de l’Eolien, dispositif inédit du droit français ; 2009, création du volet éolien des schémas régionaux ; enfin, 2010, classement ICPE.
L’empilement de ces procédures a conduit à des délais de mise en oeuvre des parcs qui peuvent atteindre jusqu’à 8 ans, contre 4,5 ans dans le reste de l’Europe.

Le Ministère assure que le nouveau cadre réglementaire « permettra de réduire les délais d’instruction à un an pour la grande majorité des projets » et de leur épargner « des procédures de plus en plus longues et des contentieux accrus au niveau local ».

Les professionnels voudraient croire aux effets de ce nouveau dispositif, mais ils craignent, au contraire, que ce énième changement contraigne encore davantage le développement des projets : tout d’abord parce que la réglementation ICPE ouvre une nouvelle possibilité de déposer un recours contre un projet, ce qui retardera encore davantage la construction des parcs, alors que la filière souhaite que l’Etat prenne des mesures pour limiter les recours abusifs. Ensuite, parce qu’en se superposant à ceux existants, ce nouveau dispositif va encore alourdir les contraintes qui pèsent sur les développeurs éoliens. « Il faut faire le tri et supprimer les procédures redondantes. C’est la condition d’un développement harmonieux et ambitieux de la filière », estiment Jean-Louis BAL et Nicolas WOLFF, respectivement Président du SER et de la FEE.

Lien avec le site de FEE

2017-02-05T18:54:28+01:00septembre 23rd, 2011|Eolien|Commentaires fermés sur Réactions des professionnels aux décrets ICPE

L’éolien terrestre entre dans le champ des installations classées(ICPTE)

La loi Grenelle 2 a fait entrer les éoliennes terrestres dans le champ des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Cette évolution administrative vise à assurer un développement sûr de l’énergie éolienne en France dans de bonnes conditions de préservation de la qualité de vie des riverains Le nouveau cadre réglementaire a été conçu de manière à donner plus de lisibilité aux porteurs de projets et de réduire les délais d’instruction pour ces derniers tout précisant les exigences réglementaires nécessaires à la protection des enjeux humains et environnementaux. Cette nouvelle réglementation permet en outre de mieux garantir dans le temps le respect de la réglementation et ainsi une bonne maitrise des risques et des nuisances liées à cette activité. Les textes réglementaires correspondant, un décret de nomenclature, deux arrêtés ministériels sur les prescriptions générales, ainsi qu’un décret propre aux garanties financières ont été publiés les 25 et 26 août 2011 au Journal Officiel. Ces textes réglementaires précisent les régimes administratifs désormais applicables aux parcs éoliens ainsi que les règles de fonctionnement, précisent les obligations de démantèlement en fin d’exploitation et mettent en place un système de garanties financières pour assurer ce démantèlement en cas de défaillance. Désormais l’exploitation d’un parc éolien regroupant un ou plusieurs aérogénérateurs est soumise à :
– Autorisation lorsque l’installation comprend au moins un aérogénérateur d’une hauteur supérieure à 50 mètres ou lorsque cette installation comprend uniquement des aérogénérateurs dont le mât est compris entre 50 m et 12 m et pour une puissance installée supérieure à 20 MW.
– Déclaration lorsque l’installation comprend uniquement des aérogénérateurs d’une hauteur comprise entre 12 et 50 mètres et pour une puissance installée inférieure à 20 MW. Les aérogénérateurs d’une hauteur de mât inférieure à 12 m ne sont pas concernés par cette nouvelle réglementation. L’élaboration de ces textes à fait l’objet d’une concertation approfondie avec l’ensemble des organisations professionnelles concernées, les services de l’état, les associations. Les questions de risques, d’impact sur les radars, d’atteintes causées aux personnes , aux espèces et à l’environnement ont largement été examinées au niveau national.
Textes publiés au Journal officiel : Les textes suivants ont été publiés le 25/08/2011 : – Décret modifiant la nomenclature des installations classées
– Décret relatif à la remise en état et à la constitution des garanties financières Les arrêtés complémentaires seront publiés d’ici le 29/08/2011
– Arrêté relatif aux prescriptions pour les installations soumises à déclaration
– Arrêté relatif aux prescriptions pour les installations soumises à autorisation
– Arrêté relatif à la remise en état et à la constitution des garanties financières
Le lien

2017-02-05T18:54:28+01:00septembre 2nd, 2011|Eolien|Commentaires fermés sur L’éolien terrestre entre dans le champ des installations classées(ICPTE)

Châtillon/Indre – CdC : non au préfet, oui au canton

C’est un peu ce qui ressort du dossier après que toutes les communes aient eu à se prononcer sur le projet imaginé par le préfet, qui prévoyait le rattachement des communes du canton de Châtillon à la communauté de communes de Coeur de Brenne. Chaque commune avait ainsi jusqu’au 16 août pour donner sa position. Toutes ont dit non à ce rattachement, qu’elles trouvent peu pertinent, car elles ne sont « pas dans le même arrondissement, pas dans le même pays, et n’ont pas d’intérêts touristiques communs, ni même économiques ». Neuf communes sur dix se sont prononcées pour la création d’une communauté de communes à l’échelle du canton : seul Châtillon a émis un voeu différent en souhaitant intégrer immédiatement un ensemble plus vaste avec les communautés d’Écueillé et de Valencay.

Décision définitive prochainement
Michel Hétroy, maire de Châtillon, explique : « Afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur notre position, nous serons en tout état de cause solidaires des communes du canton. En clair, si le choix est fait de faire une communauté au niveau du canton nous suivrons, évidemment. » Alors, l’avenir ? On attend maintenant la décision du représentant de l’État. Ainsi la communauté du canton de Châtillon devrait voir le jour dans les tous prochains mois, il restera cependant peut-être le plus important : choisir des compétences, un siège et un bureau avec à la tête un président. Et là, tout reste à faire….

2016-02-28T16:00:48+01:00août 30th, 2011|Politique|Commentaires fermés sur Châtillon/Indre – CdC : non au préfet, oui au canton
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